C’est un paradoxe de l’économie ivoirienne : le pays est de loin le premier producteur mondial de cacao, avec une part de marché de 41 %, et pourtant, ses habitants ne consomment que très peu de chocolat. La faute à un manque d’habitude et à un niveau de prix très élevé.
L’entreprise Sania et la Société africaine de raffinage en Côte d’Ivoire (Sarci) qui produisent respectivement Dinor et Aya sont les deux grands rivaux du marché de l’huile ivoirienne. Entre démarchage des planteurs pour l’accès aux matières premières et débauchage d’employés qualifiés de la concurrence, tous les coups sont permis pour devenir ou rester le leader.
L’État ivoirien a annoncé le 29 mars avoir fixé le prix du kilogramme de fèves de cacao à 700 francs CFA pour la campagne intermédiaire 2017-2018, dans un contexte de hausse des cours internationaux.
Les présidents ivoirien et ghanéen, Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo, ont signé ce lundi la « Déclaration d’Abidjan », par laquelle ils s’engagent à accélérer la mise en œuvre d’une politique commune pour la filière cacaoyère.
Yana Kakar est associée « monde » du cabinet Dalberg Advisors, l’un des leaders du continent en matière de stratégie de conseil avec 8 bureaux en Afrique. Experte dans le financement de l’agriculture, elle a accepté de partager avec nous quelques pistes d’innovations qui pourraient libérer la compétitivité du secteur sur le continent.
La Société financière internationale (IFC) a fait du secteur agricole, l’un de ses principaux piliers d’intervention sur le continent. Directeur régional de l’institution pour l’Afrique subsaharienne, Oumar Seydi répond à Jeune Afrique sur des questions de productivité, de coût des intrants et d’investissements dans le secteur.
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la Société africaine de plantations d’hévéas en Côte d’Ivoire, qui affiche des biens meilleurs résultats en 2017 après des années de difficultés.
Manque de bateaux et de magasins de stockage, difficultés administratives… À ces explications avancées par le Conseil café-cacao pour justifier les longues files de camions chargés de café devant le port d’Abidjan, les professionnels du secteur en ajoutent d’autres.
Alpha Condé en a fait l’un de ses chantiers prioritaires : développer la culture de café et d’anacarde. L’objectif est à la fois social – développer un secteur à fort besoin de main-d’oeuvre – et économique – faire rentrer des devises dans les caisses de l’État.
Avocats, médecins ou fonctionnaires la semaine, chefs d’exploitation le week-end… Enquête sur la double vie active de ces néoentrepreneurs qui font des affaires à la ferme.
L’entreprise ivoirienne, MonChoco, valorise les richesses et matières premières du pays. De la fève au fondant, ce chocolat est à connaître… et à déguster sans modération.
Placée en redressement judiciaire le 12 mars, Rougier Afrique international, la filiale africaine du groupe qui compte près de 3 000 salariés sur le continent, a désormais douze mois devant elle pour se « restructurer ». Si le français incrimine l’engorgement du port de Douala pour expliquer ses déboires, il est aussi malmené depuis longtemps par la concurrence asiatique et paie une stratégie risquée.
Depuis 2016 Pékin, soucieux de son image en Afrique, a considérablement durcit le ton face aux navires qui reçoivent des subventions d’État tout en se livrant à des activités de pêche INN (illicite, non déclarée et non réglementée). L’ONG Greenpeace annonce que trois compagnies ont été sanctionnées suite à la campagne de 2017 dans les eaux ouest-africaines.
Acheter son café au supermarché ? Utiliser des capsules ou des dosettes ? Oubliez si vous souhaitez savourer un vrai caoua. Dans son livre « Culture Café », Christophe Servell, élu meilleur torréfacteur de France en 2015, déplore la domination de l’agro-industrie sur ce marché et défend ce produit du terroir africain.
Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a profité du Salon de l’agriculture, du 24 février au 4 mars à Paris, pour dresser un bilan positif de sa politique agricole, et appeler à davantage de transformations locales pour la filière du cacao.
La Cour de justice l’Union européenne (CJUE) a validé l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, tout en rappelant que ce dernier n’est pas applicable au Sahara occidental et aux eaux adjacentes.
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la reprise en main de la filière cacao en Côte d’Ivoire, un an après les records de production qui ont fait chuter les cours de 25 %.
Sur le port d’Abidjan, Bolloré Transport & Logistics a réceptionné de nouveaux équipements qui lui permettront de stocker et d’empoter les fèves de cacao destinées à l’exportation en vrac, une pratique qui revient en force dans le négoce de l’or brun.
Premier exportateur mondial de noix de cajou, la Côte d’Ivoire a lancé la campagne de commercialisation de l’anacarde le 15 février dernier. Tablant sur une production en hausse de 5 % en 2018, le gouvernement vient de créer une taxe sur les exportations afin d’inciter à la transformation locale, dans un contexte où moins de 7 % de la récolte est broyée sur le territoire.
Le continent africain aiguise les appétits des industriels des engrais, tant les marges de croissance possibles sont importantes. Yara International, leader mondial dans le domaine, et l’Office chérifien des phosphates (OCP), qui furent un temps partenaires, s’y livrent désormais une âpre bataille.
Macky Sall est arrivé à Nouakchott jeudi 8 février pour une visite de deux jours à l’invitation de Mohamed Ould Abdelaziz. Sur le dossier de la pêche, qui envenime les relations entre le Sénégal et la Mauritanie, les deux chefs d’État ont affirmé leur volonté de signer un protocole d’accord « d’ici fin mars 2018.
Réunis lors de l’assemblée générale de l’Organisation interafricaine du café (OIAC), les producteurs africains envisagent la création d’un fonds de 150 millions de dollars pour relancer la filière, dans un contexte où la part du continent dans le commerce mondial du café n’atteint plus que 5 %.
Le sort de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne sera fixé le 27 février prochain. De quoi raviver ce long feuilleton juridique qui envenime les relations entre Rabat et Bruxelles.
Pour se doter de filières à forte valeur ajoutée, le pays mise sur la noix de cajou. Avec des investissements massifs, comme ceux réalisés par Fludor, filiale du nigérian TGI.
Au Bénin, la production de coton a connu un regain ces deux dernières années. Une culture à fort rendement, qui attire de plus en plus d’agriculteurs. Au risque de faire concurrence aux autres productions.
Le président du Conseil des investisseurs privés au Bénin (CIPB), Roland Riboux, livre son analyse sur le Programme d’action gouvernemental nouvellement lancé au Bénin, en particulier concernant le secteur stratégique de l’anacarde.
Pour ce spécialiste de la macro-économie, il est peu probable que le niveau de couverture de la consommation africaine de riz par la production locale s’améliore encore. Mais cela ne doit pas empêcher de soutenir une filière locale solide, créatrice d’emplois.
En Côte d’Ivoire, le nouveau plan de lutte contre le « swollen shoot », le virus infectant les cacaoyers, a été annoncé fin janvier par le directeur général du Conseil café-cacao. Il prévoit d’arracher 100 000 hectares, avec une compensation pour les paysans concernés et la plantation de souches plus résistantes à la maladie.