Dans un continent en pleine mutation, il est impératif de redéfinir les méthodes agricoles et d’améliorer les rendements tout en prenant en compte les défis climatiques. Dans ce domaine, trois jeunes pousses se démarquent en proposant des services qui vont de l’épandage par drone à la fourniture d’images satellites des terres. Jeune Afrique est allé à leur rencontre.
En attendant un prêt de 200 millions d’euros signé avec IFC pour l’achat et l’exportation de fèves de cacao traçables en Côte d’Ivoire, le négociant est lancé dans une course à la diversification de ses chaînes d’approvisionnement en fèves de cacao.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Cheville ouvrière du géant marocain des phosphates dans le domaine agricole, l’ingénieur à la tête du département « agribusiness et solutions durables » d’une filiale dédiée à l’innovation et la sécurité alimentaire est convaincu que la solution pour y parvenir viendra du continent. Et s’attache désormais à le démontrer à travers des projets pionniers, notamment en Côte d’Ivoire.
Après avoir cédé aux Saoudiens plus de 35 % des parts de sa division « Olam Agri » en 2022, Olam Group envisage désormais de leur vendre la totalité de cette entreprise valorisée à 3,5 milliards de dollars.
Présente sur un marché de niche, l’épicerie française Racines commercialise depuis trois décennies des produits typiques du continent. Pour mieux toucher la diaspora, son cœur de cible, elle a bâti des partenariats avec de grandes enseignes, comme Biocoop et CFAO.
Après avoir suspendu les exportations de certains produits, dont le sucre, pendant deux ans, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé leur reprise. Une mesure primordiale pour les acteurs de l’agro-industrie.
Alice Riouall est à la tête de Mango So, société spécialisée dans la commercialisation de mangues séchées depuis 2000. Sans aucun diplôme, la quinquagénaire est parvenue à placer ses produits sur les étals de grandes enseignes alimentaires, telles Carrefour et Aldi en Allemagne.
Des tonnes de cacao n’en finissent pas de disparaître, alors que la Côte d’Ivoire fait déjà face à une baisse des récoltes. Entre spéculation et trafic illicite, le régulateur de la profession tente de panser les plaies.
Avec l’inauguration de nouvelles usines de transformation de noix de cajou, la Côte d’Ivoire entend gravir les échelons sur la scène agricole mondiale.
Premier pays producteur mondial de noix brutes, la Côte d’Ivoire peine à transformer ses amandes de cajou. Face à ces difficultés, le président ivoirien a mis fin aux fonctions du président du Conseil du coton et de l’anacarde sur fond de mauvaise gestion épinglée dans un audit de l’IGE.
Présent dans un projet de production d’ammoniac au nord-est de l’Égypte, le géant norvégien des énergies renouvelable Scatec vient de signer un contrat prévoyant la vente d’ammoniac vert à son compatriote Yara, spécialiste des engrais.
Avec Kakao Mundo, Sébastien et Jonathan Ayimambenwe se sont lancé le pari de produire du chocolat au Gabon. Entre Lille et Libreville, les deux frères ne cessent de participer à des rencontres économiques pour vendre leur concept.
Mises en vente en avril 2023, les quatre filiales africaines de l’activité minotière du groupe Castel n’ont toujours pas été cédées. L’opération se révèle plus compliquée que prévu, notamment, en raison de l’activisme des États concernés.
Après une campagne cotonnière 2023-2024 décevante, les perspectives pour la prochaine sont prometteuses en Afrique de l’Ouest. Explication en quelques chiffres.
Prix du robusta multiplié par trois en deux ans, la tonne de cacao à plus de 10 000 dollars… Au-delà des challenges immédiats qu’elle pose sur le continent, l’envolée des prix des matières premières pourra-t-elle être source d’opportunités pour l’industrie agroalimentaire ?
Au Sénégal, le gouvernement veut contrôler l’inflation alimentaire en imposant des prix plafonds. Le prix de la farine a ainsi diminué de 20 % depuis le 21 juin. Cette initiative a provoqué une forte opposition de la part des minotiers, soucieux de préserver la viabilité de leur secteur.
Mauvaises récoltes, grogne sur le prix au kilo… Après une période difficile, la prochaine campagne s’annonce-t-elle sous de meilleurs auspices en Côte d’Ivoire ? Éléments de réponse avec l’un des dirigeants du Conseil café-cacao.
Après une levée de fonds de 8,5 millions d’euros, le spécialiste de la noix de macadamia biologique accélère ses investissements au Kenya et en Tanzanie.
Essentiel à l’économie sénégalaise avec plus de 600 000 emplois, le secteur répond à 70 % des besoins nationaux en protéines. Mais la surexploitation menace et Dakar a promis d’intervenir. Retour sur les enjeux clés du moment.
Le conglomérat singapourien a signé un accord pour l’acquisition de la participation majoritaire de Diageo dans Guinness Nigeria, apportant ainsi une bouffée d’oxygène au brasseur mis à mal par les dévaluations monétaires.
Depuis plusieurs semaines, les incidents se multiplient autour des acteurs de la filière dans la capitale économique ivoirienne. Sur le site de Port-Bouët, qui couvre 80 % de sa demande en protéines animales, nombreux se montrent inquiets, alors qu’un plan de modernisation peine à être mis en place.
Le leader singapourien, qui a promis de révolutionner le secteur du coton, peine à atteindre ses ambitions. De quoi frustrer les producteurs qui réclament désormais son départ.
À la tête de Bakhresa Grain Milling, filiale au milliard d’euros de revenus du géant industriel fondé par son oncle, le dirigeant dévoile à Jeune Afrique la vision stratégique de ce business familial tentaculaire.
L’universitaire camerounais, l’un des sept émissaires du programme d’aide alimentaire « Grain from Ukraine », estime que Moscou joue un rôle paradoxal dans la fourniture de blés à certains pays du continent.
Le département du Commerce des États-Unis veut relever les droits de douane sur les engrais marocains de 2,12 % à 14,21 %. Cette mesure, si elle est confirmée, pourrait affecter directement le groupe marocain OCP, susceptible de faire appel, et pourrait augmenter les coûts pour les agriculteurs américains.
Dans un contexte de forte concurrence et après huit années difficiles, la Société des Eaux Minérales du Cameroun (SEMC), une filiale du groupe Castel, annonce un bénéfice record.