Investissements records, conquête de nouveaux marchés, élargissement de l’offre, Roland Pirmez, président de la zone Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est de Heineken analyse le passage à l’offensive du brasseur amstellodamois sur le continent et répond aux critiques de ses détracteurs.
Grâce à l’entreprise publique, la production de coton affiche une hausse à deux chiffres, au point que le pays a récemment regagné sa place de leader sur le continent. Reste désormais à inscrire ces bons résultats dans la durée.
Le Conseil café cacao (CCC), l’organe de régulation de la filière café cacao annoncera le 1er octobre le prix champ du kilogramme au paysan pour la grande campagne de commercialisation 2018-2019.
La société d’investissement DPI vient d’annoncer une prise de participation majoritaire dans CMPG, le leader marocain des systèmes d’irrigation, pour 100 millions de dollars. Il s’agit de la plus importante opération de capital-investissement annoncée dans le royaume en 2018.
La société des Eaux minérales d’Oulmès affiche un recul de ses ventes de 17,8 % au cours des six premiers mois de l’année 2018, d’après les chiffres rendus publics le 20 septembre. Une conséquence de la campagne de boycott entamée en avril contre la filiale du groupe de la famille Bensalah.
Selon une proposition gouvernementale de réforme, le secteur privé n’aurait plus de représentant au sein de l’organe de direction du Conseil café-cacao (CCC), jugé trop divisé et s’opposant au rapprochement du système de mise en vente avec le Ghana.
Le pilier de la stratégie africaine du groupe français baisse ses prix pour retrouver sa clientèle. En cas d’échec, son activité dans le royaume chérifien pourrait être menacée.
Si elle venait à se confirmer, la liquidation du négociant pourrait fragiliser le secteur bancaire avec des conséquences importantes pour l’ensemble de l’économie du pays.
À 32 ans, Anta Babacar Ngom Bathily, est à la tête de Sedima, une entreprise familiale spécialisée dans l’aviculture. La jeune entrepreneure compte rajeunir ses équipes et diversifier ses activités afin conquérir de nouveaux marchés.
C’est un véritable guide pour les gouvernements qu’a produit l’Alliance pour une révolution verte en Afrique. Constatant l’insuffisante productivité du secteur, et pointant une libéralisation inadaptée menée dans les années 1980, cette étude recommande le retour des États dans les politiques agricoles.
Plus de quatre mois après le lancement de la campagne de boycott qui a visé trois marques au Maroc, dont Centrale Danone, l’entreprise a annoncé le 5 septembre une baisse du prix du lait dans les rayons. Objectif : retrouver les volumes des ventes perdues.
Avec l’ouverture prévue d’une brasserie au Mozambique en 2019, Heineken a décidé à s’attaquer au prêt carré austral d’AB InBev. Mais la réplique du numéro un mondial belgo-brésilien n’a tardé.
La Banque islamique de développement (BID) et le ministère camerounais de l’Économie ont signé trois accords de prêts pour un montant total de 53,71 millions de dollars. Des financements qui doivent être investis dans le secteur agricole dans la région anglophone du Sud-Ouest, frappée par une grave crise sociopolitique depuis deux ans.
De nouvelles marques africaines gourmandes font irruption sur le marché français. La recette ? De bons produits, un packaging soigné et la volonté de s’éloigner des clichés exotiques.
Des appels d’offres ont été lancés pour les actifs de Saf Cacao, notamment pour son usine de transformation Choco Ivoire, après la liquidation du quatrième exportateur ivoirien de cacao, prononcée le 18 juillet par le tribunal de Sassandra.
Après plusieurs années de crise, la filière de l’arachide connaît un nouvel essor au Sénégal. Une dynamique favorisée par l’État à travers la recherche de variétés résistantes et la suppression de taxes à l’exportation. Résultat : l’arachide est aujourd’hui le quatrième produit d’exportation du pays et le secteur occupe au moins 4 millions de Sénégalais.
Le conseil Café Cacao et le Ghana Cocoa Board ont lancé conjointement un vaste programme de lutte contre le swollen shoot, une maladie virale incurable qui fait des ravages dans les plantations de cacao.
Lors de son passage par l’incubateur La Fabrique l’entreprise ouagalaise Agro Deo Gracias, initialement fondée pour commercialiser des boissons (produits laitiers, eau en sachet, jus…), a revu sa stratégie marketing et s’est réorganisée autour des seuls jus de fruits de saison, 100 % naturels.
Avec le poivre sauvage du Kivu, région dont est originaire sa fondatrice, la PME a séduit les chefs bruxellois. Et ses pépites n’ont pas fini de faire parler d’elles.
Dix ans après avoir racheté une concession d’Unilever dans le nord-ouest du pays et investi dans de nouvelles plantations, la société congolaise voit décoller sa production d’huile brute.
Quatre mois après le lancement de la campagne de boycott qui a visé trois marques au Maroc, Centrale Danone s’apprête à vendre son lait pasteurisé sans faire le moindre gain, dès septembre prochain.
Issad Rebrab, président du groupe Cevital et Redha Kouninef, actionnaire majoritaire de KouGC ont tous les deux investi dans la production d’huile. Le bras de fer est engagé et pour le moment, c’est le second qui a une longueur d’avance.
Si la production camerounaise de cacao a progressé de 9,4 % par rapport à la campagne précédente – essentiellement grâce à une meilleure surveillance des stocks au port de Douala, qui limite la fraude – une partie des stocks restent bloquée dans les régions anglophones frappées par la crise.
Le producteur de cigares Habanos Maroc a réussi sa première récolte de tabac et démarre la commercialisation de ses produits destinés essentiellement à l’export vers le continent.
Au Burkina, FasoPro, qui commercialise criquets et chenilles cuisinés, est aujourd’hui reconnue comme l’une des start-up les plus florissantes et les plus primées du pays. L’assurance et la démarche marketing de son fondateur y sont pour beaucoup.
Malgré l’accord de libre-échange opérationnel depuis 2006 entre les deux pays, aucun cadre réglementaire ne régissait jusque-là l’importation de volailles américaines au Maroc. Une lacune désormais corrigée, même si cette nouvelle concurrence potentielle inquiète peu les producteurs locaux.
Passé sous pavillon chinois, le géant des semences et pesticides mise sur la recherche pour se démarquer de la concurrence sur un marché encore naissant.
L’acquisition par ChemChina de Syngenta pour 44 milliards de dollars, finalisée en juin 2017, est la plus importante opération chinoise jamais réalisée à l’étranger. Objectif de cette emplette coordonnée par Pékin : faire entrer la Chine dans la cour des grands en matière de semences agricoles et de pesticides, un secteur crucial où elle était quasi absente.