Zacharie Myboto est un homme politique gabonais. Il est l’actuel président de l’Union Nationale, un parti d’opposition créé en 2010. Né le 1er janvier 1938, il fut le secrétaire générale du Parti Démocratique Gabonais (PDG) de 1972 à 1990, tout en étant Secrétaire d’État à la Présidence puis ministre. Il quitte le parti en 2001 et devient un leader de l’opposition. Il a perdu l’élection présidentielle de 2005 face à Ali Bongo, récoltant 6,58 % des voix.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
Au Gabon, si le président sortant n’est pas encore candidat, il ne fait plus de doute qu’il va briguer un troisième mandat. Comment ses équipes ont-elles préparé le terrain ? Et que font ses rivaux pour résister à leurs manœuvres ? La compétition a déjà commencé…
Programme pour la course à la magistrature suprême, enjeux des législatives et des locales, objectifs de la coalition d’opposition Alternance 2023… La présidente de l’Union nationale se tient prête à relever tous les défis.
Paul-Marie Gondjout et Paulette Missambo seront en lice au congrès de l’Union nationale, ce 13 novembre, pour succéder au patriarche. Avec la présidentielle de 2023 en ligne de mire.
Un congrès de l’Union nationale est prévu avant le 15 août prochain à Libreville avec pour point d’orgue, la succession politique de Zacharie Myboto que se disputent ses enfants Chantal et Eric.
Selon les informations de « Jeune Afrique », la succession du président de l’Union nationale, Zacharie Myboto, se jouera entre deux hauts cadres du parti : Paul-Marie Gondjout et Paulette Missambo. JA dévoile les coulisses du duel.
Alors qu’elle devait tenir son congrès du 27 au 29 novembre, l’Union nationale a repoussé l’échéance. Elle n’en prépare pas moins la succession de Zacharie Myboto, qui a confirmé qu’il quitterait la présidence du parti d’opposition.
Figure emblématique de l’opposition, Zacharie Myboto devrait quitter la présidence de l’Union nationale cette année. Il a transmis le virus de la politique à sa fille, mais celle-ci parviendra-t-elle à maintenir l’influence de la famille et à obtenir l’alternance ?
L’opposition gabonaises est en reconstruction, avec en ligne de mire la présidentielle de 2023. Dans le même temps, Jean Ping, qui se considère comme le « président élu » peine à stopper l’hémorragie de ses soutiens.
Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale doit prononcer son discours de politique générale mardi devant la nouvelle Assemblée nationale, où le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) occupe l’écrasante majorité. Une partie de l’opposition s’apprête de son côté à lancer un appel pour une manifestation nationale le 31 mars pour demander une « clarification de la situation constitutionnelle ».
Alors que la stratégie de l’opposition tarde à se dessiner, à quelques semaines des législatives prévues en avril, l’annonce de la candidature de Zacharie Myboto, de l’Union nationale, est une épine de plus dans le pied de Jean Ping. Mais l’opposant n’a pas répondu directement, préférant faire lire un communiqué.
La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
Pas un instant il n’a regretté son choix. Le vice-président de l’Union nationale explique que c’est le pragmatisme qui l’a fait se rallier à Jean Ping. Et qui, aujourd’hui encore, le pousse à prôner le dialogue avec un président dont il conteste la légitimité.
Alors que les législatives doivent se tenir au plus tard en avril 2018, date butoir fixée par la Cour constitutionnelle, certains se préparent déjà à la bataille. Parmi eux : Mike Jocktane, qui s’active à fonder son propre parti, Le Gabon nouveau.
Les défections ne sont pas un phénomène récent et ne constituent pas nécessairement, selon cet observateur de la vie politique gabonaise, un signe inquiétant.
Candidat à l’investiture du Front uni de l’opposition pour la présidentielle 2016 au Gabon, Jean Ping est à pied d’œuvre depuis de nombreux mois. Où en-est-il ? Réponse en trois points.
L’élection présidentielle 2016 est déjà dans toutes les têtes au Gabon. Du côté de l’opposition, l’Union nationale tente de se mettre en ordre de bataille, sans relâcher la pression sur le pouvoir. Interview de son vice-président, Jean Eyeghe Ndong.
À moins de deux ans de l’élection présidentielle, le chef de l’État calme le jeu en autorisant à nouveau le principal parti d’opposition. Reste à voir comment réagiront ses membres les plus radicaux.
Exilé à Niamey, physiquement diminué, le « frère ennemi » d’Ali Bongo Ondimba se mure dans le silence, laissant l’opposition orpheline ou presque. À moins de deux ans de l’élection présidentielle, aurait-il déposé les armes ?
À l’approche de la présidentielle de 2016, entre démissions fracassantes et ralliements enthousiastes, le parti au pouvoir et l’opposition rassemblent leurs camps. Un article publié dans J.A. nº 2796-2797.
Dans le quartier de La Sablière, puissance et argent font bon ménage. Mais les riches demeures abritent parfois des ennemis politiques qui s’épient. Attention au faux pas.
Le 17 décembre, les électeurs gabonais seront appelés à choisir leurs députés. Pour la première fois depuis le scrutin présidentiel de 2009, la majorité se soumet donc au verdict des urnes… Mais sans grand risque tant l’opposition, acculée et laminée, est au bord de l’implosion.
Le Conseil d’État gabonais a rejeté jeudi le recours déposé contre la dissolution d’un des deux principaux partis d’opposition, l’Union nationale, dont André Mba Obame est le secrétaire exécutif.
Zacharie Myboto a été investi pour représenter l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement lors de la présidentielle du Gabon. Plusieurs fois ministre, l’opposant avait perdu la présidentielle de 2005.
Cacique du régime depuis près d’un quart de siècle, Zacharie Myboto est entré en dissidence. On ne sait s’il ira jusqu’à se présenter contre Bongo Ondimba à la prochaine élection présidentielle.