La directrice générale du Conseil café-cacao, Massandje Touré-Litsé, a été limogée mardi, suite à la crise qu’a connue la filière avec la chute drastique des cours mondiaux. Elle sera remplacée par Yves Kone, ex-vice président de l’ancien comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCCC).
Objectif de cet investissement : faire en sorte que l’Afrique réponde entièrement à ses besoins alimentaires dans un délai de 10 ans et qu’elle développe son potentiel en matière d’agriculture.
La filiale du groupe Castel a vu son chiffre d’affaires et sa rentabilité chuter en deux ans, une situation due notamment à l’accroissement de la concurrence. Mais son directeur général est bien décidé à réagir.
Annoncée fin 2007, la création de la coentreprise Nauvu, détenue à 50 % par Olam et à 50 % par Wilmar, devait servir de socle pour leur développement commun en Afrique.
Volonté de certains actionnaires de quitter le navire, stratégie indécise, tentatives poussives de diversification… L’avenir de Sifca, géant ivoirien de l’huile de palme et de l’hévéa est incertain.
Pendant que les multinationales lancent des projets de plantations XXL, pour améliorer les rendements, le marocain OCP analyse la fertilité des sols et forme des milliers de petits exploitants.
Produit sur les montagnes ivoiriennes, l’Arabusta permet à la Côte d’Ivoire de se démarquer sur le marché très prisé du café. André Braud-Mensah est entrepreneur et veut concurrencer des marques internationales, en proposant un arabusta en capsule. Mais convaincra-t-il aussi le public ivoirien, qui boit surtout du café importé ? Un reportage de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Les cours moroses n’ont pas douché la volonté des industriels. Car, en bout de chaîne, la demande est exponentielle. Et, en amont, de gros progrès peuvent encore être réalisés sur les rendements.
Longtemps réticent à se lancer sur le marché, le groupe français spécialiste des oléagineux serait entré en discussion avec l’industriel ivoirien Africa West Industries.
Les qualités de cet émulsifiant naturel boostent la demande. Les pays francophones de la zone sahélienne, à commencer par le Mali, sont les mieux placés pour en profiter.
L’association Afruibana, qui regroupe des représentants de producteurs et d’exportateurs de fruits du Cameroun, de Côte d’Ivoire et du Ghana, a été officiellement lancée ce mercredi 19 juillet à Bruxelles, afin de « rassembler les intérêts de la filière fruiticole en Afrique ».
Un récent rapport co-signé par trois ONG critique les pôles de croissance agricole comme source d’insécurité alimentaire en Afrique. Si tout n’est évidemment pas parfait, l’agence du Nepad soutient que les agropoles restent des éléments de réussite pour la croissance agricole africaine.
Comment le premier producteur mondial de fèves s’est-il retrouvé dans une telle crise ? Manque de contrôles, dévoiement du système de vente, mauvaise communication… Au-delà de la chute des cours, le gendarme de la filière est pointé du doigt.
Représentant à eux seuls plus de la moitié de la production mondiale de cacao, la Côté d’Ivoire et le Ghana pourrait bien songer à s’allier pour influer sur les cours du cacao.
La filiale de Castel, Solibra, ne compte pas plier face à son nouveau concurrent sur le marché ivoirien, Brassivoire. Et la guerre entre les deux brasseurs se livre à coups de panneaux publicitaires.
Akinwumi Ayodeji Adesina peut afficher son plus beau sourire. Le président de la Banque africaine de développement (BAD) s’est vu remettre le World food prize 2017, le 27 juin à New York. Une bonne occasion pour lui de rappeler la stratégie de la BAD dans le secteur agricole.
Mis en selle par l’Ong française Rongead et son partenaire ETC Terra au Burkina Faso, Nkalo propose de conseiller les agriculteurs, notamment sur le prix de vente de leurs céréales. Présente dans sept pays du continent, la start-up veut désormais s’exporter au-delà de l’Afrique de l’ouest.
Hier plombé par la concurrence des produits importés, le sucrier, contrôlé par le holding du richissime homme d’affaires, se relance grâce à un ambitieux plan d’investissement.
Présenté lors du Conseil des ministres du 28 juin dernier, un audit de la filière coton lors des campagnes 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016 critique sans ambages la gestion de cette filière par le gouvernement précédent. Selon l’audit, cette gestion a provoqué une perte estimée à 125 milliards de F CFA pour le secteur. Des poursuites judiciaires pourraient être engagées.
Armand Ezerzer, fondateur et PDG de Mambo Commodities, s’exprimait dans l’émission « Le grand invité de l’économie », diffusée vendredi sur RFI, en partenariat avec Jeune Afrique.
Yaoundé veut soutenir un secteur touché de plein fouet par la chute des cours mondiaux. Mais le Cameroun, qui vient de conclure un accord d’aide avec le FMI, va devoir marcher sur des œufs.
La production d’engrais bio est encore embryonnaire en Afrique. Et pourtant : le Béninois Gildas Zodome a fondé Bio Phyto Collines sur ce principe et connaît un fort développement continental.
Les autorités ont bloqué deux navires affrétés par le premier groupe privé algérien pour un projet de trituration de soja. Un épisode de plus dans le conflit qui oppose la société d’Issad Rebrab et le gouvernement.
En attendant l’ouverture, le 1er octobre prochain, de la nouvelle campagne de commercialisation de la récolte principale du cacao 2017-2018, deux acteurs majeurs de la filière ivoirienne, le Groupement des Négociants Ivoiriens (GNI) et l’Ucoopexi-Nouvelle, ont interpellé Sangafowa Coulibaly, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, sur des dysfonctionnements dans le système de messagerie, la plateforme permettant aux exportateurs d’acheter une partie de la récolte par anticipation.
La campagne de récolte (novembre à juin) qui vient de s’achever a vu la production de coton atteindre de nouveaux records selon des chiffres communiqués par le gouvernement à Cotonou.
Modernisation, mécanisation, restructuration des terres cultivables… Le développement de l’agro-industrie doit être une priorité pour l’Algérie. Objectif : parvenir à la sécurité alimentaire.
Dans une ouvrage intitulé « L’Empire de l’or rouge. Enquête mondiale sur la tomate d’industrie », édité chez Fayard et présenté dans le « Monde diplomatique », le journaliste Jean-Baptiste Malet passe au crible le marché du concentré de tomate. L’Afrique y apparaît comme un marché « poubelle », qui reçoit des produits de piètre qualité masqués par des emballages mensongers.
L’agence de notation West African Rating Agency (Wara) a divulgué les notations financières qu’elle a attribuées à Sifca, à son emprunt obligataire de 2013 et à la SAPH. La publication de ces notes intervient quelques jours après l’annonce par Michelin d’une offre d’achat de la totalité des actions SIPH non détenus par Sifca, pour un montant de 88 millions d’euros.