S’appuyant jusqu’à présent sur la diplomatie et le soft power pour peser sur le continent, l’Arabie saoudite entend désormais y prendre des positions économiques. Autant pour défendre sa place sur la scène internationale qu’assurer son avenir dans l’après-pétrole.
À l’heure où les navires de pêche européens ont quitté les eaux sénégalaises, plusieurs accords subsistent entre Bruxelles et une poignée d’États africains. Tour d’horizon des concernés et des retombées économiques offertes par ces contrats.
Quelques mois après avoir mené à bien la fusion de deux syndicats patronaux, l’homme d’affaires de 58 ans vient de boucler le rachat par son groupe de deux minoteries de Somdia. Deux fronts pour lesquels il a pu s’appuyer sur des proches.
En 2023, la Côte d’Ivoire a importé l’équivalent de 64 millions de dollars de vin. L’essor de la classe moyenne, couplé à une évolution des habitudes de consommation, font du pays le premier importateur du continent.
Le groupe dirigé par Mostafa Terrab vient d’enregistrer un revers dans une bataille juridique qui l’oppose à Mosaic, aux États-Unis. Une bataille démarrée durant la première présidence Trump.
En amont du démarrage de la campagne de commercialisation des graines, les autorités multiplient les mesures de soutien à un secteur clé de l’agriculture du pays mais qui connaît des difficultés.
Alors que les raisons de l’arrestation d’Abdelaziz Makhloufi, dirigeant du principal exportateur d’huile d’olive de Tunisie, demeurent floues, le secteur subit déjà des contrecoups, à quelques jours du début de la récolte d’olives, qui s’annonce cette année faste.
L’INTERVIEW ÉCO – Basé à Abidjan, le directeur régional de la filiale du groupe singapourien dévolue aux activités agro-industrielles revient sur la cession de 35 % d’Olam Agri à un groupe saoudien. Une transaction qui, selon lui, permet à cette entité de se développer plus vite.
La création de ces plateformes rassemblant tous les acteurs d’une filière, stratégie héritée de la présidence de Macky Sall et reprise par l’exécutif de Bassirou Diomaye Faye, doit permettre au Sénégal d’enclencher une révolution agro-industrielle qui favorise la transformation locale. Mais, pour l’heure, le bilan est mince.
Depuis la mort de son père, Mohamed Karim Lamrani, ancien patron emblématique d’OCP et six fois Premier ministre de Hassan II, cette grande figure marocaine des affaires dirige un empire présent au Maroc, au Gabon et, désormais, en France.
Le défi initial était de taille : créer une filière complète dans un pays où tout était à faire. Et s’il a fallu près de dix ans à l’entreprise laitière pour atteindre la rentabilité, désormais, forte de ce succès, elle voit plus loin.
La percée de l’entrepreneur ivoirien dans la transformation de l’or brun illustre le dynamisme du secteur, en réponse à la volonté des autorités d’accroître la valeur ajoutée produite localement.
Le général Abdourahamane Tiani a décidé d’interdire les exportations de riz et de céréales, sauf vers ses voisins de l’AES. Une mesure prise pour « protéger l’approvisionnement du marché intérieur ».
En rachetant les actifs du groupe Castel au Cameroun et au Congo, le patron des patrons camerounais s’impose comme le leader du marché de la farine dans son pays. Une montée en puissance qui n’est pas sans risques.
L’alliance avec un grand transformateur malaisien doit permettre au CCC, le régulateur du secteur du cacao en Côte d’Ivoire, de monter en puissance sur la transformation des fèves. Un partenariat stratégique qui interpelle dans le monde de l’or brun.
Selon nos informations, le fondateur du leader sénégalais de l’aviculture, Babacar Ngom, envisage de céder le contrôle de son groupe à l’américain Seaboard, géant de la minoterie en Afrique. Un mouvement pour sortir ce fleuron ouest-africain de l’agro-alimentaire d’une mauvaise passe.
Six ans après avoir été visée par une campagne hostile sur les réseaux sociaux, la société Les Eaux minérales d’Oulmès, filiale du géant marocain Holmarcom, dirigé par Mohamed Hassan Bensalah, se retrouve malgré elle au cœur d’une polémique.
Après une année où les cours mondiaux ont atteint des sommets, le kilo a été fixé à 1 800 francs CFA (2,7 euros), un montant record accueilli de manière mitigée par certains producteurs.
Via sa filiale Teralys, le fonds d’investissement s’apprête à racheter le fabricant italien de pâte à tartiner Nutkao, implanté en Europe, aux États-Unis et au Ghana. Une opération qui confirme son appétit pour l’agrobusiness.
À la faveur d’une décision du producteur américain Mosaic, le géant marocain des phosphates entrevoit une détente sur l’imposition de droits de douane à ses exportations.
Le Ghana a décidé d’augmenter de 45 % le prix des fèves, une façon d’inciter les agriculteurs à investir dans leurs exploitations, ce qui pourrait atténuer la pénurie de l’offre mondiale.
En visite au Nigeria, le milliardaire et fondateur de Microsoft a vanté le recours aux organismes génétiquement modifiés pour résoudre la crise alimentaire actuelle et a répondu à ceux qui s’inquiètent des risques liés aux aliments issus des semences de nouvelle génération.
La France enregistre une récolte « catastrophique » de blé en 2024, en raison des fortes pluies. Ses capacités de vente au Maroc, à l’Algérie et à la Tunisie, ses clients traditionnels, sont donc très diminuées.
Rita Maria Zniber initie d’importants changements au sein du board de son groupe et s’entoure de nouveaux profils. Parmi eux, une ancienne cadre du géant OCP et une ex-haut cadre de Saham Finances. Une condition sine qua non pour mener à bien le projet d’ouverture de capital de son holding.
L’exploitation du kévazingo suspendue depuis 2018 par souci de préservation environnementale est relancée pour « stimuler le développement des régions forestières ».
Deuxième producteur mondial de gomme d’acacia, le Tchad bénéficie de la hausse des cours, liée à la guerre au Soudan voisin. Mais pour satisfaire la demande mondiale de cette matière première essentielle pour les industries agroalimentaire et pharmaceutique, il doit se donner les moyens d’accroître ses récoltes.
Face à l’augmentation du trafic illégal de cacao ivoirien vers la Guinée et le Liberia, la Côte d’Ivoire a décidé de s’attaquer directement aux contrebandiers pour mettre fin à ces pratiques.
Le Cocobod, régulateur de la filière cacao au Ghana, a décidé de ne pas recourir à une facilité de prêt pour la prochaine campagne agricole. Objectif escompté : réaliser une économie de 150 millions de dollars en paiement d’intérêts.