La collecte d’urgence lancée en janvier par Qu Dongyu, le patron de la FAO, n’avait débouché fin février que sur 69 millions de dollars avaient été promis, contre 138 millions de dollars demandés.
La décision de Pretoria d’augmenter les droits de douane sur les importations de poulets en provenance du Brésil et des États-Unis a relancé un bras de fer en cours depuis 2015.
Avant même les mesures drastiques prises en Europe, un de ses principaux marchés avec les États-Unis, et les premières annonces concernant l’Afrique, le géant français de l’agroalimentaire a déjà été touché de plein fouet par la première vague de la crise, en Chine.
Soutenue depuis 2009 par Danone Communities, l’un des trois fonds d’investissement social du groupe, l’entreprise familiale sénégalaise La Laiterie du berger poursuit son développement.
Alors que le géant français de l’agroalimentaire y a massivement investi dans les années 2010, le continent n’est plus sa priorité et doit désormais prouver qu’il contribue à la réussite du groupe.
La morosité des cours mondiaux du caoutchouc naturel ne freine pas le plan de développement du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, qui a investi 25 millions d’euros dans la construction de la deuxième unité de transformation de Ghana Rubber Estates Limited (Grel), sa filiale ghanéenne.
Olam, Cargill, Sucden, figurent parmi les grands gagnants de la nouvelle campagne de récolte de cacao en Côte d’Ivoire, au détriment des exportateurs locaux.
Nouvelles technologies, mutualisation des moyens, changement de pratiques… Les exploitants tunisiens, petits et grands, se distinguent par leur esprit d’innovation.
Le processus de privatisation enclenché en 2011 s’était enlisé, mais le Kenya souhaite bien transférer ses cinq entreprises sucrières au secteur privé. Une taxe sur le sucre est également en projet.
L’association française de start-up Digital Africa se convertit aux données ouvertes en adhérant au Global Open Data for Agriculture and Nutrition (Godan), alors qu’émerge l’enjeu des données dans l’essor de l’agriculture sur le continent.
En quatre ans, le pays a doublé sa production de coton et supplanté tous ses concurrents ouest-africains. Avec notamment de meilleurs rendements et plus de revenus pour les producteurs et pour l’État.
En Côte d’Ivoire, la filière cacao est au bord d’une nouvelle crise. Asphyxiés par la concurrence des grands groupes installés sur le territoire et qui captent tous les contrats des chocolatiers comme Mars, Nestlé, Cémoi, ou encore Mondelez, les négociants ivoiriens lancent un appel de détresse et attirent l’attention du régulateur de la filière.
Concurrence accrue, concentration des acteurs, diversification des activités : les tendances du secteur de la meunerie observées il y a un an se confirment.
Protéger temporairement l’industrie sucrière locale pour lui permettre d’investir et d’améliorer sa compétitivité. C’est le pari du gouvernement ivoirien pour répondre à une demande toujours croissante.
La demande chinoise ayant absorbé la majeure partie de la production, l’arachide sénégalaise se fait rare chez les transformateurs locaux. Malgré un gel des exportations décidé le 21 janvier, l’huilerie Copéol a dû cesser ses activités, faute de matière première.
La première des dix agropoles prévues par le Plan national de développement vient d’être lancée, entre Lomé et Ouagadougou. Objectif : relancer la filière agricole au Togo.
Diplômé de l’Université pontificale de Comillas, cet Espagnol a travaillé chez plusieurs géants du secteur des biens de consommation comme Procter & Gamble, Coca-Cola ou encore Nestlé. Il devient président de la région Afrique chez Unilever en remplacement de Bruno Witvoet, parti à la retraite.
Libreville a signé, le 31 janvier, un accord avec le Forest Stewardship Council (FSC), entérinant l’application de ce label éco-responsable d’ici 2022 sur l’ensemble des concessions au Gabon. Mais la norme ne plaît pas toujours aux exploitants et à quelques membres de la société civile qui la jugent coûteuse et anti-concurrentielle.
Le conseil des ministres vient d’adopter un décret portant fixation du prix du kilogramme à 400 francs CFA pour la campagne 2020 de la noix de cajou qui démarre ce jeudi 6 février.
Pour que les producteurs africains de coton puissent remonter la chaîne de valeur et s’intégrer aux circuits internationaux, le public et le privé doivent travailler ensemble sur les trois éléments principaux de compétitivité que sont les prix, la gestion efficace de la production et la capacité à délivrer (logistique).
Début janvier, les Brasseries du Tchad (BDT), propriété du groupe Castel, ont décidé d’augmenter les tarifs de leurs boissons, se mettant à dos le gouvernement et les consommateurs.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a inauguré jeudi à Koudougou une usine d’égrenage de coton biologique, présentée comme la première en Afrique de l’Ouest, en marge du salon international du Coton et du Textile.
Pour le géant américain des boissons, « tous les objectifs fixés pour 2019 ont été atteints ou dépassés ». Une croissance portée non seulement sur son segment-clé des boissons gazeuses, mais aussi par la « forte performance » du groupe nigérian CHI, racheté par Coca-Cola il y a un an.
À l’inverse de l’an passé, les traditionnelles menaces de licenciements massifs ou de fermetures n’ont toujours pas pointé leur nez du côté de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) alors que 30 000 tonnes de sucre importées ont été autorisées au dernier trimestre de 2019 par la direction du commerce intérieur, dont un tiers contrôlé par la CSS.
En grande difficulté financière, le leader algérien des boissons fruitées NCA Rouiba a officialisé la prise de contrôle du groupe français Castel, qui signe un retour en force sur le marché des jus.
La société Brasseries internationales Holdings, filiale du groupe Castel, a permis le déblocage d’un financement d’urgence de 945 millions de dinars en faveur de l’algérien NCA Rouiba, dont elle doit devenir l’actionnaire majoritaire.
Pionnière dans l’activité industrielle à Djibouti, Golden Africa, la société du Yéménite Fouad Hayel Saeed nourrit des ambitions dans la Corne du continent, notamment en Éthiopie.
La compagnie publique sénégalaise Sonacos peine à s’approvisionner en graines d’arachide face à une forte concurrence chinoise. De quoi remettre en question son plan stratégique 2020-2024 ?
Le ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer et de l’Environnement en est convaincu : les scandales de corruption autour de l’exploitation du bois font partie du passé. Fort d’un cadre légal et réglementaire renouvelé, il croit en la possibilité d’une exploitation durable du bois de kevazingo.
Réformée et soutenue par l’État, la filière coton est en pleine renaissance et fait entrer la Côte d’Ivoire dans le top 3 des producteurs africains d’or blanc.