L’épidémie de coronavirus a mis en lumière la dépendance de Libreville à l’égard des importations agricoles, malgré le partenariat entre l’État et Olam.
Pour l’Ivoirien Yves Koné, patron du Conseil café-cacao, le contexte mondial difficile ne doit pas remettre en cause l’instauration du différentiel de revenu décent.
En parlant d’une même voix, le Ghana et la Côte d’Ivoire sont parvenus à convaincre les traders et industriels du chocolat de relever leurs prix d’achat.
Dans un entretien à Jeune Afrique, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, explique comment le secteur a relevé les défis de la crise sanitaire et du climat.
Poids lourd de l’or blanc camerounais, la société a sécurisé la moitié des 65 millions d’euros nécessaires au renouvellement de ses installations. Un pas indispensable pour relever le défi de la hausse de production.
La filière avicole guinéenne est largement dominée par l’import de poulets surgelés. Une tendance que les producteurs locaux entendent renverser, malgré les faibles volumes produits.
Leur fonds d’investissement, KKM, a racheté les parts de Feronia dans les Plantations et huileries du Congo (PHC) et s’engage à injecter 10 millions de dollars dans l’entreprise.
Le spécialiste marocain de l’aviculture, qui a connu un développement rapide depuis 2009, continue au prix d’un endettement important, d’intéresser des investisseurs de premier plan.
Déjà producteur et exportateur de cacao, ce self-made-man a fait irruption il y a un an dans le secteur de la transformation. Et nourrit plus que jamais des ambitions continentales.
Créée en 1907, l’emblématique boisson algérienne a survécu à tous les conflits, de la lutte pour l’indépendance à la décennie noire de la guerre civile. Retour sur le fabuleux destin de Hamoud Boualem, inventeur du Selecto et symbole d’une résilience bien algérienne.
Pressée par la Côte d’Ivoire, le Ghana et les consommateurs, la filière cacao investit dans la traçabilité des fèves et la lutte contre la déforestation.
La Société de fabrication des boissons de Tunisie sortait d’une bonne année 2019 et 2020 s’annonçait positive. Mais la crise sanitaire a rebattu les cartes. Si le leader de la bière et des boissons gazeuses dans le pays n’est pas en danger, la prudence prédomine.
Le gouvernement ivoirien a conclu le 16 juin un accord avec douze entreprises du secteur de l’hévéa pour accroître la transformation locale de caoutchouc.
Pour le directeur des opérations du géant marocain des phosphates, la crise liée au coronavirus et le contexte actuel peuvent, paradoxalement, contribuer au développement de l’agriculture sur le continent.
Alors que la saison des récoltes approche, l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya sont particulièrement touchés par la prolifération des criquets pèlerins. La Banque mondiale a approuvé une aide de 500 millions de dollars pour l’Afrique de l’Est.
En dépit d’un rating en recul de la part de l’agence américaine, le géant marocain des phosphates, qui maintient ses activités malgré le coronavirus, met en avant la résilience de son modèle et des perspectives de marché sur la pente ascendante.
Le premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès substantiels dans ses récoltes d’or blanc, mais aussi de soja, d’anacarde ou encore de riz.
Plombé par le coût des intrants et l’augmentation des charges, le groupe sucrier, filiale de Sifca, affiche une perte de plus de 5 milliards de francs CFA en 2019.
Après son rachat par le négociant camerounais Fabrice Siaka, l’ancienne entreprise française Rougier Sangha-Mbaéré a vu ses activités bloquées pendant plus d’un an par le gouvernement centrafricain. La production commençait juste à reprendre lorsque la pandémie de Covid-19 est apparue.
Le conseil des ministres du 22 avril a décidé la mise en place pour quatre campagnes d’une subvention de 35 francs CFA par kilogramme aux exportateurs nationaux de cacao pour les rendre compétitifs face aux géants du secteur.
Attendue à 600 000 tonnes, la production cotonnière du pays n’atteindra que 500 000 tonnes environ au terme de la campagne 2019-2020. Une performance qui reste en hausse par rapport à la campagne précédente.
Alors que les cours mondiaux se sont déjà effondrés et qu’une baisse drastique des exportations est à craindre, le gouvernement ivoirien a annoncé une enveloppe de 250 milliards de francs CFA pour soutenir les grandes cultures d’exportation, notamment le cacao et la noix de cajou.
Le modèle des années 1980 de l’importation en masse des produits de consommation courante ne peut plus tenir, estime ce responsable de la BAD qui plaide pour le renforcement de l’environnement de production locale.
Alors que le cours du cacao a perdu environ 300 livres par tonne sur les marchés mondiaux, la Côte d’Ivoire a maintenu le prix bord champ du cacao à 825 F CFA le kilogramme. Un tarif intenable sans une subvention conséquente, préviennent les analystes.
Le leader marocain des engrais présente de bons résultats annuels et une rentabilité « supérieure à la moyenne du secteur », en dépit de conditions de marché moins favorables.