Les baisses successives du chiffre d’affaires de la multinationale suisse, récemment pointée du doigt pour son lait infantile trop sucré, n’entament pas ses objectifs de croissance.
Auparavant détenu par le géant agroalimentaire français, l’unique producteur de sucre du pays a été cédé par l’État au groupe turc MFB contre un plan d’investissement de 11 milliards de F CFA.
L’emblématique patronne de l’empire marocain du vin a fait discrètement appel à une importante institution internationale pour assurer la pérennité de son groupe et préparer son introduction en Bourse. Mais ce ne sont pas les seules raisons…
Géant tunisien de l’agroalimentaire, l’entreprise commercialise certains gâteaux à l’étranger, notamment en France, à un prix inférieur à celui du marché local, ce qui suscite certaines interrogations.
D’Alger à Tunis, le débat sur la hausse générale des prix se cristallise autour de la flambée du cours de la banane. Les autorités tardent pourtant à s’attaquer aux racines du mal.
Si les derniers résultats annuels du groupe singapourien demeurent solides, il rencontre des difficultés à finaliser sa réorganisation, butant sur les introductions en bourse annoncées.
Récolte en baisse, grogne des producteurs… La filière cacaoyère ivoirienne est sous pression, alors que les cours de la fève atteignent des sommets historiques. Une situation qui déstabilise le pays, pourtant premier producteur mondial d’or brun.
Le passage du cyclone Gamane fait planer le doute sur la production de vanille sur la Grande Île. Les inondations dues à ce phénomène auraient détruit 50% de la production.
Le groupe marocain, que dirige la famille Chaouni, cède le contrôle de sa filiale négoce au dubaïote Invictus. Une alliance « gagnant-gagnant » selon les deux parties, mais qui n’en suscite pas moins des interrogations.
Le prix d’achat des fèves aux planteurs de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été fixé à 1 500 F CFA pour la récolte intermédiaire, une hausse record alors que les cours mondiaux flambent.
Filiale du groupe Kadji, l’Union camerounaise de brasseries (UCB) s’oppose à l’autorisation donnée par les autorités communautaires à l’acquisition, il y a deux ans, de Guinness Cameroun par le groupe Castel. Une opération susceptible d’accroître sa position dominante sur le marché camerounais.
Le géant marocain dirigé par Mostafa Terrab présente des résultats 2023 en repli par rapport à 2022 et 2021, deux années fastes. Ce qui ne l’empêche pas de maintenir ses ambitions et ses investissements.
Si la Côte d’Ivoire et le Ghana sont les leaders mondiaux historiques de la production d’or brun, ils subissent la compétition croissante des producteurs latino-américains, Équateur en tête.
Sur le marché mondialisé et très concurrentiel de l’or brun, la Côte d’Ivoire a su s’imposer comme le premier broyeur mondial. Une réussite qui ne doit pas faire oublier la concentration du secteur. Décryptage en infographies.
Alors que les relations entre les deux voisins sont plus étroites que jamais, les exportations marocaines de fruits et légumes font l’objet d’attaques régulières de la part des agriculteurs ibériques. Une affaire qui prend des accents diplomatiques.
Khalifa Sall, Idrissa Seck, ou encore Bassirou Diomaye Faye ont fait de la renégociation des accords de pêche avec l’Europe ou la Chine l’une de leurs priorités dans leurs campagnes pour la présidentielle. Et pour cause : les chalutiers industriels épuisent les stocks de poissons, vitaux pour les pêcheurs sénégalais. Décryptage en infographies.
Financier de formation et ancien conseiller de la présidence Talon, ce Béninois rentré au pays dans les années 2010 porte la stratégie de première transformation locale du coton. Un pari plus qu’audacieux.
Changement de nom, nouveau plan stratégique, relation avec la maison mère et essor de l’agriculture africaine… Pour le patron de la filiale sucre et céréales de Castel, il faut plus que jamais investir dans la production et la transformation locales.
Autosuffisance en riz, possible taxe sur les importations de céréales, sécurité alimentaire, secteur cacao… De passage en France, le ministre ivoirien de l’Agriculture s’est entretenu avec Jeune Afrique.
Politique, météo, devises étrangères… La directrice exécutive des opérations commerciales du groupe fondé par son père, Aliko Dangote, évoque les urgences du moment. Avec sérénité.
Fondé par un trio d’associés, Acipenser relève le défi de produire du caviar dans un pays au climat des affaires réputé défavorable. Une réussite entrepreneuriale et industrielle qui a requis audace, fonds propres et intégration de la chaîne de valeur.
Le leader chérifien de la production de sucre s’est recentré sur son marché national en 2023, à rebours de sa stratégie misant sur l’essor des exportations. La faute à un contexte adverse.
Alors qu’il pâtit déjà d’un contexte difficile, le leader marocain du couscous et de la pâte alimentaire risque de faire les frais d’une nouvelle polémique.
Les multinationales de l’agroalimentaire, dont les produits sont largement consommés sur le continent, font face à des vents contraires en raison de l’inflation.
Premier producteur mondial de noix brutes, Abidjan va confirmer en 2024 sa position de deuxième exportateur international d’amandes de cajou, devant New Delhi. L’illustration de son pari réussi sur la transformation.
Le ministre congolais de l’Agriculture explique en quoi les zones agricoles protégées (ZAP) permettent désormais de mutualiser les efforts, de diversifier les productions, d’augmenter les rendements, de créer des emplois… Et sont en train, enfin, de changer la donne.
Le groupe est revenu, le 19 février, sur les accusations de fraude dont il fait l’objet. D’après une enquête interne, aucun employé dans le pays n’avait pris part aux faits reprochés.
Hausse des coûts de production, difficultés logistiques, concurrence croissante des marques locales… Le géant de la consommation Unilever évolue dans un environnement hostile sur le continent. Sa responsable Afrique du Nord parie sur la qualité de ses produits pour tirer son épingle du jeu.