L’acheteur de cacao ivoiro-libanais Ali Darwiche, qui était incarcéré depuis plusieurs semaines après une plainte du Conseil Café-Cacao contre des impayés supposés à des cacaoculteurs d’Akoupé dans le sud de la Côte d’Ivoire, a été libéré mercredi soir. Une affaire dans laquelle le lieutenant-colonel Issiaka Ouattara, alias Wattao, est désormais cité, selon les informations de Jeune Afrique.
Abidjan annonce des contrôles renforcés sur la viande brésilienne importée dans le pays. Il y a quelques jours, la police brésilienne a découvert que de gros exportateurs de viandes avaient corrompu des services d’hygiène afin de faire passer de la viande avariée pour de la viande consommable.
Pour le numéro un mondial de l’agroalimentaire, le maître mot est l’adaptation aux contraintes de production comme aux goûts et au porte-monnaie des consommateurs.
Sedima, le groupe fondé par Babacar Ngom en 1976 et dirigé depuis janvier 2016 par sa fille, Anta Babacar Ngom Bathily, est un leader de l’aviculture au Sénégal. Lauréate du prix de Young CEO of the Year lors de la 5e édition du Africa CEO Forum, qui s’est tenu lundi et mardi à Genève, elle a répondu aux questions de Jeune Afrique et des internautes. Compte-rendu.
Spécialiste de l’agroalimentaire au sein du Boston Consulting Group (BCG) à Casablanca, Younes Zrikem a présenté à l’Africa CEO Forum, dont la 5e édition se tient à Genève lundi 20 et mardi 21 mars, sa vision des principales évolutions qui toucheront ce secteur crucial pour l’économie et la sécurité alimentaire africaine.
Le cyclone Enawo qui a ravagé l’Afrique de l’Est la semaine dernière aurait endommagé ou détruit jusqu’à 30% de la récolte de vanille à Madagascar, le premier producteur au monde, selon la compagnie Aust & Hachmann.
Respectivement fondateur et directeur général exécutif du groupe Cevital, Issad Rebrab et Said Benikene expliquent ce qui constitue, pour eux, la clé du succès.
L’Organisation internationale du cacao (Icco), implantée à Londres depuis 1973 installera le 25 avril son siège à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de la fève.
La veille de la date de dépôt de la plainte du Conseil café-cacao (CCC), le 23 janvier, des producteurs de cacao manifestaient dans le département d’Akoupé contre une ardoise de quelque 855 millions de F CFA (1,3 million d’euros) due par Ali Darwiche à plusieurs d’entre eux. Depuis, le périmètre de la dette qui lui est reprochée et les raisons de son maintien en détention ne laissent pas d’interroger.
Faute d’approvisionnement, l’usine du groupe, premier acheteur du pays, est arrêtée. Pourtant, les autorités affirment que la hausse de la production met l’autosuffisance à portée de main.
L’une des priorités du gouvernement est de redynamiser les filières agricoles, qui, contrairement à celles des mines, redistribuent énormément et font vivre 80 % de la population du pays.
La marque du magnat Nana Bouba Djoda a su s’imposer sur un marché de l’eau embouteillée très concurrentiel. Parmi ses coups d’éclat : un contrat de sponsoring avec la Fecafoot.
Les remboursements des souscripteurs lésés de l’agrobusiness, qui auraient dû commencer le 28 février, ont finalement été reportés au 15 mars, a annoncé mercredi le ministre de l’Économie, Adama Koné.
Les sommes investies par plusieurs États africains pour ériger bien haut leurs couleurs tous les ans au Salon international de l’agriculture donnent lieu à divers contrats et partenariats. Plutôt une bonne affaire, ont plaidé – chiffres à l’appui – plusieurs représentants du continent en marge de la 54e édition de l’événement.
La pression du Conseil café-cacao (CCC) sur les acheteurs et exportateurs de la filière monte d’un cran : l’un d’eux, Ali Darwiche, est poursuivi pour des arriérés de paiement à plusieurs cacaoculteurs dans le département d’Akoupé, indique la plainte du CCC consultée par Jeune Afrique. Il est depuis maintenu en détention.
La société sénégalaise a produit l’année dernière 4 000 tonnes de coton de moins qu’en 2015. La détérioration du prix de la fibre et une mauvaise pluviométrie sont les raisons principales de ce mauvais résultat.
Face à l’effondrement de la monnaie nigériane, la filiale du britannique Diageo réduit ses importations pour limiter ses pertes. Mais son patron assure que le marché reste très prometteur.
Le groupe espagnol Equatorial Coca-Cola Bottling Company (ECCBC) est peu connu en Afrique. Pourtant, il tient, derrière Coca-Cola Beverages Africa (CCBA) et Castel, la place de troisième embouteilleur africain du groupe Coca-Cola.
Entre provocations et coups d’éclat, le bras de fer se durcit entre les deux géants. S’ils restent partenaires, la stratégie d’expansion et la soif d’indépendance du français sur le continent irritent son allié américain.
Évoqué depuis la fin de l’année dernière, le départ de Tarik Choho d’OCP Africa se concrétise selon les informations de « Jeune Afrique Business+ », la nouvelle plateforme d’informations professionnelles à destination des décideurs et investisseurs en Afrique.
Ex-candidat à la présidentielle béninoise, l’homme d’affaires, présenté comme la deuxième fortune du pays, se dit victime d’une guerre d’usure. Il cherche à transférer ses activités à l’étranger.
Le gouvernement a annoncé que 13 000 souscripteurs lésés par des investissements dans des sociétés du secteur de l’agrobusiness s’étaient à ce jour enregistrés en vue du remboursement promis par les autorités.
Après avoir cédé cette branche de sa filiale gabonaise à Olam, le groupe belge s’apprête à effectuer un retrait similaire avec son entité nigériane Presco. Objectif : s’engager davantage dans l’hévéa.
La société agroalimentaire du Cameroun, Mukete Estates Limited, fait partie des exploitations qui tournent le mieux dans le pays. Cacao, ananas, huile de palme… L’entreprise se diversifie pour conquérir de nouveaux marchés.
Installée à Bamendzi, dans la banlieue de Bafoussam, la Société des provenderies du Cameroun (SPC) produit chaque année 80 000 tonnes d’aliments et concentrés divers pour le bétail.
Richard Pétho pensait avoir trouvé la bonne idée pour développer la filière laitière dans sa région. Mais dix ans après sa création, l’entreprise ne s’est pas développée comme il l’espérait.
Des espaces dédiés à la culture et à l’élevage, des usines de transformation, une centrale électrique, des logements pour les ouvriers… Non loin de Kinshasa, le parc de Bukanga Lonzo prend forme. Dans un pays où 80% des céréales viennent de l’étranger, ce complexe agro-industriel doit aider la RDC à se rapprocher d’un objectif : l’auto-suffisance alimentaire.