Alors que le pouvoir tunisien tâtonne, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) fait pratiquement à elle seule figure de contre-pouvoir. Analyse d’un succès.
Slim Riahi, le secrétaire général de Nidaa Tounes, a annoncé avoir porté plainte contre le chef du gouvernement pour tentative de coup d’État. Sans le pointer directement, Youssef Chahed a dénoncé le lendemain « les tentatives de certains d’envenimer la situation politique ».
La nomination de René Trabelsi le 13 novembre dernier a été très commentée. Le nouveau ministre tunisien du Tourisme, qui réfute les rumeurs dont il est la cible, revient pour Jeune Afrique sur son ambition pour le secteur.
Suivie à près de 95 %, la grève générale dans la fonction publique décrétée par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) est généralement un bon indicateur du climat social dans le pays.
À quelques jours de l’examen d’un projet sensible de la Colibe, le timing du remaniement initié par le chef du gouvernement Youssef Chahed ne doit rien au hasard.
Tard dans la nuit du 12 au 13 novembre, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a finalement approuvé le remaniement ministériel proposé par le chef du gouvernement Youssef Chahed une semaine plus tôt.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a critiqué jeudi 8 novembre le remaniement décidé cette semaine par le Premier ministre Youssef Chahed, tout en démentant avoir un « désaccord » avec ce dernier.
La présidence tunisienne a annoncé le 6 novembre la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 6 décembre, en vigueur dans le pays depuis désormais trois ans, à la suite d’une série d’attaques jihadistes débutée en 2015.
L’Algérie, le Maroc puis la Tunisie se sont relayés à Nouakchott ces derniers jours, avec pour objectif de renforcer leurs liens avec leur voisin méridional. Échanges commerciaux, diplomatie, relations bilatérales… retour sur les motivations de chacun.
Le remaniement ministériel présenté lundi 5 novembre par le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, ne met pas fin à la crise politique mais précise les nouvelles alliances.
Attendu depuis plus de six mois, le remaniement ministériel voulu par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a été annoncé lundi 5 novembre après une journée de tergiversations et de conjectures.
L’immigration clandestine vers l’Europe était au coeur de la rencontre vendredi à Tunis du chef du gouvernement italien Giuseppe Conte avec son homologue tunisien Youssef Chahed, qui a annoncé que plus de 9.000 personnes avaient tenté de quitter illégalement les côtes tunisiennes depuis janvier.
Le numéro 80 du bimestriel La Revue, en vente dans les kiosques depuis le 25 octobre, traite longuement de la vive sympathie qu’éprouvait De Gaulle pour Israël. Il analyse également les clés de la réussite du Botswana et le bras de fer entre Donald Trump et l’Iran.
Dispositions sécuritaires, réactions politiques, conséquences sur le tourisme… Deux jours après les faits, Matt Herbert, expert américain en sécurité, analyse la portée de l’attentat suicide qui a provoqué 20 blessés, lundi 29 octobre sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis.
Ahmed Friaa, ministre de l’Intérieur lors des premiers jours de la révolution, se prépare à être rejugé par la justice transitionnelle, dans une affaire pour laquelle un non-lieu avait déjà été prononcé en 2012. Un fait juridique rare, qui suscite de vifs débats dans le pays.
Absent de la scène politique pendant huit mois, celui qui a cumulé à la fois la présidence de l’Union patriotique libre (UPL) et celle du prestigieux Club africain (CA), a dû démissionner de ces deux postes suite à des démêlés avec la justice. Acquitté dans plusieurs affaires, il fait son retour sur la scène politique.
Selon l’entourage de Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien se prépare à lancer son propre parti, qui devrait s’appeler Amal Tounes (« espoir de la Tunisie »). Chahed serait notamment épaulé par Selim Azzabi et Mehdi Ben Gharbia.
Dans la ville de Nabeul, frappée les 22 et 23 septembre derniers par des inondations et des coulées de boue meurtrières, l’aide aux sinistrés se structure. Face à l’intervention de l’État qui se fait attendre, la maire de Nabeul exprime à Jeune Afrique son impatience.
Censée être opérationnelle depuis 2015, la Cour constitutionnelle tunisienne attend toujours que ses postes soient pourvus pour pouvoir se mettre en marche. La question est hautement politique car cette instance devra trancher sur des sujets de société épineux et jouer le rôle d’arbitre de l’exécutif, nous explique le constitutionnaliste Amin Mahfoudh.
Le chef de cabinet du président de la République tunisienne, Slim Azzabi, a annoncé sa démission mardi 9 octobre. Nouveau signe d’affaiblissement de Béji Caid Essebsi et de Nidaa Tounes, son parti, ce départ pourrait annoncer une nouvelle entrée dans la course aux élections, aux cotés de Youssef Chahed.
Faire passer la prise de décision du haut vers le bas était l’une des revendications de la révolution. Le processus de décentralisation, programmé pour s’échelonner sur les 27 prochaines années, représente un défi humain, financier, mais aussi idéologique.
Pour Mongi Rahoui, député du Front populaire, la rentrée parlementaire ne sera guère différente des précédentes, tant la configuration actuelle des blocs n’exprime « aucun projet pour une Tunisie nouvelle. »
La redistribution des cartes durant les vacances parlementaires a bouleversé les équilibres au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Au point qu’on se demande s’il y a encore une majorité pour adopter les textes prioritaires.
Rivaux au profil très proche, Youssef Chahed, l’actuel chef du gouvernement, et Mehdi Jomâa, fondateur du parti Al Badil Ettounsi, chassent sur les terres de Nidaa Tounes, moins d’un an avant les élections législatives et présidentielle.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), baromètre historique des tensions sociales dans le pays, a lancé un appel au débrayage pour les journées du 24 octobre et du 22 novembre.
En pleine crise de gouvernance, le camp dit progressiste se restructure en vue des élections de 2019. Mais les appels au rassemblement des partis et blocs parlementaires tunisiens se font en ordre dispersé.
L’adhésion du chef du gouvernement au parti de Nidaa Tounes a été « gelée », vendredi 14 septembre, créant une situation aussi curieuse qu’inédite en Tunisie.
Hormis Béji Caïd Essebsi, élu à la présidence de la République, tous les chefs du gouvernement depuis 2011 ont vu leurs ambitions contrariées. Récit et analyse d’une malédiction.