Alors que de nombreux responsables politiques, chefs d’entreprise ou journalistes ont été arrêtés depuis le début de 2023 et attendent toujours un jugement, la justice tunisienne vient d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre une douzaine d’autres, vivant à l’étranger. Une procédure qui a peu de chances d’aboutir.
Le 1er août, le président Kaïs Saïed a nommé à La Kasbah cet ancien cadre de la Banque centrale de Tunisie jusqu’à présent inconnu du grand public. Portrait.
En Tunisie, Wadie Jary, le président de la fédération de football, est dans le viseur de la justice. Mais il bénéficie d’appuis solides dans les milieux sportifs et au sein de la classe politique.
Président de la Fédération tunisienne de football (FTF) depuis 2016, Wadii El Jary est en conflit ouvert avec le gouvernement. Visé par plusieurs enquêtes, le dirigeant s’est même vu notifier une interdiction de quitter le territoire.
Habituellement omniprésent sur la scène publique, le président tunisien n’a plus fait aucune apparition depuis le 23 mars. Une absence qui alimente rumeurs et spéculations.
Salah Bukhatir, le président du groupe de BTP émirati éponyme, relance un projet immobilier de haut standing à cinq milliards de dollars dans la capitale tunisienne. Un dossier qui mêle le frère du président Saïed, des architectes en colère et même l’Olympique de Marseille.
La ministre de la Justice demande l’ouverture d’une information judiciaire pour déterminer si l’ancien président tunisien, décédé en 2019, est bien mort de cause naturelle.
Poursuivi par la justice tunisienne, le fondateur de l’UPL a vu avec soulagement les autorités grecques rejeter la demande de son extradition. Une preuve, selon lui, que les accusations auxquelles il fait face relèvent de la cabale politique.
L’inévitable conseiller au Premier ministère a été appelé à la rescousse d’une communication gouvernementale qui a connu plusieurs ratés ces dernières semaines. Explications.
Quelque peu disparu des radars depuis fin 2019, l’ex-chef du gouvernement Youssef Chahed a réémergé ces derniers mois dans les médias et sur les réseaux sociaux, où s’est récemment invitée la polémique autour du « jeudi noir » de juin 2019.
Quand Abir Moussi dénonce l’ingérence américaine dans les affaires tunisiennes, les islamistes d’El Karama visent eux l’influence de la France. Au-delà de leur pertinence, les accusations révèlent un souverainisme sourcilleux, devenu central dans le débat politique.
Affaire Rached-Akremi, réformes, corruption, collusion avec les forces politiques… Le juge à la retraite livre son verdict sur l’institution judiciaire tunisienne.
La levée des sanctions européennes ciblant Marouane Mabrouk, principal actionnaire d’Orange Tunisie pourrait accélérer la prise de contrôle par l’opérateur français sur sa filiale tunisienne. Mais Tunis est-il prêt à l’accepter ?
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
D’après nos informations, Youssef Chahed, l’ex-chef du gouvernement sortant, aurait déjà trouvé un poste de haut fonctionnaire international, qu’il occuperait dès la fin officielle de son mandat.
La tâche de trouver une équipe susceptible de convaincre la majorité des députés s’annonce ardue : Ennahdha a remporté moins d’un quart des sièges aux élections législatives et il faudra probablement cinq ou six partis pour obtenir une majorité stable. Un véritable casse-tête.
Investi d’une incontestable autorité morale après son élection à la présidence de la République avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, sans parti, aura fort à faire pour peser dans le jeu politique. Et imprimer un véritable changement. Analyse.
Dispersion des voix, fractures territoriales, vote antisystème, offre politique illisible… La nouvelle carte électorale issue des législatives présage de fortes turbulences pour les cinq prochaines années. Décryptage des résultats.
Prises en étau entre les deux tours de la présidentielle anticipée, éclipsées par le duel Karoui-Saïed, les législatives du 6 octobre sont pourtant capitales.
Quel dur et amer réveil ! Nous sommes au lendemain des résultats du premier tour de la présidentielle et la gifle a été olympique. Les traces de celle-ci se voyaient aussi bien sur les visages des politiciens que sur les derrières des médias. Personne ne l’a sincèrement vu venir, excepté certains instituts de sondage.
D’après nos informations, certains candidats ont tenté de faire annuler l’élection présidentielle, dont le premier tour s’est tenu dimanche 15 septembre, en mettant notamment la pression sur l’Instance électorale.
Trublion de la classe politique, ce magnat des médias, inculpé pour fraude fiscale et incarcéré depuis le 23 août, s’est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle. Portrait d’un businessman aussi controversé que populaire.
Si les résultats définitifs ne sont pas encore connus, le second tour du scrutin présidentiel devrait opposer Kaïs Saïed à Nabil Karoui. Un véritable coup de théâtre sur la scène politique tunisienne, tant il marque l’échec de la gouvernance menée par l’exécutif sortant.
Quelque sept millions d’électeurs tunisiens étaient appelés aux urnes ce dimanche 15 septembre, pour désigner les deux candidats – parmi les 26 en lice – qualifiés pour le second tour du scrutin présidentiel. Si plusieurs instituts de sondage ont avancé les noms de Kaïs Saïed et de Nabil Karoui, l’Instance électorale n’a pas encore proclamé de résultats officiels.
Arrêté le 23 août, Nabil Karoui est le grand absent du débat présidentiel. Depuis sa cellule de la prison de la Mornaguia, près de Tunis, le favori du premier tour a confié à Jeune Afrique sa frustration de ne pas pouvoir s’impliquer directement dans la campagne, mais aussi sa colère contre le complot qu’il estime ourdi contre lui. Entretien.
La détention du candidat à la présidence Nabil Karoui a renforcé les craintes de règlements de comptes, voire de retour des violences politiques en Tunisie. Si des partis appellent à moraliser la vie politique, une initiative gouvernementale en ce sens n’a pas encore abouti.
L’entourage du fils de l’ex-président tunisien Béji Caïd Essebsi estime que celui-ci est victime d’une instrumentalisation de la justice orchestrée par l’ex-Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle, Youssef Chahed.
Au lendemain du troisième et dernier des débats télévisés, qui ont vu la trentaine de prétendants de la course à Carthage égrener leurs propositions pour le pays, Jeune Afrique revient sur les mesures emblématiques de chacun des candidats phares.
À quelques heures du lancement de sa campagne pour la présidentielle, Youssef Chahed, le chef du gouvernement sortant, a rencontré Jeune Afrique. Le candidat défend son bilan et esquisse les nouvelles perspectives qu’il propose pour le pays.