De l’alliance Al Qotb à Tahya Tounes, en passant par Al Joumhouri, l’actuel chef du gouvernement Youssef Chahed et le coordinateur du nouveau parti Selim Azzabi semblent avoir mêlé leurs carrières politiques.
Nommé en 2016, Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien, se maintient à son poste contre vents et marées. Et se prépare à briguer la magistrature suprême en novembre.
Pour Lotfi Ben Sassi, conseiller économique et proche collaborateur du chef du gouvernement tunisien, « un programme de rigueur s’imposait pour arrêter l’hémorragie budgétaire » au moment de la nomination de Youssef Chahed, en 2016.
Le 7 mars 2016, des combattants de l’organisation État islamique (Daesh en arabe) attaquaient Ben Guerdane, dans le sud tunisien, causant 20 morts parmi les forces de sécurité et les civils. Trois ans plus tard, les habitants sont encore sous le choc et se sentent abandonnés par l’État central, malgré l’annonce de plusieurs projets économiques.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé mercredi que les scrutins législatifs et présidentiel en Tunisie se tiendront respectivement les 6 octobre et 10 novembre 2019 (la date de ce dernier a depuis été décalée d’une semaine pour ne pas coïncider avec la fête du Mouled).
Censé renouveler les instances dirigeantes de Nidaa Tounes, son congrès, prévu début avril, a du plomb dans l’aile. Enjeu de luttes de pouvoir, sa préparation cristallise les tensions. Par-delà les clans, différentes visions de la gestion à venir du parti s’affrontent. Des comptes qui se règlent en interne, mais aussi au tribunal.
Face à la presse ce jeudi 21 février, Selim Azzabi, coordinateur général de Tahya Tounes, a répondu aux questions des journalistes concernant l’organisation et le positionnement politique de cette nouvelle formation qui ambitionne, à neuf mois des élections, d’insuffler une nouvelle dynamique au paysage politique tunisien.
Le second voyage officiel du chef du gouvernement à Paris, du 13 au 15 février, a suscité l’intérêt des Tunisiens, qui se sont empressés d’en décoder chaque étape. Si ceux qui scrutaient les intentions politiques du locataire de la Kasbah sont restés sur leur faim, d’autres n’ont pas manqué de relever des maladresses de communication.
Ramtane Lamamra continuera d’exercer ses fonctions auprès de l’UA et de l’ONU, le nouveau parti tunisien Tahya Tounes se veut un modèle de démocratie, le président comorien oublie de signer un décret déléguant intérim… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Ex-ministre de l’Emploi, membre fondateur d’Afek Tounes et aujourd’hui indépendant, Faouzi Abderrahmane s’inquiète de la situation politique dans son pays.
Entre islamistes et « modernistes », le petit jeu des alliances a repris de plus belle en Tunisie. Avec en point de mire les législatives d’octobre et la présidentielle de novembre.
Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a achevé vendredi 15 février un déplacement officiel de trois jours dans la capitale française, au cours duquel il a notamment rencontré le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Édouard Philippe. Retour sur cette importante visite avec le président du groupe d’amitié France-Tunisie au Sénat, Jean-Pierre Sueur.
Au troisième jour de son déplacement parisien, le chef du gouvernement tunisien a participé au 2e Forum économique franco-tunisien, organisé vendredi 15 février au Sénat, où l’ambition d’Emmanuel Macron de multiplier par deux les investissements français en Tunisie d’ici 2022 a été largement rappelée.
Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a tenu une conférence intitulée « réussir la démocratie avec les jeunes », jeudi 14 février à l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris, dans le cadre d’une visite de trois jours dans la capitale française.
Depuis mercredi, le chef du gouvernement tunisien est en visite de travail pour trois jours dans la capitale française. Alors qu’il est notamment apparu ce jeudi matin aux côtés d’Édouard Philippe à Matignon, retour sur les premiers temps fort de son déplacement.
Le chef du gouvernement sera en visite dans la capitale française du mercredi 13 au vendredi 15 février. Il rencontrera notamment son homologue Édouard Philippe et le président Emmanuel Macron.
En ces temps de pénurie en Tunisie, il est un domaine qui ne connaît pas la crise : la création partisane dans la perspective des législatives et de la présidentielle de la fin d’année.
L’affaire de la maltraitance, des abus et de la radicalisation subis par les enfants d’une école coranique à Regueb (Centre) pousse l’État tunisien à fermer d’autres établissements et à accélérer le vote d’une loi sur les jardins d’enfants et les crèches, sans prendre en compte les avis de la société civile.
Officiellement lancé le 27 janvier à Monastir, le parti Tahya Tounes promet d’opter pour un fonctionnement démocratique mais ses structures doivent encore être mises en place et ses représentants élus. Ses soutiens potentiels, dont d’anciens de Nidaa Tounes, attendent des garanties.
Le nouveau parti tunisien Tahya Tounes (Vive la Tunisie), lancé le 27 janvier à Monastir, s’appuie sur le groupe de la Coalition nationale, deuxième bloc à l’Assemblée, et compte élire progressivement ses structures de bas en haut.
Forte d’un certain renouvellement de ses institutions et de son expérience électorale depuis 2011, la Tunisie poursuit son processus de transition démocratique.
La Primature a-t-elle demandé à l’Union européenne (UE) la levée du gel des avoirs de Marwan Mabrouk, homme d’affaires et ex-gendre de Ben Ali ? C’est en tout cas ce que prétend l’ONG I Watch Tunisie. Visiblement embarrassés, les ministères ne se sont pas prononcés officiellement.
Le régime tunisien ne favorise ni le pluralisme authentique, ni l’autorité de l’État, ni la stabilité des institutions, selon le professeur Hatem M’Rad, pour qui les majorités restent introuvables.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed tente des rallier des hommes politiques de tous les bords à son futur parti, qui devrait s’appeler Amal Tounes et être lancé en janvier.
Alors que la plainte de Slim Riahi contre Youssef Chahed et plusieurs de ses proches a été déboutée par la justice militaire, l’absence prolongée à l’étranger du secrétaire général de Nidaa Tounes suscite des interrogations. Entre accusations de fuite et complot politique, les hypothèses vont bon train. Décryptage.
À un an des élections générales en Tunisie, les alliances se font et se défont. Un nouveau bloc parlementaire soutient désormais le chef du gouvernement… contre le parti présidentiel, mis en minorité. Mais les grands équilibres politiques ont-ils changé pour autant ?
Selon Lotfi Zitoun, membre du bureau exécutif d’Ennahdha, le bicéphalisme et l’absence de consensus freinent le pays depuis cinq ans et mettent désormais en péril le processus démocratique.
À un an des élections générales de 2019, les alliances politiques volent en éclat, et avec elles l’omerta sur des affaires sensibles et gênantes pour le mouvement Ennahdha. Jeune Afrique fait le point sur les principaux dossiers dans lesquels le parti islamiste est mis en cause.
S’intégrant dans une tournée du monde arabo-musulman, la visite officielle de Mohamed Ben Salman à Tunis, première d’un membre de la famille royale saoudienne depuis la révolution de 2011, s’est déroulée de façon convenue, même si elle a dû être écourtée en raison de l’hostilité manifestée par la société civile.