Né à Ntungamo en 1944, Yoweri Museveni est président de la République ougandaise depuis 1986. Entre 1967 et 1970, il préside l’University Students African Revolutionary Front (USARF) lors de ses études en sciences et économie, qu’il suit en Tanzanie à l’université de Dar es Salaam. Yoweri Museveni sent son heure venir lorsqu’en janvier 1971, Idi Amin Dada, chef d’état-major de l’armée, renverse le président Milton Obote. Réfugié en Tanzanie, il fonde son propre mouvement, Front for National Salvation (Fronasa), marqué à gauche, anti-Idi Amin et anti-Obote. Il perd l’élection présidentielle de 1980 face à Obote, qui reprend la tête du pays. À la tête de l’Armée de résistance nationale (ARN), la branche armée du Mouvement de résistance nationale (NRM, son parti), il chasse le président Obote du pouvoir pour prendre sa place en 1986. Il sera officiellement élu en 1996, 2001, 2006, 2011, 2016 puis 2021 avec plus de 60 % des voix. Ces dernières années, Museveni a participé à l’ascension politique de son fils, Muhoozi Kainerugaba.
Le président Yoweri Museveni, réélu en février pour un cinquième mandat de cinq ans à l’issue d’un scrutin très controversé, a prêté serment jeudi 12 mai en présence de nombreux chefs d’État africains. Parmi eux, le président soudanais Omar el-Béchir, recherché par la Cour pénale internationale (CPI).
Les médias ont reçu mercredi l’interdiction de suivre la contestation conduite par Kizza Besigye, principal opposant du président Yoweri Museveni. Plusieurs rassemblements de l’opposition ont été dispersés jeudi par la police.
La Cour suprême d’Ouganda a rejeté jeudi un recours contre l’élection du président Yoweri Museveni à la présidentielle du 18 février, faute de preuves soutenant les accusations de votes multiples.
Le marché de l’armement ne connaît décidément pas la crise. L’Afrique n’échappe pas à la règle : si le continent est celui qui importe le moins d’armes au monde, certains pays africains se distinguent par leur achats frénétiques de frégates, sous-marins, et autres hélicoptères de combats.
Le président ougandais Yoweri Museveni a remercié dimanche les Ougandais de l’avoir réélu pour un cinquième mandat à l’issue d’un scrutin dénoncé comme « frauduleux » par des partis de l’opposition, qu’il a qualifiés de « trouble-fêtes ».
Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 30 ans, a été réélu président de l’Ouganda pour un cinquième mandat de cinq ans, a annoncé samedi la Commission électorale.
Le chef de l’État sortant, Yoweri Museveni, est largement en tête de l’élection présidentielle en Ouganda, avec 61,55% des voix sur 83% des bureaux de vote dépouillés, selon les résultats partiels publiés samedi matin par la Commission électorale.
Au pouvoir depuis trente ans, Yoweri Museveni tentera d’obtenir un cinquième mandat de président le 18 février. Avec déjà la quasi-certitude de l’emporter face à une opposition divisée.
Kizza Besigye, opposant historique à Yoweri Museveni, a été brièvement arrêté par la police à Kampala, lundi. Une interpellation qui survient à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle du 18 février.
Des militants ougandais ont mis en garde sur les menaces pesant sur la liberté de la presse, après la fermeture d’une radio qui avait diffusé une interview avec un candidat de l’opposition à la présidentielle du 18 février.
À quelques semaines du scrutin présidentiel prévu le 18 février, le climat politique se tend en Ouganda. L’affaire Christopher Aine, disparu depuis le 17 décembre (la date elle-même est discutée), s’est transformée en un thriller politico-judiciaire qui embarrasse les autorités.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Lundi, lors de la première journée du débat général de la 70e Assemblée générale des Nations unies, quelque onze chefs d’État africains se sont exprimés. Jeune Afrique récapitule les déclarations majeures, qui vont des critiques contre le Conseil de sécurité au rejet des droits des homosexuels.
Assuré d’un troisième mandat, le chef de l’État doit maintenant choisir entre durcir ses positions et tendre la main à l’opposition. Pour que le pays puisse enfin sortir de la crise.
Médiateur dans la crise burundaise, Yoweri Museveni a passé mercredi le flambeau à son ministre de la Défense, après un séjour express à Bujumbura. Avant de quitter la capitale burundaise, le président ougandais a obtenu l’engagement des protagonistes à dialoguer.
Le président ougandais et médiateur de la crise burundaise, Yoweri Museveni, a quitté le Burundi mercredi après-midi comme prévu, 24 heures après son arrivée.
À une semaine de la présidentielle au Burundi prévue le 21 juillet, le président ougandais Yoweri Museveni est arrivé mardi à Bujumbura pour une médiation de la dernière chance.
Le patron de la police ougandaise a interdit à l’ex-Premier ministre Amama Mbabazi, candidat déclaré à la présidentielle de 2016, d’organiser des meetings dans le pays, les déclarant « illégaux ».
L’ancien Premier ministre ougandais, Amama Mbabazi, a annoncé lundi sa candidature à la présidentielle de 2016 en Ouganda. Il devrait y affronter le président sortant, Yoweri Museveni. Son ancien compagnon d’armes pendant 40 ans.
Le général Godefroid Niyombare a annoncé mercredi qu’il destituait le président burundais. La situation reste toutefois confuse à Bujumbura où des tractations sont en cours, tandis que Pierre Nkurunziza tente de rejoindre la capitale burundaise.
Lors d’une émission de radio, le président ougandais Yoweri Museveni, qui dirige son pays depuis 28 ans, a assuré lundi « ne pas être avide du pouvoir » mais « répondre au désir du peuple qui refuse qu’il se retire ».
Il est l’un des vétérans parmi les chefs d’Etat africains et le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986 et en lice pour l’élection de 2016, en est sûr : « l’Ouganda a de la chance » de l’avoir.
L’Afrique est-elle soporifique ? Les responsables politiques s’y endorment de plus en plus souvent en séances publiques. Des scènes « captées » qui ont de quoi faire rire les médias. Ou les faire pleurer, lorsque les sanctions tombent, comme en Ouganda.
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a limogé mercredi le secrétaire général de son parti, Amama Mbabazi, qui reste cependant son Premier ministre. Une décision qui traduirait de potentiels règlements de comptes dans la perspective de la présidentielle de 2016.
L’Ouganda a encore durci sa loi réprimant l’homosexualité. Lundi, le président Yoweri Museveni a signé le texte prévoyant notamment la prison à vie pour les récidivistes ou encore la dénonciation obligatoire des homosexuels. Non sans arrière-pensées.
La loi durcissant la répression contre les homosexuels en Ouganda sera prochainement promulguée par le président Yoweri Museveni. Après quelques semaines de suspense, le chef de l’État a finalement cédé à la pression politique.
Discrets ou flambeurs, élus ou nommés à de hautes fonctions, ambitieux ou modestes, ces trentenaires et quadragénaires sont tous des hommes d’influence.
Au lendemain de la célébration du cinquantenaire de l’Union africaine (UA), les dirigeants des pays de la région des Grands Lacs se sont réunis, dimanche 26 mai, à Addis-Abeba pour mettre en œuvre un accord de paix pour l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ravagé par les milices. Une première depuis la signature de l’accord-cadre en février dernier.