Cargill Cocoa and Chocolate, le géant américain du négoce du cacao, envisage d’investir 110 millions d’euros dans un programme d’extension de Micao, son usine de broyage de cacao dans la zone industrielle de Yopougon, au nord d’Abidjan.
Le fonds britannique va investir 8,7 millions d’euros dans Dekel Oil, l’un des principaux acteurs de l’huile de palme en Côte d’Ivoire. Cette filiale de l’israélien Rina group consacrera la somme à développer ses structures et faire certifier sa production.
Au terme de la campagne cacaoyère 2018/2019 achevée le 15 juillet, le Cameroun a vu ses exportations grimper de 25 %. Des chiffres poussés également par une activité croissante de transformation que le quatrième producteur mondial de cacao veut encore renforcer.
La sécheresse qui a sévi ces derniers mois au Maroc impacte la production céréalière du pays, avec une baisse prévue de l’ordre de 30 % pour la campagne 2018-2019, a annoncé le ministère de l’Agriculture.
Alors que les pêcheurs européens font leur retour dans les eaux marocaines et que les effets du plan Halieutis commencent à se faire sentir, l’Office national des pêches communique des chiffres en hausse pour le premier semestre qui s’achève.
En acquérant le groupe sud-africain Pioneer Foods, PepsiCo s’ouvre à de nouveaux marchés, tout en musclant ses capacités de production et de commercialisation. L’annonce a été bien accueillie sur les marchés financiers.
La Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux de cacao, qui avaient annoncé mi-juin suspendre leurs ventes des récoltes de 2020 et 2021, ont finalement décidé la levée de cette mesure, a-t-on appris dans la soirée du mardi 16 juillet.
Diminuer la production pour faire remonter les cours : telle est la stratégie dévoilée le 11 juillet par le Conseil café-cacao (CCC), le régulateur de la filière cacao de Côte d’Ivoire.
Modeste producteur d’anacarde, le Cameroun a intégré le 10 juillet à Abidjan le Conseil international consultatif du cajou (CICC), la plateforme panafricaine de promotion et de développement de cette culture de rente, dont il devient le dixième membre.
La Côte d’Ivoire et le Ghana jouent gros dans leur politique de rétention des fèves de cacao. Les expériences passées n’ont pas produit les effets escomptés. Mais Accra et Abidjan ont tout à y gagner.
Pour contrer l’arrivée de nouveaux acteurs attirés par les incitations mises en place par Yaoundé, le suisse Barry Callebaut continue d’accroître ses capacités.
En passe de multiplier ses revenus par cinq à l’horizon 2021 grâce à son double projet de raffinerie et d’usine de fertilisants, l’homme le plus riche d’Afrique poursuit son irrésistible ascension, sans qu’il soit certain qu’elle profite au plus grand nombre. Portrait d’un capitaine d’industrie prêt à tout pour étendre son empire.
Les fermiers africains, les plus pauvres au monde, sont aussi ceux qui payent le plus cher pour se procurer des fertilisants. Pour comprendre pourquoi, Jeune Afrique a interrogé Mounir Halim, fondateur et éditeur d’Afriqom, une agence d’information sur les prix spécialisée sur le marché des engrais en Afrique.
Aucun accord n’a été trouvé entre la Côte d’Ivoire, le Ghana et les multinationales invitées à négocier sur un prix plancher pour le cacao. Les deux pays producteurs ont néanmoins adopté un nouveau mécanisme de fixation des prix, instaurant un différentiel de 400 dollars la tonne.
Le Conseil café cacao (CCC) et le Ghana Cocoboard, les gendarmes de la filière cacao de chacun des deux premiers producteurs mondiaux ont entamé ce 3 juillet à Abidjan des négociations avec les industriels pour trouver un accord autour du prix plancher.
Des prix artificiellement élevés pourraient, à l’inverse des effets escomptés, envoyer un mauvais signal au marché et alimenter une réaction du côté de l’offre, prévient l’expert en matières premières Abah Ofon, qui suggère de travailler plutôt sur la création de chaînes d’approvisionnement intégrées.
Compte tenu des forces en présence, et bien que le vote soit à bulletin secret, il ne fait aucun doute que les pays africains ont contribué à l’élection du candidat chinois, Qu Dongyu, à direction générale de la FAO.
Alors qu’un conglomérat camerounais prévoyait de créer une coentreprise (AGFI), le projet a été mis à l’arrêt, Francis Nana Djomou, PDG de Tagidor et membre du conglomérat, n’ayant pas déboursé la moitié du capital d’AGFI, selon Ignasi Ricou, le PDG de GB Foods.
Le PDG du groupe OCP devient le premier dirigeant africain à présider l’association professionnelle. Aux manettes du géant des phosphates depuis 2006, ce Marocain diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées a travaillé pour Bechtel Civil et Minerals ainsi qu’à la Banque mondiale.
Ce Français de 56 ans a rejoint le fabricant suisse de chocolat en 2012 en tant que VP opérations et chaîne d’approvisionnement pour la région Europe - Moyen-Orient - Afrique. Docteur en génie mécanique de l’Icam et ancien de Danone, il prendra le relais de Dirk Poelman à la direction opérationnelle en septembre.
En important du Sénégal les produits qu’elle vend au Nigeria, Patisen se dispense de payer les 20 % de taxes douanières habituelles, ces deux pays appartenant à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui favorise le libre-échange régional.
La Côte d’Ivoire et le Ghana ont annoncé la suspension de leurs ventes de cacao qui sera récolté lors de la campagne 2020-2021. L’objectif est d’atteindre un prix minimum de 2 600 dollars la tonne et créer une plus-value pour les producteurs.
La société Land’Or, leader des produits fromagers en Tunisie, table sur sa nouvelle usine marocaine, prévue pour entrer en fonction au premier trimestre 2021, afin de conforter sa position dans le royaume chérifien et de conquérir l’Afrique occidentale.
Le Programme national d’investissement agricole de 2013 à 2017 a réformé les filières. Sa seconde phase (2018-2025) met l’accent sur la transformation locale des productions.
Pour Amaury de Féligonde (Okan) et Clément Chenost (Moringa-Edmond de Rothschild), la vogue des produits « bons, sains et responsables » représente une chance pour le continent.
La seule brasserie nigérienne, filiale du groupe français Castel, a annoncé la cessation de ses activités à partir du 10 juin prochain. Le gouvernement étudie depuis « toutes les propositions permettant de sauver, dans la mesure du possible, cette unité ».
Conseiller en agrobusiness auprès du président Alpha Condé depuis 2016, l’homme d’affaires malien Mohamed Kagnassy, PDG de West Wind SA, développe ses activités en Guinée, notamment dans le numérique.