Ce natif d’Hammam Sousse a été le chef de l’État tunisien du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011. Arrivé au pouvoir par un coup d’État contre Habib Bourguiba, il le quittera au bout de 24 ans suite à une révolution populaire. Il est décédé le 19 septembre 2019 à Djeddah, en Arabie saoudite, où il avait trouvé refuge.
« Gangs of Maghreb » (3/3). Patron de la pègre tunisoise, le frère de l’ex-président tunisien était chargé, au sein de la « Couscous Connection », de blanchir l’argent issu d’un trafic international d’héroïne.
De Habib Bourguiba à Béji Caïd Essebsi en passant par l’ère Ben Ali, ils ont toujours été associés à la prise de décision au sommet du pouvoir. Aujourd’hui, les réseaux sahéliens tentent de continuer à peser, dans un contexte politique volatil.
Dans ses Mémoires, qui paraissent le 3 novembre aux éditions du Rocher, le fondateur de « Jeune Afrique » nous fait revivre des épisodes centraux de l’histoire africaine et explique les positions qu’il a prises et a fait prendre à Jeune Afrique. Un livre empreint d’une forte charge émotionnelle pour la journaliste et historienne franco-tunisienne Sophie Bessis.
« Que sont devenues les figures du clan Trabelsi ? » (3/3). Jadis pivot des folles nuits tunisoises, Imed Trabelsi, 47 ans, ne nourrit plus beaucoup d’espoir d’être libéré un jour.
« Que sont devenues les figures du clan Trabelsi ? » (2/3). Une véritable anguille. Le frère cadet de Leïla Ben Ali, qui avait réussi à quitter son pays in extremis le 14 janvier 2011 à l’aube, a su déjouer toutes les demandes d’extradition des autorités tunisiennes.
« Que sont devenues les figures du clan Trabelsi ? » (1/3). Entre les rumeurs de remariage avec un prince saoudien, les frasques de sa fille Nesrine et de son désormais ex-mari le rappeur K2 Rhym, l’exil doré de Leïla Ben Ali prend parfois les allures de chronique people.
Et une peine de plus pour un membre du clan Trabelsi. Le 14 octobre, Imed Trabelsi, neveu de l’épouse du dictateur déchu, a été condamné à huit ans de prison pour avoir obtenu illégalement un bénéfice. Retour sur la trajectoire des membres les plus emblématiques de la belle famille de Zine el Abidine Ben Ali, depuis la chute de ce dernier il y a plus de dix ans.
Plusieurs dirigeants du Parti destourien libre (PDL) écartés par sa présidente, Abir Moussi, demandent à être réhabilités. La présidente de la formation, héritière de l’ancien régime, leur a répondu par voie d’huissier.
Béchir Ben Yahmed, le fondateur de « Jeune Afrique » décédé le 3 mai à l’âge de 93 ans, a tissé des relations étroites avec de nombreux chefs d’État africains durant ses soixante ans de carrière.
Fondateur de Jeune Afrique et de La Revue, observateur et éditorialiste engagé, BBY a été un témoin privilégié de tous les soubresauts de l’Afrique et du Moyen-Orient. Il s’est éteint le 3 mai à Paris.
« Premières dames du monde arabe » (3/3). L’épouse du président Kaïs Saïed fait preuve d’une discrétion absolue. Une position qui détonne avec celle des épouses des précédents chefs de l’État tunisien.
La polémique enfle autour de l’Union internationale des savants musulmans-Tunisie, filiale de l’organisation fondée par le prédicateur Youssef al-Qaradawi. Représente-elle un danger en matière de sécurité et d’enseignement ? Quels sont ses liens avec Ennahdha et avec les Frères musulmans ? Enquête.
Fumer un joint peut valoir une peine de trente ans de prison en Tunisie. Ce qui est arrivé à trois jeunes, condamnés le 20 janvier. Un verdict qui relance le débat sur la répression de la consommation de cannabis.
Le Conseil de l’Union européenne a retiré, le 25 janvier, quatre noms de la liste des proches de l’ex-président dont les avoirs sont gelés sur son sol. Décryptage.
Dix ans après après le renversement du régime de Ben Ali, les Tunisiens font face à une économie en berne et un chômage exponentiel. Mais la révolution a aussi eu du bon.
Il y a dix ans, jour pour jour, Zine el-Abidine Ben Ali quittait le pouvoir après 23 ans de règne. La correspondante de JA à Tunis Frida Dahmani revient sur cette folle journée où la Tunisie a basculé.
Le rappeur K2 Rhym, ex-époux de Nesrine Ben Ali, prépare-t-il sa reconversion dans la politique ? Ses interventions médiatiques et ses actions caritatives rappellent le précédent Nabil Karoui…
Des universités délivrent des titres honorifiques à des personnalités étrangères parfois contestables. Au risque de susciter l’ironie lorsque la roue politique tourne.
La demande d’extradition par les autorités tunisiennes de Belhassen Trabelsi, beau-frère du président Zine el Abidine Ben Ali, est examinée par le tribunal d’Aix-en-Provence ce 24 juin.
Avec une gouaille et une insolence certaines, la présidente du Parti destourien libre (PDL) cloue au pilori ses adversaires et gagne en popularité de manière spectaculaire. Une montée en puissance rendue possible notamment grâce à son réseau.
L’ancien Premier ministre Hamed Karoui (1989-1999), l’un des derniers témoins des étapes clés de la Tunisie depuis l’indépendance, est décédé à Tunis ce 27 mars. Il avait 92 ans.
L’ancien Premier ministre de Ben Ali et artisan du coup d’État médical du 7 novembre, Hédi Baccouche, est décédé dans sa 90e année, dans son Sahel natal.
Ma position est d’accorder un préjugé favorable au nouveau président Kaïs Saïed, qui reste encore largement une « énigme », et, d’ici à six mois, de le juger sur ses actes. L’on connaît en revanche l’état de la Tunisie et la nature de la Constitution dont il hérite. Et là, l’analyse la plus optimiste conduit à un pronostic très réservé.
L’ancien président s’est éteint le 26 septembre à l’âge de 86 ans. Son amitié avec Omar Bongo Ondimba ou Mohammed VI, ses liens parfois douteux avec les réseaux de la Françafrique, son refus de la guerre en Irak, qui lui valut une grande popularité dans le monde arabe… Que retenir de son héritage ?
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, décédé jeudi, a été enterré samedi dans la ville sainte musulmane de Médine dans l’ouest de l’Arabie saoudite, ont rapporté des témoins.
L’ancien président tunisien, vient de s’éteindre à l’âge de 83 ans alors qu’il se trouvait en exil forcé après avoir été chassé du pouvoir par le mouvement populaire de 2011. Retour sur le parcours de cet ancien protégé de Bourguiba, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un « coup d’État médical » pour ne plus le lâcher pendant 23 ans.
Les réactions au décès en Arabie saoudite de Zine El Abidine Ben Ali, l’ex-chef de l’État tunisien chassé du pouvoir par la révolution de 2011, sont contrastées, entre les regrets des anciens opposants que les poursuites engagées contre l’ancien président n’aient pas été menées à leur terme, et les nostalgiques de son régime qui saluent la disparition d’un homme d’État.
En 1997, près la mise à niveau de l’économie, le président Ben Ali, qui fêtait alors le dixième anniversaire de son accession au pouvoir, affirmait vouloir favoriser l’affermissement de la démocratie.
En août 1994, Jeune Afrique avait publié une l’intégralité d’un entretien qu’avait accordé Zine el-Abidine Ben Ali, décédé ce jeudi 19 septembre, au quotidien britannique Financial Times.