Ce natif d’Hammam Sousse a été le chef de l’État tunisien du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011. Arrivé au pouvoir par un coup d’État contre Habib Bourguiba, il le quittera au bout de 24 ans suite à une révolution populaire. Il est décédé le 19 septembre 2019 à Djeddah, en Arabie saoudite, où il avait trouvé refuge.
En août 1994, Jeune Afrique avait publié une l’intégralité d’un entretien qu’avait accordé Zine el-Abidine Ben Ali, décédé ce jeudi 19 septembre, au quotidien britannique Financial Times.
L’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a été hospitalisé en Arabie saoudite, où il vit en exil depuis sa chute en 2011. Pour la première fois, son entourage reconnaît qu’il est « malade ».
Majoritairement originaires du Sahel après l’indépendance, les dirigeants tunisiens, depuis la révolution de 2011, proviennent de plus en plus de la capitale Tunis. Les candidats à l’élection présidentielle de dimanche ne dérogent pas à cette nouvelle tendance. Avec quelle conséquence sur le vote ? Analyse.
Alors que les Tunisiens sont appelés aux urnes pour les scrutins présidentiel et législatifs, jamais, depuis son entrée en démocratie en 2011, le pays n’a connu de telles incertitudes.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente cinq choses à savoir sur les principaux prétendants.
La France muscle sa législation sur la restitution des avoirs issus de la corruption transnationale. Reste à garantir leur traçabilité afin qu’ils soient rendus à qui de droit.
Le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet à l’âge de 92 ans. De son engagement pour l’indépendance à sa présidence « progressiste » au bilan contesté, en passant par ses responsabilités au début de l’ère Ben Ali, retour sur le parcours d’un homme qui illustre plus de soixante ans de vie politique tunisienne.
Ex-présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne, plusieurs fois ministre et première femme à diriger la Cour des comptes, Faïza Kéfi (ancienne Benaliste, aujourd’hui au comité exécutif de Nidaa Tounes préside le comité technique du Dialogue sociétal.
Abir Moussi est l’un des principaux empêcheurs de tourner en rond de la scène politique tunisienne. Mais cette nostalgique de Ben Ali ne veut pas se contenter d’un rôle de vigie « destourienne ». Entretien.
Une offensive armée contre un relais de radio-télévision à Gafsa (Sud-Ouest), deux attentats à Tunis et l’hospitalisation d’urgence du chef de l’État, Béji Caïd Essebsi, ont fait du jeudi 27 juin une journée folle en Tunisie, entre panique, émotions contradictoires et rumeurs.
Mounir Ben Salha, avocat de Zine el Abidine Ben Ali, avait laissé planer le suspense mardi soir en annonçant que l’ex-président s’adresserait aux Tunisiens. Plutôt qu’une intervention orale, il s’est finalement contenté de publier le lendemain sur sa page Facebook une lettre attribuée à l’exilé de Riyad.
Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien dictateur Zine el Abidine Ben Ali, a obtenu sa libération devant la justice française, sans pouvoir quitter la France avant l’examen d’une demande d’extradition de la Tunisie, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Pour lutter contre la corruption, l’Algérie, comme la Tunisie avant elle, a lancé une grande purge au sein des milieux d’affaires. Décryptage de Malik Boumédiène, maître de conférences et spécialiste des transitions démocratiques dans la région.
Belhassen Trabelsi, mis en examen pour « faux aggravé et blanchiment en bande organisée », a obtenu jeudi sa remise en liberté sous contrôle judiciaire par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.
Les prémices de la révolution tunisienne de 2011 s’exposent au musée du Bardo (Tunis) jusqu’au 31 mars. Dans un lieu qui porte encore l’empreinte de la première attaque terroriste ciblant la sphère publique en 2015, un collectif de la société civile se soucie de préserver la mémoire d’un tournant historique déjà entaché d’oubli.
Turbulences en Algérie et en Libye ou stabilité relative au Maroc font de la Tunisie un pivot du sort du Maghreb. Aussi l’année 2019 sera-t-elle cruciale pour le pays et ses 12 millions d’habitants, mais également pour ses partenaires européens, qui doivent persévérer dans une confiance exigeante.
Elle vante l’ancien régime, fustige la révolution et jure d’éradiquer l’islamisme. A priori bien placée dans les sondages, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, est une énigme. Portrait.
Alors que la Tunisie a demandé l’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-président Zine el Abidine Ben Ali, et que son arrestation en France soulève de nombreuses questions, la requête n’aurait que « peu de chances d’aboutir ». Explications.
La Tunisie réclame l’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex président Zine el Abidine Ben Ali, à la suite de son arrestation en France après des années de cavale, a indiqué dimanche 17 mars le ministère de la Justice.
En Afrique comme ailleurs, la politique est un métier à risque où, comme le disait Mandela, « l’option prison fait partie du contrat », que ce soit avant ou après le pouvoir, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Que nous réserve 2019 sur le terrain judiciaire ?
La Primature a-t-elle demandé à l’Union européenne (UE) la levée du gel des avoirs de Marwan Mabrouk, homme d’affaires et ex-gendre de Ben Ali ? C’est en tout cas ce que prétend l’ONG I Watch Tunisie. Visiblement embarrassés, les ministères ne se sont pas prononcés officiellement.
Sans grand apparat mais en présence d’experts internationaux, l’Instance vérité et dignité (IVD) a tenu à marquer la fin de sa mission en présentant son bilan, vendredi 14 et samedi 15 décembre à Tunis.
Ahmed Friaa, ministre de l’Intérieur lors des premiers jours de la révolution, se prépare à être rejugé par la justice transitionnelle, dans une affaire pour laquelle un non-lieu avait déjà été prononcé en 2012. Un fait juridique rare, qui suscite de vifs débats dans le pays.
La révolution tunisienne a eu pour effet de libérer la parole, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Une brèche dans laquelle se sont engouffrés les provocateurs de tout poil. Tour d’horizon.
À 70 ans, Kamel Morjane, ministre de la Défense puis des Affaires étrangères sous Ben Ali, dirige toujours le parti Al Moubadara, qui figure parmi les signataires de l’accord de Carthage.