Le production cotonnière du Cameroun est en hausse de 156 000 tonnes (+22%) au terme de la campagne actuelle, qui expire le 22 mai prochain. Une performance due à l’augmentation du rendement.
Face à une concurrence asiatique qu’elle juge « déloyale », la charismatique fondatrice du leader de l’export burkinabè, Velegda, ne décolère pas. Et contre-attaque.
Le groupe indien de distribution de boissons a profité de l’appel d’air créé par le boycott des Eaux Minérales d’Oulmès, en 2018, pour se renouveler sur le marché chérifien.
Source de revenus pour 25 millions de producteurs dans le monde, la filière du café est confrontée à des enjeux sociaux et environnementaux qui lui ont valu d’être particulièrement investie par les certifications et labels associés à des améliorations sociétales.
Selon les données de la Banque mondiale, l’industrie alimentaire et agroalimentaire « pèse » environ 5 000 milliards de dollars, soit près de 10 % des dépenses mondiales de consommation. Rien que pour l’Afrique, le secteur pourrait atteindre les 1 000 milliards de dollars d’ici 2030.
La commercialisation de l’anacarde bat de l’aile en Côte d’Ivoire. Entre grogne des producteurs et grève des acheteurs, le gouvernement tente de sauver une campagne dont le déroulement commence à se politiser.
L’agro-industriel Olam a lancé une offre de rachat en direction de Dangote Flour Mills, filiale de l’empire commercial d’Aliko Dangote. Elle propose 319 millions d’euros pour acquérir l’ensemble du capital de la filiale nigériane, sur une base sans dette ni liquidité.
Pour la troisième campagne consécutive, la production cotonnière burkinabè a dégringolé, s’établissant pour la campagne écoulée à 436 000 tonnes, au lieu des 800 000 espérés. Une baisse de près de 30%, qui place désormais le Burkina au quatrième rang des producteurs africain d’or blanc.
Surfant sur une demande intérieure exigeante et sur la mode des « vins du monde », les producteurs d’Afrique du Nord misent aujourd’hui sur la qualité pour s’imposer sur les marchés nationaux et internationaux.
En dépit d’une augmentation des prix consentie par Yaoundé, l’industrie brassicole camerounaise se plaint d’être depuis quatre ans une vache à lait pour l’administration fiscale et demande une pause.
Le géant du trading agricole Phoenix Global DMCC, basé à Dubaï, continue d’étendre sa toile, et pas seulement autour du riz, sa céréale de prédilection.
Face à la résistance de la concurrence, le singapourien Olam infléchit sa « stratégie de l’asphyxie ». Une pause dans son offensive ou une volonté durable de figer les positions ?
Le gouvernement ivoirien a annoncé le 29 mars avoir fixé le prix du kilogramme de cacao à 750 francs CFA pour la campagne intermédiaire 2018-2019, octroyant une subvention de 38 milliards de francs CFA aux producteurs pour compenser la mauvaise conjoncture internationale.
Si l’interdiction d’exporter des grumes en 2009 a permis d’attirer les investisseurs, les retombées économiques issues de leur transformation sont encore limitées.
Depuis une dizaine d’années, Biskra et sa région fournissent 40 % de la production agricole nationale, pour un chiffre d’affaires de quelque 3 milliards d’euros. La wilaya fait figure d’exemple à suivre pour tous ceux qui rêvent de voir le pays sortir enfin de sa dépendance aux hydrocarbures.
Parmi les candidatures à la direction générale de la FAO, celles de la Française Catherine Geslain-Lanéelle et du Chinois Qu Dongyu se détachent. La première bénéficie déjà du soutien des 27 pays de l’Union européenne, mais le second représente le pays le plus peuplé de la planète.
Avec des indicateurs financiers en forte hausse pour l’année 2018, le géant chérifien de l’engrais accueille « très favorablement » les recommandations formulées par la Cour des comptes marocaine, malgré les insuffisances organisationnelles que souligne cette dernière.
La décision de la Banque centrale nigériane d’interdire l’importation des engrais NPK ravit les industriels locaux autant qu’elle menace les résultats de certains acteurs internationaux.
Acteur méconnu du secteur, SACC relance, sous l’œil attentif de ses créanciers, les activités du géant du négoce ivoirien Saf Cacao, mis en liquidation il y a huit mois.
Installé depuis fin janvier dans sa nouvelle brasserie à Gampéla, dans la banlieue de Ouagadougou, l’indien Lakhi Industries Benin (Libs) vient de démarrer la commercialisation de sa bière, Marina. Pour Brakina, filiale de Groupe Castel, jusqu’ici unique brasseur du Burkina Faso, c’est la fin d’un quasi-monopole.
Le ministre camerounais du Commerce vient de suspendre les mesures prises les 1er et 4 mars par les trois brasseurs nationaux et dénonce la « précipitation » avec laquelle ces derniers ont agi, sans son approbation.
La reprise de la compagnie ivoirienne en 2017 par Daouda Soukpafolo, déjà propriétaire de la COIC, a permis à celui-ci de devenir le leader national de la filière.
La multiplication du nombre d’acteurs a redistribué les cartes dans le secteur des minotiers, obligeant les indépendants à se réinventer. D’autant que la rentabilité de l’activité, malgré la croissance de la consommation, est désormais sujette à caution.
Les trois producteurs locaux, SABC, UCB et Guinness Cameroon, ont décidé d’augmenter le prix de leurs bouteilles de 50 francs CFA, en réponse à nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2019.
Outre la crise anglophone et le report de la CAN, les Brasseries du Cameroun, deuxième contribuable du pays subissent un alourdissement de leur charge fiscale qui devrait rejaillir sur les ventes.
La présidence du gouvernement a notifié officiellement à la Compagnie générale des salines de Tunisie (Cotusal), le 27 février, sa décision de ne pas prolonger la convention qui permettait à la filiale du groupe français Salins de bénéficier de tarifs d’exploitation extrêmement bas.
Seydou Nantoumé, qui domine depuis une dizaine d’années le secteur de la production et de la distribution d’engrais au Mali, doit désormais affronter sur ses terres la concurrence de son compatriote Ibrahima Doucouré.
La dizaine de start-up africaines présentent au Salon International de l’Agriculture de Paris est en campagne. Invitée par Digital Africa, elles misent sur le numérique pour renouveler le secteur, mais doivent encore gagner la confiance des acteurs du monde rural.
Avec la plupart de ses usines à l’arrêt, le groupe de l’un des plus grands commerçants du Cameroun est en passe de s’effondrer, victime de la concurrence comme de lui-même.