Meilleure rémunération des planteurs, traçabilité, nouveaux marchés, protection de la forêt, lutte contre le travail des mineurs… Yves Brahima Koné multiplie les efforts pour consolider et réformer la filière.
Des changements et potentiellement des tensions se dessinent dans le top management du premier groupe privé algérien, alors que son fondateur et dirigeant historique a annoncé, mi-avril, sa retraite prochaine.
La démission du dirigeant français vient d’être officialisée. De nombreuses défaillances ont conduit à un audit de sécurité dans l’entreprise et précipité le départ du représentant du groupe Castel au Cameroun.
Le groupe singapourien Valency International, qui a décroché des financements norvégiens et finlandais pour augmenter la capacité ivoirienne de transformation d’anacarde, n’est pas le seul à parier sur le développement du secteur.
En discussion pour s’implanter en Algérie, la célèbre chaîne de poulet frit maintient son rythme d’ouverture de restaurants sur le continent. Malgré l’érosion du pouvoir d’achat et la forte concurrence locale, le groupe américain a confiance en sa recette pour rester numéro un.
Le groupe français vient de lancer les activités de la Compagnie fermière camerounaise (CFC). Pas de quoi inquiéter le leader historique qui continue d’accroître ses capacités.
La flambée du cours des matières premières, dont celui de l’huile de palme, donne de l’air aux producteurs locaux en Afrique de l’Ouest, notamment à Palmci, la filiale du groupe ivoirien Sifca.
Selon les projections de l’institution, la hausse du prix des produits de base provoquée par la guerre en Ukraine sera sensible durant les deux prochaines années. Et pourrait se faire sentir encore plus longtemps si le conflit perdurait.
Malgré une production en-dessous des attentes, la Compagnie sucrière sénégalaise reste à l’offensive. Le groupe du milliardaire français Jean-Claude Mimran veut même étendre son activité à d’autres secteurs, dont la production d’énergie. Décryptage.
Spécialiste de l’industrie sucrière, le Marocain Hassan Mounir a été promu à la tête de Cosumar. Deux ans après la crise du Covid-19, et quelques mois après avoir amorcé sa diversification à l’international, le leader chérifien entame une nouvelle période riche pleine de défis.
Organisation des filières, hausse de la production, sources de financement, bourse de matières premières… Il existe des solutions, du Bénin au Sénégal en passant par le Ghana, pour muscler le secteur agricole ouest-africain.
Annoncées en novembre 2021 et en voie de finalisation, les acquisitions de Distell et de Namibia Breweries traduisent l’affermissement des ambitions africaines du géant néerlandais face à la concurrence.
Sorgho, millet, fonio, manioc… De nombreuses céréales ou légumineuses cultivées en Afrique pourraient permettre de se passer du blé russe ou ukrainien. Objectif : éviter les pénuries alimentaires, qui guettent le continent.
L’accord entre les deux groupes prévoit l’entrée de Salic au capital de l’une des filiales du singapourien, Olam Agri. Il intervient alors qu’Olam, très présent sur le continent, est en train de réorganiser ses activités.
L’initiative Food on Agriculture Resilience Mission (Farm), présentée par Emmanuel Macron, vise à augmenter la production de blé dans certains pays et à mettre en place un système de solidarité internationale.
Si les échanges commerciaux entre le tigre asiatique et le continent sont au beau fixe, le transfert de technologies n’est pas au rendez-vous, contrariant les ambitions de transformation locale du continent.
La décision, qui a nécessité l’approbation du président Paul Biya, a fait l’objet d’intenses négociations avec les boulangers et meuniers. Sera-t-elle suffisante alors que la pression inflationniste s’accroît ?
Cette enveloppe permettrait d’éviter des pénuries alimentaires en Afrique, en permettant le développement du secteur agricole, selon la banque panafricaine.
L’interdiction d’exportation du sucre, et bientôt sa possible pénalisation, pourrait porter un coup rude à Cevital, première entreprise privée du pays.
Le gouvernement assure avoir assez de réserves pour « satisfaire tous les besoins des citoyens de manière régulière ». Est-ce le cas ? La réponse en chiffres.
Le géant des phosphates annonce la création d’une coentreprise avec une filiale de l’un des plus puissants groupes industriels américains. Objectif : développer la production d’engrais du complexe du port de Jorf Lasfar.
L’entreprise agro-financière nigériane Tingo va nommer un nouveau DG et entrer à la Bourse de New York. Son fondateur Dozy Mmobuosi dévoile ses ambitions à The Africa Report/Jeune Afrique.
Mangues qui pourrissent sur place en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée, oignons du Sénégal mal conservés et invendables… Il existe pourtant des recettes pour améliorer le stockage et les circuits de distribution des produits agricoles.
La production agricole subsaharienne connaît la plus forte croissance au monde depuis vingt ans. Pourtant, la majorité des denrées alimentaires du continent sont importées. Une situation pour le moins paradoxale.
Le système mondial des brevets favorise les conceptions occidentales en matière de propriété intellectuelle. Conséquence : les plantes du continent et leurs usages traditionnels sont encore trop souvent laissés sans grande protection.
La multinationale a présenté un nouveau système pour accroître les revenus des planteurs de cacao, lutter contre le travail des enfants et améliorer la traçabilité des fèves. Salué par Abidjan et Accra, le dispositif doit faire ses preuves sur le terrain.
Les sanctions de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest contre Bamako affectent sévèrement l’une des premières sources de revenus d’exportation du pays, après l’or.