La réussite éclatante de la filiale du groupe singapourien Olam est celle de son directeur général. Grand architecte logistique du pays, il suscite l’admiration autant que la jalousie et les critiques.
Ingénieur mécanique formé à l’université fédérale de Rio de Janeiro, ce Brésilien vient d’être nommé à la tête de la zone Afrique chez le géant brassicole. Il remplace ainsi Ricardo Tadeu, nommé directeur des ventes du groupe. Ex-Pepsico, il a intégré la filiale Ambev en 2004 avant de poursuivre chez Anheuser-Busch InBev en 2013.
Implantée depuis plus de cinquante ans sur le continent, la marque française La Vache qui rit a su se rendre indispensable grâce à un produit nourrissant, facile à conserver et peu cher. La love story n’est pas qu’une affaire de goût.
Chute des prix, demande en baisse, le secteur de la noix de cajou fait face à des difficultés sans précédent. Devant le désarroi des producteurs, les solutions peinent à émerger.
Une production céréalière en hausse de 7,3 % et des rendements qui bondissent de 27 % : lors de sa dernière sortie médiatique, le ministre marocain de l’Agriculture s’est montré enchanté des résultats de la campagne agricole 2017-2018.
Améliorer les rendements agricoles, suivre la désertification et former les ingénieurs au big data : ce sont les objectifs du projet pilote signé jeudi entre le gouvernement tunisien, la Corée du Sud et la Banque africaine de développement. Fer de lance du dispositif : trois drones qui survoleront la région de Sidi-Bouzid.
Il est courant d’expliquer les piètres performances de l’agriculture africaine par les faibles doses d’engrais administrées aux terres cultivées. Mais la qualité des sols – souvent très dégradés – est aussi un facteur à prendre en compte.
L’Union européenne et le Maroc ont paraphé ce mardi un nouvel accord de pêche valable pour les quatre prochaines années, qui inclut explicitement les eaux adjacentes au Sahara occidental.
Pour les industriels laitiers tunisiens, la politique publique de fixation des prix du lait à un niveau très bas – quitte à le subventionner via la Caisse générale de compensation (CGC), comme c’est le cas depuis quelques jours – est néfaste pour toute la filière.
« Vous voulez voir à quoi ressemblent des milliards de dollars en gestation? » P.J. Okocha, jean et baskets aux pieds, s’engouffre dans une petite maison moderne perdue dans la campagne d’Abeokuta, dans le sud du Nigeria.
Sur la base des « perspectives agricoles 2018-2027 » publiées par la FAO et l’OCDE début juillet, les pays du Maghreb devraient cesser d’accorder la priorité aux céréales, ce qui permettrait des améliorations pour les comptes publics, les agriculteurs, la planète et la santé publique.
Les spécialistes l’appellent « Ébola du manioc » : l’Afrique de l’Ouest cherche la parade à un virus qui touche cette plante très consommée sur son sol et qui menace la sécurité alimentaire de la région, où les besoins en nourriture ne font que croître sous la pression démographique.
La chute des cours mondiaux et la spéculation avaient plongé la filière dans la crise. Mais, grâce à une meilleure gouvernance, la fève retrouve peu à peu sa vigueur.
Le négociant entre de plain-pied dans l’industrie forestière en reprenant deux filiales du groupe français Rougier, actuellement en redressement judiciaire.
Grâce à une hausse de la demande et à des investissements massifs, le secteur a vu émerger des champions nationaux qui doivent développer leurs circuits de distribution.
Pour le patron-fondateur de l’un des leaders algériens du jus de fruit, les restrictions à l’importation ont des effets néfastes sur l’activité économique nationale.
Pour concurrencer les géants Barry Callebaut et Cargill, le magnat ivoirien investit plus de 136 millions d’euros dans deux unités de traitement de la fève, à San Pedro et Kribi.
Développer des financements agricoles inédits, mieux accompagner les petits exploitants, s’appuyer sur des technologies innovantes… Six experts présentent les solutions qui permettront au secteur de s’épanouir.
Premier exportateur de bétail de la sous-région avec une viande réputée excellente, le pays mise sur l’ouverture d’abattoirs et d’unités de transformation pour doper la filière.
Contrôlant 60 % de la production de fèves de cacao au niveau mondial, les deux pays ont conçu une stratégie commune de mise en marché afin d’influencer les cours internationaux. Les deux économies vont également rapprocher leur politique de soutien au secteur avec la mise en place d’un prix plancher unique pour les cultivateurs dès septembre 2018
Le gouvernement ivoirien vient de lancer un stratégie ambitieuse, destinée à protéger les forêts, dont la surface a été divisée par 3 en 50 ans. Un premier objectif : lever 616 milliards F CFA sur dix ans pour financer le plan national de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts.
Au Bénin, la production de coton a atteint en 2017-2018 son plus haut niveau jamais enregistré. Le gouvernement se félicite de la « renaissance de la filière ».
Grâce à un prêt de 30 millions de dollars auprès d’EximBank of India, Yamoussoukro pense amener la production nationale de riz à 1,96 million de tonnes en 2020. Une telle production serait synonyme d’autosuffisance, un objectif initialement fixé à 2016. Encore faut-il assurer la compétitivité de la production locale face aux importations.
L’arachide constitue une filière essentielle à l’économie sénégalaise. Pourtant, le modèle actuel présente des faiblesses importantes pour les industriels locaux. Quelles solutions pour y remédier ?
Si le bilan du volet commercialisation de la campagne arachidière 2017-2018 reste mitigé, il est en bonne partie dû aux difficultés des deux principaux transformateurs de la filière.
La Banque islamique de développement, la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal, la Banque nationale de développement économique et l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, sont particulièrement actives dans le secteur.
Près de 2 000 ouvriers de Centrale Danone ont protesté mardi devant le Parlement marocain. Ils s’alarment des conséquences de ce mouvement sur leurs postes et toute l’économie.
Pour combler le déficit de production de riz, aliment de base dans de nombreux pays africains, le continent en importe en quantité. Mais pas les 24 millions de tonnes annoncées par erreur fin mai.