Ce natif d’Hammam Sousse a été le chef de l’État tunisien du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011. Arrivé au pouvoir par un coup d’État contre Habib Bourguiba, il le quittera au bout de 24 ans suite à une révolution populaire. Il est décédé le 19 septembre 2019 à Djeddah, en Arabie saoudite, où il avait trouvé refuge.
Face à un horizon bouché, les habitants du berceau de la révolution multiplient grèves et blocages pour contraindre la puissante compagnie des phosphates à embaucher. Problème : le modèle de développement régional fondé sur l’or blanc a sans doute fait son temps…
Un Tunisien apparemment mécontent de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a escaladé ce jeudi l’un des principaux monuments de Tunis pour exiger que Barack Obama reste à son poste. Selon le ministère de l’Intérieur, il était en état d’ivresse.
Dans la nuit du 7 novembre 1987, un petit groupe d’hommes menés par le Premier ministre Zine el-Abidine Ben Ali déposent le président Habib Bourguiba en invoquant sa « sénilité ». Ils inventent du même coup le concept de coup d’état « médical ».
Halima Ben Ali, la fille cadette de l’ancien Président Zine el-Abidine Ben Ali et de son épouse, Leïla, vient de terminer des études de droit à Dubaï et a prêté serment pour devenir avocate.
Après un nouveau blocage dû à un mouvement social, le site de production de phosphate de Metlaoui, dans le centre de la Tunisie, a retrouvé une activité normale. Il appartient à la Compagnie des phosphates de Gafsa, l’un des principaux employeurs de la région.
C’est un homme de culture qui, à partir du 10 septembre, assumera la fonction d’ambassadeur de France à Tunis. Son objectif : accompagner le pays dans sa transition démocratique. Rencontre.
« Non à la réconciliation ! » ont scandé lundi des centaines de manifestants tunisiens sur l’avenue Habib Bourguiba, en marge des célébrations de la fête de la République tunisienne. Des mouvements comparables ont eu lieu dans une dizaine d’autres villes.
Alors que la révolution aurait dû lui donner des ailes, le camp progressiste vit un douloureux crépuscule. Divisé, souvent archaïque et incapable de changer de logiciel, il a été supplanté par les islamistes dans les classes populaires. Décryptage d’une faillite.
Symbole extravagant du clientélisme et des passe-droits en vigueur sous le régime de Ben Ali, la Banque franco-tunisienne est au cœur d’un imbroglio judiciaire international depuis vingt-sept ans. Enquête sur un scandale qui pourrait coûter très cher aux contribuables.
Communautés, associations, activistes, personnalités politiques, ou encore proches de victimes : tous avaient jusqu’au 15 juin pour déposer leurs dossiers auprès de l’Instance vérité et dignité créée en décembre 2013 afin de traiter les préjudices commis sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali.
Le président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, en exil en Arabie saoudite depuis 2011, aurait engagé des poursuites judiciaire à l’encontre de la chaîne Attessia TV pour diffamation et usurpation d’identité, selon une information de Mosaïque FM rendue publique ce vendredi. Cette plainte intervient à la suite de la diffusion de la caméra cachée « Allô Jeddah » qui fait le buzz en Tunisie depuis quelques jours.
Des sources judiciaires canadiennes ont indiqué mercredi que Belhassen Trabelsi, le beau-frère de l’ancien président tunisien Ben Ali, qui s’était réfugié à Montréal dans la foulée du printemps arabe, est introuvable alors qu’il devait être expulsé vers la Tunisie.
Belhassen Trabelsi, beau frère de Ben Ali, s’apprêterait à rentrer en Tunisie le 3 juin, selon le quotidien tunisien « Al Chourouk » et des sources proches de la présidence de la République.
« 500 000 » dinars, soit 227 000 euros. Tel est le montant que Rita Adam, ambassadrice de Suisse à Tunis, a remis au chef du contentieux de l’État tunisien le 30 mai à l’occasion d’un colloque international à Gammarth, près de Tunis.
Chantre du dépassement de la querelle entre modernisme et islamisme, cet intellectuel engagé signe un livre où il esquisse des pistes pour sortir de ce clivage à ses yeux obsolète.
L’ancien secrétaire général d’Al Massar, Ahmed Brahim, est décédé jeudi à l’âge de 69 ans des suites d’une maladie chronique. Le monde politique tunisien est en deuil.
Cinq ans après la révolution, la corruption gangrène plus que jamais tous les secteurs de la vie publique. Enquête sur une infection galopante. Et sur les moyens d’en guérir.
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, en exil en Arabie saoudite depuis 2011, a été condamné par contumace à dix ans de prison pour « abus de pouvoir ».
Intervenant sur une radio tunisienne, le porte-parole du gouvernement a clairement dit qu’il souhaitait le retour du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, en évoquant le besoin pour le peuple tunisien de lui pardonner. Des propos qui font scandale
Déclenchée dès le lendemain de la révolution, la chasse aux biens mal acquis du clan Ben Ali-Trabelsi n’aura pas été aussi fructueuse qu’escompté, notamment à l’étranger. Histoire d’un flop.
Ce professeur de droit public à la faculté des sciences juridiques de Tunis a été membre de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution.
Le premier long-métrage de la Tunisienne évoque une jeunesse subversive en lutte contre un régime oppresseur et une présence islamiste étouffante. Une réussite !
Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, 17 décembre 2010. Un jeune marchand ambulant, Mohamed Bouazizi, éreinté par la précarité et les brimades policières, s’immole par le feu.
Depuis sa création, en 1956, l’armée tunisienne a été maintenue hors du champ politique. Habib Bourguiba, premier président de la République et commandant en chef des forces armées, a toujours considéré que la Tunisie n’avait pas besoin de se doter d’une armée pléthorique et bien équipée comme le sont celles des pays voisins.
Alors que la sécurité des chefs d’État vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Trente-deux jours. C’est le temps qu’aura duré la grève de la faim entamée il y a dix ans, le 18 octobre 2005, par huit figures de la scène politique et de la société civile tunisiennes.
Dès le 17 janvier 2011, trois jours après la fuite de Ben Ali, une Commission nationale d’établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption était créée et confiée à Abdelfattah Amor, spécialiste en droit public.