L’arrivée mi-décembre au port de Douala de 50 000 tonnes de blé russe données à la Centrafrique provoque des tensions chez les meuniers camerounais et alimente des soupçons de fraude.
Des décisions de justice encourageantes et le relatif maintien de ses exportations témoignent de la capacité d’adaptation du géant marocain sur le marché américain face à son concurrent.
L’eau ou l’air sont des ressources partagées que l’humanité pourrait gérer en commun, à l’écart des logiques de marché. Pour l’économiste togolais, l’autosuffisance alimentaire et les droits humains devraient également faire partie de ces « biens ».
Malgré un contexte économique globalement difficile, certains groupes marocains ont réalisé des opérations d’envergure au Maroc, en Europe et en Afrique subsaharienne. Tour d’horizon.
L’association des producteurs d’alcool camerounais a écrit au Premier ministre pour demander une augmentation des prix des boissons de 50 francs CFA. Le ministre du Commerce exige, lui, le blocage des prix en attendant les orientations du ministre des Finances relatives à l’exécution du budget 2024.
Amorcée depuis plus d’un an, la cession des moulins du groupe français est en suspens. Changement managérial, incertitudes politiques, prix de vente… autant de points de tension qui ont entravé une transaction attendue.
Commandes publiques, incitations fiscales, investissements dans les forages… S’il existe des solutions pour moderniser l’agriculture africaine, elles doivent être déployées à la bonne échelle.
Récolte en berne, tensions sur les achats de fèves et incertitudes autour de l’entrée en vigueur de nouvelles règles européennes de durabilité. Le tandem Côte d’Ivoire – Ghana, leader mondial de la production d’or brun, est sous pression.
À travers sa filiale agricole CFC et le producteur Maïscam du groupe Abbo, le leader brassicole entend, à l’horizon 2028, acquérir les 60 000 tonnes annuelles dont il a besoin sur le marché local.
La patronne de Vaniacom est la reine de la vanille aux Comores, deuxième producteur mondial après Madagascar. Elle est aussi l’une des personnalités incontournables du secteur privé à Moroni.
Traditionnellement leader sur ce marché céréalier en Afrique du Nord mais aussi très présent dans l’Ouest, Paris a été progressivement dépassé par un concurrent de taille : Moscou.
En bataille devant la Chambre de commerce internationale à Paris ou devant des institutions américaines, le géant marocain des engrais phosphatés ne lésine pas sur les moyens pour gagner ses contentieux. Revue de détails.
Pariant sur la Côte d’Ivoire, poids lourd africain de l’hévéa, et sur le Ghana, potentiel futur champion, le directeur du pôle caoutchouc du groupe agro-industriel Sifca met en avant les efforts de la filière pour concilier hausse de la production et traçabilité.
C’est une révolution silencieuse qui se déroule en Afrique ces dernières années : l’agroécologie gagne chaque année plus de terrain. Effet de mode ou solution de long terme ? À la veille d’une COP28, où les questions agricoles s’annoncent centrales, avantages et inconvénients de ce modèle en infographies.
Le recours aux intrants chimiques est-il le seul moyen d’atteindre la souveraineté alimentaire ? À quelques jours de la COP28, et alors que l’agriculture doit s’adapter à marche forcée au dérèglement climatique, analyse en infographies des dégâts provoqués par ces pesticides.
Le départ du Cameroun et de Côte d’Ivoire du géant norvégien témoigne d’une volonté de se concentrer sur l’Afrique orientale et australe. Plus globalement, il interroge sur sa stratégie africaine.
Si le ministère du Commerce ivoirien assure de la disponibilité de l’or blanc sur le marché, l’approvisionnement est source de tensions entre producteurs et industriels, sur fond de crainte de flambée des prix.
Jusqu’ici à la tête du champion avicole sénégalais Sedima, la fille du fondateur du groupe est candidate à l’élection de février 2024. Son profil séduit autant qu’il questionne.
La montée des cours de l’or brun met sous pression le premier producteur mondial de fèves, engagé dans un bras de fer avec les industriels autant que dans une course à la traçabilité.
Dotée de 800 millions de dollars, une plateforme commune du bailleur de la Banque mondiale et du géant marocain des phosphates doit encourager l’essor du financement de l’agriculture continentale.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
Malgré les efforts sur le riz, la bonne santé du maraîchage et les projets d’agropoles, l’agriculture sénégalaise reste pénalisée par les difficultés d’accès au crédit, ainsi que par une trop faible structuration des filières… Et cherche encore son modèle.
L’octogénaire, qui avait bâti l’un des plus grands empires familiaux – aujourd’hui sur le déclin – du pays, avait été évacué en Turquie il y a une dizaine de jours.
Un partenariat avec la Banque mondiale, un prêt de 100 millions d’euros auprès de sa filiale privée l’IFC… Les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale qui ont lieu à Marrakech s’avère être un terrain fertile pour OCP, le géant marocain des phosphates.
Alors qu’il semblait parti pour œuvrer à la modernisation du groupe fondé par Pierre Castel, Gil Martignac, directeur général depuis mai, se retire. Explications.
Partenaire du géant néerlandais de la bière depuis vingt ans, la Société des boissons du Maroc ne produira plus ni ne distribuera les produits de la marque Heineken à compter de fin décembre. Que cache cette rupture inattendue ?
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Contraint de libéraliser la filière sous la pression des grands acheteurs internationaux, Tana tente d’éviter une chute des revenus des petits producteurs. Un dossier suivi de très près par Andry Rajoelina, à quelques semaines de la présidentielle.