Élaboré par la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe), le rapport sera ouvert au débat pour tous les Tunisiens. Égalité dans l’héritage, peine de mort, libertés sexuelles… Une première étape pour entamer des réformes majeures.
Entre une Algérie qui a fait le choix de la stabilité au risque de l’immobilisme, une Tunisie plongée dans une instabilité politique et sociale chronique depuis la « révolution » et un Maroc bon élève mais où des fractures apparaissent entre la population et les élites, tour d’horizon d’un Maghreb éclaté qui est sans nul doute la région du monde la moins intégrée.
48 heures après que Lotfi Brahem, le ministre de l’Intérieur, a été démis de ses fonctions par Youssef Chahed, la Tunisie spécule sur la stratégie du chef du gouvernement.
Cible de son propre parti et de la toute-puissante UGTT, qui réclamaient sa tête, le chef du gouvernement tunisien a réussi, pour la seconde fois en moins d’un an, à retourner la situation en sa faveur.
Visite du Premier ministre Youssef Chahed à Kerkennah, manifestations contre le pouvoir en place, limogeage de responsables sécuritaires et désormais du ministre de l’Intérieur… Le naufrage de l’embarcation clandestine au départ de l’archipel prend une tournure politique.
Le ministre tunisien de l’Intérieur Lotfi Brahem a été démis de ses fonctions mercredi 6 juin par Youssef Chahed. Le chef du gouvernement entreprend ainsi de faire le ménage au sein de son gouvernement, une manière d’anticiper le remaniement ministériel prévu à la reprise des discussions de l’accord de Carthage, en début de semaine prochaine.
Engluée dans d’interminables errements, la formation tunisienne au pouvoir, Nidaa Tounes a été durement sanctionnée lors des municipales du 6 mai. Et ne sait plus sur quel pied danser…
Alors que la Tunisie s’enlise peu à peu dans une crise politique, Youssef Chahed est sorti de son silence mardi 29 mai pour déclarer la guerre à Hafedh Caïd Essebsi, le directeur exécutif de Nidaa Tounes.
La Tunisie vient d’amorcer un virage important : au premier jour des négociations concernant l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca), le 28 mai à Tunis, le pays a semblé décidé à prendre son temps avant de parapher l’accord, notamment pour être plus à l’écoute de la société civile.
C’est le feuilleton de ce mois de Ramadan en Tunisie. Sur la sellette, le Premier ministre joue son avenir lors des négociations sur un nouvel accord de Carthage.
Les listes indépendantes ont récolté 32,3 % des suffrages aux municipales du 6 mai, devançant les islamistes de Ennahdha (28,6 %) et le parti laïc Nidaa Tounes (20,8 %). Une sanction contre ces deux partis au pouvoir ?
À l’issue de la journée de vote qui a été consacrée à ce corps électoral dimanche, le taux de participation n’a pas dépassé les 12 %. Mais tout se jouera le 6 mai, date du vote des civils.
L’Assemblée nationale tunisienne est devenue un théâtre pour les parlementaires, dont certains n’hésitent plus à user de grossièretés et de menaces. De quoi lasser le peuple tunisien.
Jean-Claude Juncker et Youssef Chahed le promettent : l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) entre la Tunisie et l’Union européenne sera signé en 2019. Pourtant, le chemin semble encore long pour une adoption pleine et entière.
Radhia Jeribi, présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne, revient sur les relations compliquées entre sa structure et l’État depuis la révolution de 2011.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a présenté mercredi un plan de réformes pour sortir le pays de la crise. Une initiative qui soulève de multiples interrogations sur son bien-fondé. Décryptage.
La loi électorale tunisienne nuit gravement à la stabilité gouvernementale du pays. Un projet de loi est en préparation pour modifier le mode de scrutin des prochaines législatives.
Financement, niveau de décentralisation, rémunération des élus… À trois semaines des élections municipales, le débat à l’Assemblée des représentants du peuple n’est toujours pas tranché sur ce texte indispensable à la gestion des communes.
Champion déclaré de la stratégie du consensus, le président du parti islamiste, Rached Ghannouchi, appelle, à l’approche des élections locales du 6 mai, à une gestion commune des municipalités et à la tenue d’un dialogue national socio-économique.
Panique dans les centres de santé et les pharmacies : plusieurs médicaments sont indisponibles auprès de la Pharmacie centrale. Accumulant les dettes, cette dernière serait incapable de payer ses fournisseurs. Entre 60 et 100 produits manqueraient à l’appel.
La Tunisie est dos au mur. Avec un déficit qui dépasse les 6% du PIB, le pays ne doit de rester relativement à flot que par l’aide conjuguée du Qatar et de l’Union européenne. Pour sortir de l’ornière, il faut un sursaut de volontarisme que les perspectives électorales rendent peu probable.
Un comité d’experts, désigné par le président Béji Caid Essebsi, planche sur le remplacement du scrutin de liste par un mode uninominal à deux tours. Objectif : éviter l’éparpillement politique et permettre l’élection d’une majorité homogène.
A quelques semaines des élections municipales du 6 mai 2018, le Premier ministre tunisien est dans une position de plus en plus difficile : ses marges de manœuvre se réduisent à mesure qu’il perd des alliés. État des lieux.
La présidence de la Tunisie a annoncé mardi la prolongation de l’état d’urgence pour sept mois supplémentaires. Certains parlementaires, qui se sentent exclus des débats relatifs à ce sujet, redoutent sa banalisation et appellent à un meilleur encadrement politique.
Le limogeage du directeur de la sûreté publique par le Premier ministre est le dernier signe en date des tensions qui montent entre le Premier ministre et son ministre de l’Intérieur. Une crispation qui intervient alors que le gouvernement de Youssef Chahed traverse une zone de turbulences.
Dans la lutte pour la libération du pays mais aussi dans celle pour les droits des femmes, une figure emblématique a marqué l’histoire tunisienne : celle de Radhia Haddad. Portrait de cette militante qui n’hésitait pas à tenir tête à Bourguiba.
Quarante-huit Tunisiens qui tentaient de rejoindre clandestinement l’Italie par la mer ont été secourus par la Garde maritime tunisienne, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.
L’affaire du classement de la Tunisie parmi les États non coopératifs en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme est plus obscure qu’il n’y paraît, selon la partie tunisienne. La Tunisie n’est pas un État voyou, se défendent-elles.
Chedly Ayari a été démis de ses fonctions ce mercredi, quelques heures après la décision du Parlement européen de classer la Tunisie parmi les États les plus exposés au blanchiment d’argent. Il devrait être remplacé par Marouane Abassi, un cadre de la Banque mondiale.
Le Parlement européen a voté ce mercredi 7 février l’inscription de la Tunisie sur la liste des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. Un nouveau coup dur qui pourrait avoir des conséquences graves pour l’économie du pays, selon l’ancien ministre de l’Économie tunisien Hakim Ben Hammouda.