Yacouba Isaac Zida est un officier burkinabé. Né le 16 novembre 1965 à Yako, dans la province du Passore, il est l’actuel Premier ministre du Burkina Faso, nommé le 21 novembre 2014 par le président de transition Michel Kafando. Du 1er au 21 novembre de la même année, il avait été désigné chef de l’État de transition, après la destitution du président Blaise Compaoré, poussé à la démission par un soulèvement populaire.
Ne se sentant pas en sécurité, le Premier ministre de la transition avait mis sur pied un système d’écoutes. Celui-ci l’a aidé à déjouer le putsch du général Diendéré. Et, du même coup, à piéger Djibrill Bassolé et Guillaume Soro. Révélations.
Cela n’a rien de personnel, assure la présidence. Peut-être, mais l’ex-Premier ministre Isaac Zida est l’une des premières victimes de l’opération « main propres » voulue par le chef de l’État.
Accusé d’avoir soutenu le pustch manqué, mi-septembre, à Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a publié mercredi un « e-book » sur son site internet pour dénoncer une « cabale » à son encontre.
Nommé ambassadeur aux États-Unis en fin de transition, l’ex-Premier ministre ne posera finalement pas ses valises à Washington. Mercredi, le Conseil des ministres a adopté un décret présidentiel annulant sa nomination. Explications.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus.
Des enregistrements qui donneraient à entendre les voix de Guillaume Soro et de Djibrill Bassolé au moment du coup d’État de septembre pourraient envenimer les relations entre Ouagadougou et Abidjan. Le point sur les acteurs concernés par ces documents sonores.
Bombardé par décret présidentiel, à quelques jours de la fin de la transition, général de division – ce qui fait de lui le plus haut gradé de l’armée burkinabè -, Isaac Zida, le Premier ministre, continue de se chercher un point de chute.
La Commission d’enquête sur le putsch manqué du 17 septembre au Burkina Faso assure en avoir identifié les commanditaires, complices et exécutants, a annoncé jeudi son président.
Le Conseil national de la transition burkinabè a adopté jeudi un projet de loi portant modification à la charte de la transition. La durée de la transition est prolongée pour permettre à ses organes de « fonctionner en toute légalité » jusqu’à la présidentielle du 29 novembre.
Concentrées sur la campagne pour l’élection présidentielle, les autorités ivoiriennes n’ont pas officiellement réagi à la perquisition qui a eu lieu le 6 octobre au domicile ouagalais de Guillaume Soro.
Ils se connaissent depuis longtemps, mais leur relation pourrait tourner à l’aigre. L’entourage du Premier ministre affirme que le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a proposé son aide aux putschistes, en septembre.
Accusé par les autorités de transition burkinabè d’être impliqué dans la tentative de putsch, mi-septembre, à Ouagadougou, Guillaume Soro a promis qu’il répliquerait une fois la page de l’élection présidentielle tournée en Côte d’Ivoire.
Ragaillardis par l’échec du coup d’État, les dirigeants de la transition se sont appliqués à faire payer au RSP et à l’ancien parti de Compaoré, lui aussi tenu pour responsable, leur outrecuidance. Et ça n’a pas traîné.
Deux à trois mille personnes dont le président burkinabè Michel Kafando ont assisté vendredi à Ouagadoudou aux obsèques nationales des victimes du coup d’Etat du 17 septembre dont le bilan officiel est désormais de 14 morts et 251 blessés, a constaté un journaliste de l’AFP.
La crise politique au Burkina Faso s’est finalement soldée par le retour du président de transition, Michel Kafando, au pouvoir. Quelle attitude ont adopté les personnages influents du pays ?
Alors que le désarmement du RSP a été suspendu et que la tension reste vive à Ouagadougou, le gouvernement de transition et les anciens putschistes se renvoient la responsabilité du blocage. Gilbert Diendéré est une nouvelle fois au centre des accusations.
L’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité d’élite de l’armée burkinabè et auteur d’un coup d’État avorté contre le gouvernement de transition, « refuse » de poursuivre le désarmement, a annoncé lundi l’état-major général des armées. Du côté du RSP, on assure que les engagements de l’armée loyaliste ne sont pas respectés.
Dissolution du RSP, gel des avoirs de responsables proches des putschistes, création d’une commission d’enquête sur les crimes du coup d’État… À Ouagadougou, les autorités de la transition burkinabè marquent leur retour avec une grande fermeté.
Même dans les instants les plus graves, les Burkinabè ont de l’humour. Ils l’ont encore prouvé durant le coup d’État du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) en développant un nouveau lexique… particulier.
Le premier conseil des ministres depuis le coup d’État s’est ouvert vendredi matin au Burkina Faso. À l’agenda, l’avenir du RSP et le calendrier électoral.
Ils ont pour nom Michel Kafando, Yacouba Isaac Zida, Gilbert Diendéré, Chérif Sy et Pingrenoma Zagré. Ce sont les principaux protagonistes du coup d’État qui a pris fin mercredi. Les connaissez-vous vraiment ?
Michel Kafando a été officiellement rétabli mercredi à la tête du Burkina, une semaine après avoir été renversé par un putsch du Régiment de sécurité présidentiel (RSP). Il a aussitôt réintégré Yacouba Isaac Zida dans ses fonctions de Premier ministre, tandis que le général Diendéré a affirmé regretter le coup d’État.
Muet depuis le coup d’État des 16 et 17 septembre, le Premier ministre de transition Yacouba Isaac Zida s’est exprimé mercredi, en marge de la cérémonie officielle d’installation de Michel Kafando à la tête du Burkina Faso.
L’armée loyaliste encercle la capitale Ouagadougou, tenue par les putschistes de la garde présidentielle. Elle exige du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qu’il dépose les armes.
Macky Sall et Boni Yayi, les présidents sénégalais et béninois, sont arrivés vendredi à Ouagadougou pour des tractations qui s’annoncent longues et périlleuses après le coup d’État contre le régime de la transition burkinabè. Dans la capitale, les putschistes n’hésitent pas à tirer à balles réelles pour disperser les manifestants.
La situation est toujours incertaine au Burkina Faso. Le président Michel Kafando a été « libéré » par le CND mais est maintenu en résidence surveillée. En revanche, Isaac Zida serait toujours détenu. Les manifestations se sont multipliées et les barricades pullulent dans Ouagadougou alors que Macky Sall et Boni Yayi y ont entamé une médiation.