Les produits issus de l’agriculture biologique ont la cote dans les grandes villes. Mais le secteur doit encore se structurer et, surtout, se doter de véritables labels.
Ouf de soulagement au sein des Industries chimiques du Sénégal (ICS), le numéro un local de la production de phosphates, d’acide phosphorique et d’engrais.
Un groupement d’ONG publie mercredi une nouvelle charge – après un premier rapport en juin 2015 – sur la proximité entre le conseiller diplomatique du Président Joseph Kabila et le groupe canadien Feronia qui avait racheté en 2009 à Unilever les Plantations et Huileries du Congo (PHC). L’opacité financière interne au groupe est également critiquée alors que 118 millions de dollars lui ont été accordés entre 2013 et 2015 par plusieurs institutions internationales de financement du développement.
Selon nos informations, la compagnie nationale CotonTchad (Coton Tchad Société Nouvelle), a notifié le mois dernier l’attribution provisoire des cinq lots d’approvisionnements d’engrais dans le cadre de son appel d’offres 2016.
La mise en œuvre d’une agriculture climato-intelligente en Afrique est l’un des moyens les plus efficaces pour combattre le changement climatique. En effet, l’augmentation de l’utilisation de biointrants naturels apporterait non seulement des avantages majeurs sur le plan agricole mais contribuerait fortement à la lutte contre le réchauffement de la planète.
Selon les informations de Jeune Afrique, une petite équipe de la filiale marocaine du géant mondial des produits laitiers était en opération prospection au Kenya, la semaine passée — pays dans lequel Danone est également actionnaire de Brookside, le numéro un des produits laitiers en Afrique de l’Est. Preuve que Danone cherche des synergies entre ses filiales africaines.
Une livraison d’engrais du japonais Toyota Tsusho, produits à partir d’intrants de l’Office chérifien des phosphates (OCP), s’est vu retoquée par les autorités de Dodoma, la capitale tanzanienne. En cause : une teneur trop élevée en cadmium, un métal lourd, potentiellement toxique pour des aliments qui proviennent de cultures fertilisées avec des engrais phosphatés.
Lancé en 2013 par deux Français, Matahi commercialise un jus bio et issu du commerce équitable à partir du pain de singe, le fruit du baobab dont il s’approvisionne auprès d’une coopérative de femmes au Bénin. La levée de fonds doit permettre à cette start-up basée à Montpellier de doubler le nombre de ses employés.
La semaine du 26 septembre a été tourmentée pour l’Organisation internationale du cacao (ICCO). Ses membres devaient élire à Londres un nouveau directeur exécutif, le mandat de l’Ivoirien Jean-Marc Anga arrivant à son terme.
Cinq entreprises tunisiennes de harissa certifiées « Food Quality Label Tunisia » pimenteront le salon international de l’alimentation (SIAL) à Paris jusqu’au 20 octobre.
Malgré la baisse des cours, le groupe ivoirien se voit devenir un champion africain de l’agroalimentaire. C’est en tout cas l’ambition que porte son nouveau président, qui forme désormais un binôme au sommet avec Pierre Billon. Les deux héritiers des familles actionnaires regardent, selon lui, dans la même direction.
Spécialiste des pays émergents, la société de capital-investissement originaire des Émirats arabes unis a annoncé avoir acquis une part minoritaire dans le roi indonésien des fertilisants. Implanté historiquement en Afrique à Port Harcourt, au Nigeria, Indorama s’est aussi positionné sur le marché des engrais africains, encore faible à l’échelle mondiale, en s’installant au Sénégal.
L’ interdiction des sachets en plastique dans les grandes surfaces tunisiennes à partir du 1er mars prochain devrait progressivement s’étendre à d’autres commerces, plus petits.
Après le Sénégal et le Burkina Faso, le fonds Livelihoods, détenu entre autres par Danone, Schneider et Hermès, lance un projet laitier et agroforestier doté de 3,5 millions d’euros qui cible à terme 30 000 éleveurs au Kenya. Un système innovant qui allie agriculture durable et retour sur investissement via la génération de crédits carbone.
Le Fonds de développement de l’hévéa (FDH) veut investir 18 milliards de F CFA (27,4 millions d’euros) pour venir en aide à la filière, malmenée par la chute du cours du caoutchouc naturel, qui est passé d’un peu plus de 1 000 F CFA par kg en 2011 à environ 274 F CFA actuellement.
Brillante, indépendante, dotée d’un sacré tempérament… Les qualificatifs ne manquent pas pour désigner Massandjé Touré-Litsé, la directrice générale du Conseil café-cacao (CCC).
Pariant sur une hausse des cours du cacao, des exportateurs peu scrupuleux auraient fourni des contrats falsifiés d’achat de fèves. Des pratiques spéculatives qui menacent tout le système de vente à terme instauré en 2012.
En proposant des plats surgelés pour les rayons des épiceries québécoises, cette Marocaine comble sa soif d’entreprendre sans renier son goût des saveurs berbères.
La Côte d’Ivoire, qui souhaite vendre ses parts dans la filiale du groupe agro-alimentaire ivoirien Sifca, a désigné Boa Capital Securities, la banque d’affaires et d’intermédiation boursière de Bank of Africa (BOA), pour mener à bien l’offre publique de vente qui débutera le 5 octobre prochain. Cette opération doit rapporter 14,6 milliards de francs CFA (22 millions d’euros).
Le « premier vigneron » du Maroc, l’homme d’affaires Brahim Zniber, est décédé à plus de 90 ans dans la nuit de jeudi à vendredi dans la ville de Meknès, au nord du pays, a-t-on appris auprès de sa famille.
Pour faire face à la concurrence de Carrefour et d’Auchan, la Société ivoirienne de promotion de supermarché (Prosuma), l’un des leaders historiques, lance une nouvelle gamme de supermarchés baptisée Casino Mandarine. La première enseigne de cette série, qui doit voit le lancement d’une dizaine d’enseignes, a ouvert ses portes le 28 septembre dans le quartier de Biétry, à Abidjan.
Le gouvernement ivoirien a fixé mercredi le prix minimum bord champ (prix minimum garanti) du kilogramme de cacao à 1 100 francs CFA par kilogramme pour la campagne principale de commercialisation de la saison 2016-2017 qui débute le 1er octobre prochain. Une nouvelle hausse par rapport aux 1 000 F CFA de la saison 2015-2016, et aux 850 F CFA de 2014-2015. Le cacao représente 68% des emplois agricoles ivoiriens, selon la BCEAO.
En quinze ans, la société sénégalaise a révolutionné le marché de l’eau minérale et pénétré celui des jus de fruits. Prix accessibles, marketing agressif et innovation continue composent sa recette du succès.
Rachetés en mai 2015 par le groupe agroalimentaire NMA-Sanders de l’homme d’affaires sénégalais Ameth Amar, les Moulins Sentenac, monument industriel au pays de la Teranga, vont bientôt redémarrer leurs activités de fabrication de farines de blé, de maïs et de mil, de pâtes alimentaires ainsi que de provendes (aliments destinés au bétail et à la volaille).
Le groupe agro-industriel Société ivoirienne de productions animales (Sipra), fondé par Jean-Marie Ackah, s’apprête à lancer, en octobre 2016, les activités de sa nouvelle filiale burkinabè, Société burkinabè de productions animales (Sobupra), qu’il a créée début septembre.
Depuis plus de dix ans, la Société de transformation alimentaire fabrique à Niamey des produits de prévention et de traitement de la malnutrition. Et c’est une réussite.