La production cacaoyère du Cameroun recule de 9 % au terme de la campagne 2013/2014, en dépit d’une hausse des cours. Également en baisse, les exportations ont pâti de la congestion du port de Douala.
Les massifs forestiers de la province du Woleu-Ntem, au gabon, sont enfin débarrassés des sociétés peu scrupuleuses qui ne respectaient ni la législation ni l’environnement. La filière repart sur des bases saines, et de plus en plus industrielles.
Quai minéralier, terminal à conteneurs, chantier naval… Le port de Port-Gentil, au Gabon, se modernise. Et entraîne dans son sillage d’autres projets industriels.
Au Maghreb comme au sud du Sahara, les produits financiers compatibles avec la charia se multiplient. Autant de vecteurs qui permettent aux pays du Golfe d’investir dans les infrastructures.
Dans le cadre de la restructuration de ses activités dans les produits laitiers, le groupe singapourien Olam cède son usine laitière d’Abidjan au groupe néerlandais Royal FrieslandCampina. Un signe supplémentaire de l’intérêt des leaders mondiaux du secteur pour l’Afrique.
Depuis que Moscou a décrété un embargo sur les importations en provenance de l’Union européenne, les agriculteurs marocains s’organisent pour profiter de ce marché estimé à 11 milliards d’euros.
Le groupe singapourien Olam, spécialisé dans le négoce et le courtage de denrées alimentaires, est devenu un acteur incontournable au Gabon. Et représente le tropisme asiatique des nouvelles élites gabonaises.
Dans le cadre de la diversification de l’économie, le gouvernement a décidé en 2012 de reprendre en main le secteur de la pêche hauturière. Objectif ? Développer une véritable filière de transformation, dont le pôle principal sera basé à Port-Gentil. Décryptage.
Plusieurs sociétés agroalimentaires africaines semblent avoir trouvé la bonne formule pour rationnaliser la chaîne logistique, du producteur au consommateur. Et leur succès ne se dément pas.
Michael Edwards, directeur du site d’information spécialisé Cotton Outlook, revient pour « Jeune Afrique », sur la chute des cours du coton, enregistrée cette année.
La start-up AgriProtein a mis au point une méthode surprenante à base de larves de mouches pour produire des aliments pour bétail Un concept qui pourrait bien révolutionner l’alimentation animale et changer la vie des éleveurs africains.
À Aboisso, en Côte d’Ivoire, une mini-révolution s’annonce : la construction d’une centrale d’énergie alimentée par de la biomasse, la première en Afrique à être reliée au réseau électrique national.
La Côte d’Ivoire a décidé de niveler l’impôt de 5 % sur le chiffre d’affaires de la filière hévéa, adopté en 2012. En dessous d’un cours mondial de 1000 F CFA (1,5 euro) le kilogramme – comme cela a été le cas tout au long de l’année – cette taxe ne sera pas perçue.
Pour sortir sa filière cotonnière de l’impasse, le Bénin négocie avec l’entreprise Fludor, productrice d’huile de coton, et envisage de lui confier la gestion d’une zone de production d’une superficie de 200 000 hectares.
Attaqués en Afrique, les grands traders mondiaux élargissent leur palette d’activités et se font producteurs, distributeurs, voire même banquiers. Enquête sur un bouleversement stratégique inéluctable mais risqué.
Danone maintient son cap africain. Et frappe fort en s’offrant 40 % de Brookside Dairy, le premier groupe laitier du Kenya et l’un des plus avancés au sud du Sahara.
Edward George, directeur de la recherche à Ecobank, analyse pour « Jeune Afrique », les perspectives du marché du cacao sur les marchés internationaux et leurs conséquences pour la production en Afrique de l’Ouest.
L’Union européenne (UE) et la Mauritanie se sont accordées sur la prolongation jusqu’en décembre de l’accord de pêche qui les lie. Un arrangement à l’amiable qui ouvre la voie à la reprise des négociations.
Après avoir tiré la sonnette d’alarme auprès du président camerounais au sujet de la concurrence déloyale, la Société sucrière du Cameroun, filiale du groupe français Somdiaa, a vu ses craintes prises en compte et ses demandes – en partie – exaucées.
Le cacao a atteint son plus haut niveau en trois ans (2000 livres la tonne à la Bourse de Londres et 3234 dollars à celle de New York) grâce à une bonne demande mais aussi en raison d’un regain d’intérêt de la part des spéculateurs.
Venus nombreux, les participants à la conférence internationale Fin4Ag de Nairobi ont planché du 14 au 18 juillet sur les modèles de financement susceptibles d’impulser une nouvelle révolution agricole en Afrique. Focus sur le tiercé gagnant.
L’Union européenne (UE) a accordé un don de 60 millions d’euros (670 millions de dirhams) pour financer la phase II du programme d’appui à la politique sectorielle agricole du Maroc. Adopté en 2010, ce plan d’aide vise à améliorer le revenu des petits exploitants tout en protégeant les ressources naturelles.
En annonçant le 18 juillet l’acquisition de 40% du capital du holding de Brookside, Danone confirme une information révélée en janvier dernier par « Jeune Afrique ». Le numéro un kényan des produits laitiers a réalisé 130 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013.
Le président Joseph Kabila a inauguré le parc agro-industriel de Bukanga-Longo. D’une superficie de 75 000 hectares, c’est le premier du genre en RD Congo. Pour son lancement, Kinshasa a investi 83 millions de dollars.
En Côte d’Ivoire, la production de cacao s’élèvera à 1,67 millions de tonnes en 2013-2014. Un niveau supérieur aux prévisions du Conseil Café Cacao et qui devrait permettre au pays d’engranger 308 milliards de F CFA (470 millions d’euros) au titre d’une taxe sur l’exportation de l’or brun.
Pour valoriser leur filière bois, des pays du bassin du Congo misent sur la transformation locale des grumes. Objectif : créer des emplois tout en protégeant l’environnement.
Les chefs d’État d’Afrique de l’Est et leurs partenaires privés ont officiellement lancé l’East African Exchange (EAX), une nouvelle bourse régionale des matières premières à Kigali.
Le président du Fonds international de développement agricole (Fida) est en colère : les pays africains ont échoué à consacrer 10% des dépenses publiques à l’agriculture, comme ils s’y étaient engagés en 2003. Et Kanayo Nwanze compte bien le rappeler aux chefs d’État du continent lors du 23e sommet de l’Union africaine, qui se tient à Malabo du 20 au 27 juin.