Une mère de cinq enfants a tenté de s’immoler pour protester contre l’arrêt d’une aide sociale, la semaine dernière à Sejnane, dans le nord de la Tunisie. Un acte de désespoir qui a mis les habitants de la ville dans la rue ce mercredi.
À cinq mois des élections municipales, Mohamed Tlili Mansri prend les rênes d’une instance qui a eu du mal à élire son dirigeant. C’est sans compter un paysage politique en pleine recomposition.
Al Joumhouri affirme ne plus s’entendre avec le parti au pouvoir, Nidaa Tounes. Un retrait sans véritables conséquences, mais qui dévoile les faiblesses du gouvernement d’union nationale.
Le décès d’un agent de police à la suite d’une attaque terroriste au couteau le 1er novembre à Tunis a poussé dès le lendemain le président Béji Caïd Essebsi à appeler à un examen rapide d’un projet de loi contesté et déjà vieux de deux ans.
Un élu du Front populaire, groupe rassemblant plusieurs partis de gauche, clarifie la situation après des rumeurs de démission du président du groupe parlementaire.
Le syndicat patronal majoritaire, Utica, a menacé de se retirer du pacte politique de Carthage, qui sert de feuille de route au gouvernement depuis l’été 2016, si le projet de loi de finances 2018 était adopté en l’état.
La Banque centrale de Tunisie a émis une proposition visant à réduire le coût des importations, dont le montant dépasserait les 10 millions de dinars. Elle a donc établi une liste de produits jugés superflus et dispensables, dont les préservatifs.
Membre fondateur de Nidaa Tounes, la députée a annoncé qu’elle en briguait la présidence. Quitte à faire de l’ombre à Hafedh Caïd Essebsi, qui a imposé sa mainmise sur le mouvement.
La Tunisie veut réduire son déficit budgétaire en augmentant les impôts et en freinant l’augmentation des salaires l’année prochaine, rapporte Bloomberg.
Le bilan du drame s’alourdit, avec la découverte de 11 dépouilles supplémentaires par la marine tunisienne. Au total, au moins 19 personnes ont perdu la vie lors de cet accident qualifié par le Premier ministre tunisien Youssef Chahed de « catastrophe nationale ».
L’institution européenne vient de valider le versement de la première des trois tranches du Programme d’assistance macrofinancière de 500 millions d’euros en faveur de la Tunisie, validé en 2016. Des fonds affectés au budget général, qui doivent aider le pays à faire face à la crise de balance des paiements qu’il traverse.
En colère après le décès de jeunes de leur région dans une collision entre une embarcation de migrants et un navire militaire, une quarantaine de Tunisiens ont mis le feu au siège de la délégation de Souk Lahad, dans le sud du pays, jeudi 12 octobre.
Il participait à un marathon humanitaire dans le gouvernorat de Nabeul lorsqu’il a fait un malaise. Transporté d’urgence à l’hôpital militaire de Tunis, le ministre tunisien n’a pu être sauvé.
Le Premier Ministre français, Édouard Philippe, a mené sa visite officielle en Tunisie, le 5 octobre, au pas de charge. C’est à la tête d’une importante délégation d’hommes d’affaires et de députés qu’il a effectué son premier déplacement hors de l’Union européenne, placé sous le sceau de la coopération et de l’économie. Il a beaucoup échangé avec le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, et s’est entretenu avec le Président Béji Caïd Essebsi.
D’après le Premier ministre tunisien Youssef Chahed, l’enquête en cours sur Ahmed Hanachi n’a pas révélé de liens avec des groupes « terroristes » en Tunisie. Âgé de 29 ans, ce ressortissant tunisien est l’auteur des coups de couteau, qui ont coûté la vie dimanche à deux jeunes femmes sur le parvis de la gare de Marseille.
La visite à Tunis du locataire de Matignon, qui sera accompagné d’une importante délégation d’entrepreneurs et de décideurs français, sera jalonnée par trois temps forts jeudi et vendredi.
Freiné par sa bureaucratie et une corruption endémique, le pays ne décolle pas dans le classement de compétitivité de Davos. Ces piètres performances ne sont pas sans inquiéter les observateurs économiques, qui regrettent le manque de réactivité des pouvoirs publics.
L’encombrement de l’instruction et le rôle limité du parquet ont créé une chaîne pénale trop longue, qui rend les citoyens suspicieux à l’égard de la justice.
Priorité des priorités, compte tenu des menaces – conflit libyen, émergence du terrorisme –, la sécurisation du territoire impose à l’armée de se moderniser et de se doter d’équipements adéquats.
Cheville ouvrière de l’investissement, notamment extérieur, la haute instance pour l’investissement est le premier interlocuteur des institutions et partenaires étrangers.
L’industrie tunisienne est plongée dans une profonde léthargie. Une manière de résister à la crise que traverse le pays et aux importations de produits équivalents à ceux qu’elle propose.
Dans la ville de Sfax, une institutrice a été humiliée vendredi dernier par des parents d’élèves qui l’accusent de dénigrer les préceptes de l’islam dans sa classe. La société civile met en garde contre les dérives des gardiens de la morale dans le pays.
Inscrite dans la continuité plutôt que dans la rupture, la nouvelle équipe de Youssef Chahed n’en est pas moins sommée de mettre en œuvre les indispensables réformes dont la Tunisie a urgemment besoin, sous peine de sombrer.
Youssef Chahed a obtenu le vote de confiance pour son nouveau gouvernement de l’Assemblée des Représentants du Peuple, le 11 septembre 2017. Découvrez les visages -et les profils- qui plancheront sur la justice, les finances ou la coopération tunisiennes.