Le géant français de l’agroalimentaire vient de publier ses résultats pour l’année 2018, avec un chiffre d’affaires en chute de 178 millions d’euros au Maroc, conséquence du boycott de l’entreprise lancé en avril dans le royaume.
La disparition de 15 000 tonnes de blé achetées par le groupe Abbo à différents négociants a fait une victime collatérale : la filiale camerounaise de Société générale.
Pour la première fois depuis la liquidation de Saf Cacao, Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil café-cacao (CCC), a donné le 14 février la version du gendarme ivoirien de la filière, imputant la faillite de la société à ses prédécesseurs.
Doté depuis l’an dernier d’un siège en Afrique du Sud, le géant américain adopte une stratégie offensive. Au programme : investissement, innovation et formation.
Face à une conjoncture mondiale défavorable, et alors que le secteur n’a pas su développer les capacités de transformation locales lui permettant de maintenir ses revenus, le secteur ivoirien de l’anacarde est confronté à une crise sans précédent. Pour tenter de la juguler, le gouvernement a décidé d’une baisse d’un quart du prix au producteur.
Après avoir acquis une participation minoritaire dans Chi en 2016, Coca-Cola vient d’annoncer avoir pris le contrôle de la totalité du capital de la société nigériane spécialisée dans les boissons et les snacks.
Le groupe ivoirien Société Amer et Frères (Saf cacao) a enfin un repreneur. Le 28 janvier, le Conseil café cacao (CCC) a attribué une licence d’exportation à la Société agricole de café cacao (SACC) qui a racheté les actifs de Saf Cacao.
Selon la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), les importations autorisées par Dakar ont mis en péril sa survie. Des tensions exacerbées par la volonté de vendre du propriétaire.
Alors que les Minoteries du Congo (Minoco), filiale de Seaboard, vont être contraintes d’arrêter leur production pendant plusieurs mois, Somdiaa a investi 27 millions d’euros dans la construction d’un moulin dans le port de Pointe-Noire.
Vendeur de pain chaud à son jeune âge, Mamadou Saliou Diallo est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches de Guinée. Le self-made-man est à la tête de la Société nouvelle de commerce (Sonoco) qui regroupe plusieurs sociétés dans des domaines tels que la farine, l’import-export et la construction.
Le Fonds koweïtien va prêter 86 millions d’euros au gouvernement tunisien pour financer un projet de réhabilitation de routes rurales. Objectif : accroître la production agricole et les revenus des agriculteurs pour réduire les migrations vers les villes.
L’homme d’affaires sénégalais d’origine libanaise, Youssef Omaïs, 64 ans, a réussi à hisser Patisen, qu’il a fondé en 1981, au rang de leader de l’industrie alimentaire au pays de la Teranga.
Avec un soutien de la Banque mondiale de 87,5 millions d’euros, le gouvernement tunisien a lancé une réforme de son système de gestion des forêts. Objectif : mieux valoriser les ressources forestières et accroître la valeur ajoutée du secteur.
Le directeur général du géant du cacao Cargill West Africa a choisi Jeune Afrique pour évoquer l’avenir de la filière, dont l’image est ternie par différents scandales.
Partie d’un simple potager familial, la société Eden Tree est devenue en vingt ans le leader de la distribution de fruits et légumes prêts à l’emploi, en ciblant les classes moyennes ghanéennes.
Pour Jean-Michel Severino, l’industrie agroalimentaire africaine va devenir non seulement un puissant acteur du développement local et de la création de liens entre urbains et ruraux sur le continent même, mais également un acteur déterminant dans la constitution des futurs équilibres alimentaires mondiaux.
La start-up tunisienne créée en 2011 et spécialisée dans la biotechnologie entre en activité ce jeudi. Le procédé d’extraction utilisé, au CO2 supercritique, est une première en Tunisie.
Le virage opéré depuis la prise de participation de Wilmar a fait grimper les revenus et les marges du premier groupe chérifien du secteur. Son chiffre d’affaires pourrait tutoyer le milliard d’euros dans un avenir proche.
Neuf villages congolais ont saisi le mécanisme de plaintes de la DEG, la banque de développement allemande qui a prêté des fonds à Feronia pour développer sa production d’huile de palme, suite à un litige foncier qui dure depuis la période coloniale. L’objectif : forcer les bailleurs à intervenir. Et faire jurisprudence.
Prime Group, le fonds d’investissements retenu par le liquidateur pour reprendre les actifs de Saf Cacao, n’a pas versé les 40 milliards de francs CFA nécessaires pour finaliser la transaction.
Le groupe français Bel, qui commercialise notamment la célèbre Vache qui rit, a publié le 6 novembre des résultats en recul, notamment dans la zone Moyen-Orient – Afrique. En cause, une dépréciation des devises par rapport à l’euro et le prix élevé des matières premières.
Le durcissement des conditions d’accès au crédit bancaire pourrait conduire certains négociants locaux à faire défaut sur leurs contrats d’exportation, faisant planer le risque d’une crise sur la filière cacao.
Pour renforcer et moderniser les compétences des agricultrices togolaises, Brigitte Acakpo, l’une des femmes de ce secteur les plus influentes du pays, a créé en 2016 le Consortium Femmes REDD+ Togo, qui réunit 62 ONG du secteur.
Un conflit social sur la principale plantation gabonaise de palmiers à huile du géant singapourien a pris ces derniers jours une tournure violente. Plusieurs salariés ont été interpellés.
Mohammed VI veut favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole, facteur d’équilibre socio-économique dans le monde rural. Mais des obstacles demeurent.
Le cabinet FIDECA, chargé de la liquidation de Saf Cacao, quatrième exportateur ivoirien de cacao mis en liquidation judiciaire en juillet 2018, a reçu deux offres. L’une d’Idex, société proche des anciens dirgeants, l’autre de Prime Group, un fonds d’investissements basé à Hong Kong.
Les résultats du troisième trimestre de Danone révèlent que le chiffre d’affaires du groupe au Maroc a reculé de 35 % entre début juillet et fin septembre 2018, après une chute de 40 % au deuxième trimestre.