Ce natif d’Hammam Sousse a été le chef de l’État tunisien du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011. Arrivé au pouvoir par un coup d’État contre Habib Bourguiba, il le quittera au bout de 24 ans suite à une révolution populaire. Il est décédé le 19 septembre 2019 à Djeddah, en Arabie saoudite, où il avait trouvé refuge.
Deux mois après le début de la nouvelle vague d’arrestations lancée par le pouvoir – dont celle de Rached Ghannouchi, le 17 avril –, ils sont désormais 28 à être incarcérés. Tous sont des personnalités de l’opposition. Tous inculpés pour des chefs d’accusation graves. Décryptage d’une traque organisée.
Alors que les rumeurs de remaniement gouvernemental se précisent à Tunis, le ministre des Affaires religieuses se trouve au cœur de plusieurs affaires et polémiques.
Nommé à la place d’Othman Jerandi à la suite de l’affaire Bouraoui, le chef de la diplomatie tunisienne est un fidèle du président. Et ne rechigne pas à se montrer offensif quand il le juge nécessaire.
La vague d’arrestations d’opposants et de représentants de la société civile se poursuit. Lundi soir, lors de la rupture du jeûne, c’est le chef du parti islamiste et ancien président du Parlement qui a été appréhendé.
Dans le tome III de ses Mémoires, l’ancien opposant et député social-démocrate Saïd Sadi nous replonge dans une période charnière de l’histoire contemporaine de l’Algérie.
La première attaque militaire étrangère contre la toute jeune Tunisie indépendante a eu lieu en 1958, et ce sont les Français qui l’ont lancée. Motif : le soutien apporté par Tunis à l’Armée de libération nationale (ALN) algérienne.
Port de pêche, station balnéaire des Tunisois, foyer historique d’une forte communauté juive, La Goulette n’est plus que l’ombre d’elle-même. Reste la nostalgie d’un âge d’or que la plupart des visiteurs actuels n’ont pas connu.
Après un vote sévère du Parlement de l’UE, Tunis accueillait ce lundi le commissaire européen Paolo Gentiloni, venu l’assurer du soutien de Bruxelles. Difficile de s’y retrouver…
Le limogeage par Kaïs Saïed de Makram Ben Mna, président de la commission de conciliation pénale, scelle-t-il l’échec du dispositif imaginé par le chef de l’État pour récupérer des fonds détournés ?
Les propos aussi inexplicables qu’inacceptables du président tunisien sur les migrants subsahariens ont gravement terni l’image de la Tunisie en Afrique. Et au-delà.
Profondément choqué par les propos polémiques du chef de l’État tunisien sur les migrants subsahariens, Moncef Marzouki, le premier président post-Ben Ali, ne mâche pas ses mots.
L’Assemblée tunisienne issue des dernières législatives a siégé pour la première fois ce lundi 13 mars. Nouveaux élus, nouvelles règles constitutionnelles, nouveaux pouvoirs… et beaucoup d’approximations.
Africaine, la Tunisie ? Les propos polémiques que son président, Kaïs Saïed, a tenus le 21 février ont pu semer le doute. Sa géographie, son histoire, sa culture et ses valeurs disent pourtant, et sans équivoque, son africanité.
Dans une déclaration au vitriol, Taoufik Charfeddine a traité les journalistes et les syndicalistes de « traîtres ». Avant d’appeler les Tunisiens à soutenir le chef de l’État.
Ce premier long-métrage du réalisateur tunisien Youssef Chebbi a obtenu la plus prestigieuse des récompenses du Fespaco ce samedi 4 mars. Le film est une allégorie sur la révolution, dans un brasier où se mêlent mystique et mystère.
Dans « Horizon Carthage », l’universitaire Kaïs Mabrouk a réuni les contributions de plusieurs dizaines de représentants de la jeunesse tunisienne sur les moyens à mettre en œuvre pour rendre au pays sa stabilité et son rayonnement. Une réflexion moderne, mais avec en arrière-plan le souvenir de l’âge d’or carthaginois.
Si le profil des hauts responsables arrêtés ces derniers jours n’étonne pas forcément, le flou autour des faits qui leur sont reprochés et la procédure employée, pour le moins expéditive, sidèrent et inquiètent.
La série d’arrestations de cadres politiques et de magistrats survenue ce week-end a alimenté les rumeurs les plus folles. Ce lundi, cinq personnes étaient encore interrogées, et devaient répondre d’accusations sans lien les unes avec les autres.
Il y a dix ans, le 6 février 2013, Chokri Belaïd était assassiné. L’un de ses proches, l’avocat Naceur Aouini, revient sur les jours qui ont suivi la mort du leader de gauche et raconte le combat mené, depuis, pour identifier et faire condamner les coupables.
En Tunisie, Kaïs Saïed, le chef de l’État, et sa première opposante, Abir Moussi, ne seraient-ils que les deux faces d’une même médaille ? Tous deux juristes et bêtes noires des islamistes, ils tentent d’incarner la rupture avec le régime Ben Ali, dont ils ont pourtant été proches.
Le neveu de Leïla Trabelsi, emprisonné depuis 2011, a déposé une demande de conciliation pénale économique. Une partie de son amende devrait participer au financement d’entreprises communautaires.
Douze ans après la révolution qui a précipité la chute de Ben Ali, le processus de démocratisation reste inabouti. Des milliers de personnes ont manifesté à Tunis ce 14 janvier pour exprimer leur mécontentement. Éclairage du sociologue Mohamed Jouili.
Récupérer l’argent détourné sous Ben Ali ou depuis 2011 pour l’affecter à des projets de développement. C’est le but de la « conciliation pénale » mise en place par le président tunisien, mais dont le cadre juridique inquiète déjà.
1952, 1978, 1980, 1984, 2008… et bien sûr 2011. Dans l’histoire récente du pays, le début de l’année a souvent été une période « chaude » sur le plan politique. Tous les ingrédients semblent aujourd’hui réunis pour que 2023 confirme la règle.
Depuis bientôt douze ans, Leila Ben Ali vit un exil doré en Arabie saoudite. Désormais veuve et grand-mère, elle est toujours visée par la justice tunisienne, même si la haine que lui vouaient ses concitoyens s’est un peu émoussée.
Ce magistrat est à la tête de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), qui a supervisé le déroulement des dernières législatives, dont le premier tour a eu lieu le 17 décembre.
Toutes ont été premières dames et connu la vie de palais. Souvent dans l’ombre, elles ont exercé leur influence en coulisse auprès de leur époux. Et connu des fortunes diverses jusqu’à, pour certaines, tomber en disgrâce.
Présent à Djerba pour le Sommet de la Francophonie, le président français a appelé son pair tunisien à la vigilance tout en lui réaffirmant son soutien. Une position ambiguë que les opposants à Kaïs Saïed n’apprécient guère.
Alors que le pays traverse une période d’incertitude politique et économique, certains tentent de réhabiliter les unions multiples, interdites depuis des décennies. Un débat régressif.