Yacouba Isaac Zida est un officier burkinabé. Né le 16 novembre 1965 à Yako, dans la province du Passore, il est l’actuel Premier ministre du Burkina Faso, nommé le 21 novembre 2014 par le président de transition Michel Kafando. Du 1er au 21 novembre de la même année, il avait été désigné chef de l’État de transition, après la destitution du président Blaise Compaoré, poussé à la démission par un soulèvement populaire.
À moins d’un mois des élections devant mettre fin au régime de transition, des militaires du régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont arrêté mercredi le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, plongeant le Burkina Faso dans la crainte d’une tentative de coup d’État.
Des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont interrompu le Conseil des ministres ce mercredi au palais présidentiel de Kosyam. Ils retiennent de force le président Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida, et plusieurs ministres à la présidence.
Contesté de toutes parts, le Premier ministre burkinabè vient de sauver son fauteuil in extremis et s’accroche autant qu’il peut. Jusqu’à quand tiendra-t-il ?
En pleine crise politique au cœur de la transition au Burkina Faso, le président Michel Kafando a choisi jeudi de maintenir en poste son premier ministre Isaac Zida. Un choix contraire au souhait du Régiment de sécurité présidentielle qui réclamait sa démission.
Le président Michel Kafando a reçu mercredi soir le rapport du cadre de concertation des sages sur la crise politique qui secoue la transition. Il devrait annoncer sa décision d’ici vendredi.
À nouveau médiateur dans le conflit ouvert qui oppose le Premier ministre Zida au Régiment de sécurité présidentielle (RSP) depuis plusieurs jours, le président Michel Kafando a mis sur pied un « cadre de concertation des sages » censé trouver une solution à cette crise qui fait tanguer le régime de transition à trois mois des élections.
Elle fut une ministre de l’ancien président. Aujourd’hui chargée de la Justice, Joséphine Ouédraogo veut faire la lumière sur l’assassinat de son mentor, dont le corps supposé vient d’être exhumé.
Blaise Compaoré avait cru, en le poussant sur le devant de la scène, pouvoir continuer à tirer les ficelles. C’est raté : le Premier ministre a su s’émanciper de ceux qui l’ont porté au pouvoir. Et demeure un mystère pour tout le monde.
Après les propos du Premier ministre Zida visant les grévistes impliqués dans de récents mouvements sociaux, la quasi-totalité des syndicats du public et du privé ont appelé à une grève générale le mercredi 8 avril.
Pour la première fois depuis sa nomination au poste de président de la transition, Michel Kafando s’est confié à « Jeune Afrique ». Un entretien exclusif à retrouver dans le n°2823, en kiosque du 15 au 21 février. Extraits.
En conflit ouvert avec le régiment de sécurité présidentiel (RSP) – dont il est issu – depuis plus d’un mois, le Premier ministre burkinabè a failli perdre son poste la semaine dernière. Retour sur ces quelques jours qui ont fragilisé une transition jusqu’à présent bien menée.
Le Premier ministre burkinabè a failli perdre son poste dans la bataille qui l’oppose au puissant régiment de sécurité présidentielle depuis plus d’un mois. Maintenu à la tête du gouvernement au nom de l’intérêt supérieur de la transition, il marche désormais sur des oeufs.
Après une journée de tensions à Ouagadougou, le puissant régiment de sécurité présidentielle a renoncé jeudi à réclamer la démission du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, qui s’est lui engagé à ne pas dissoudre le corps d’élite controversé.
Le conseil des ministres prévu mercredi matin au palais présidentiel de Kosyam a été reporté à une date indéterminée. En cause ? Un nouveau coup de sang des cadres du régiment de la sécurité présidentielle, qui ont contraint le Premier ministre Zida à se rendre chez le Mogho Naba.
La transition se terminera avec les élections fixées au 11 octobre 2015. D’ici là, le tandem Kafando-Zida, sous pression constante, doit composer avec la rue, l’armée et la classe politique. Tandis que les prétendants au palais de Kosyam se préparent…
Confiant mais vigilant, Zéphirin Diabré, le chef de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) sera candidat à l’élection présidentielle prévue le 11 octobre 2015 au Burkina Faso.
Alors qu’il s’était maintes fois prononcé en faveur d’une réouverture rapide de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara, le président de transition burkinabè Michel Kafando a publiquement fait marche arrière sur cette sensible affaire. Explications.
Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté vendredi à Ouagadougou devant le ministère des Infrastructures du Burkina pour demander la démission du ministre Moumouni Guiguemdé, accusé par la presse d’être un ancien détenu et un faussaire.
Depuis leur arrivée aux affaires, les autorités de la transition burkinabè, guidées par le Premier ministre, Isaac Zida, et le président, Michel Kafando, mènent progressivement une opération de « nettoyage » des soutiens et des symboles de l’ancien régime de Blaise Compaoré.
Très proche du chef du gouvernement, le colonel Barry a été nommé ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité. Il va donc jouer un rôle majeur dans les mois qui viennent au Burkina.
Les autorités de transition burkinabè ont annoncé leur intention de rouvrir l’enquête judiciaire sur l’assassinat de Thomas Sankara. La nouvelle procédure pourrait être transmise à la justice militaire. Explications.
Depuis le départ de Blaise Compaoré, le pays, en pleine transition, s’est doté d’un exécutif bicéphale. À la présidence, Michel Kafando le diplomate ; à la primature, le lieutenant-colonel Zida. La balance du pouvoir pourrait vite pencher du côté du second…
Peut-être le puissant général Diendéré tire-t-il des ficelles en coulisses. Mais le 31 octobre, c’est bien le lieutenant-colonel Zida qui a remplacé Compaoré au sommet de l’État, avant d’être nommé Premier ministre par le président de la transition, Michel Kafando.
À l’issue du premier conseil des ministres de son gouvernement, le lieutenant-colonel Isaac Zida a promis lundi de mener de nombreuses réformes et a désigné une cible : la corruption.
Le gouvernement de la transition a été annoncé dimanche au Burkina Faso. Au total, l’armée occupe quatre ministères clés. Le lieutenant-colonel Zida cumule notamment le poste de Premier ministre avec celui de ministre de la Défense.
Le président de la transition burkinabè entrera officiellement en fonction ce vendredi lors d’une cérémonie de transfert des pouvoirs avec le lieutenant-colonel Isaac Zida, qu’il a nommé Premier ministre et avec lequel il partage désormais le pouvoir.