Dotée de 800 millions de dollars, une plateforme commune du bailleur de la Banque mondiale et du géant marocain des phosphates doit encourager l’essor du financement de l’agriculture continentale.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
Malgré les efforts sur le riz, la bonne santé du maraîchage et les projets d’agropoles, l’agriculture sénégalaise reste pénalisée par les difficultés d’accès au crédit, ainsi que par une trop faible structuration des filières… Et cherche encore son modèle.
L’octogénaire, qui avait bâti l’un des plus grands empires familiaux – aujourd’hui sur le déclin – du pays, avait été évacué en Turquie il y a une dizaine de jours.
Un partenariat avec la Banque mondiale, un prêt de 100 millions d’euros auprès de sa filiale privée l’IFC… Les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale qui ont lieu à Marrakech s’avère être un terrain fertile pour OCP, le géant marocain des phosphates.
Alors qu’il semblait parti pour œuvrer à la modernisation du groupe fondé par Pierre Castel, Gil Martignac, directeur général depuis mai, se retire. Explications.
Partenaire du géant néerlandais de la bière depuis vingt ans, la Société des boissons du Maroc ne produira plus ni ne distribuera les produits de la marque Heineken à compter de fin décembre. Que cache cette rupture inattendue ?
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Contraint de libéraliser la filière sous la pression des grands acheteurs internationaux, Tana tente d’éviter une chute des revenus des petits producteurs. Un dossier suivi de très près par Andry Rajoelina, à quelques semaines de la présidentielle.
Le leader mondial des engrais phosphatés dirigé par Mostafa Terrab enregistre des résultats en repli. Le retour à la normale des prix de vente et la fébrilité de la demande expliquent cette contraction.
Face aux perturbations sur le marché international du riz, provoquées notamment par l’Inde, l’exécutif ivoirien plafonne les prix. Mais le combat contre la vie chère est délicat.
Le Congo a beau disposer de 10 millions d’hectares de terres arables, il importe 80% de ses besoins alimentaires. L’exécutif s’attèle donc à développer l’agriculture et à susciter des vocations.
Les restrictions commerciales imposées à Niamey après le coup d’État du 26 juillet pèsent lourdement sur les activités de la région. Et soulignent la trop grande dépendance de certaines économies.
La transfuge d’Orabank Bénin a été portée à la tête d’Atlantic Cocoa Corporation, la branche camerounaise du groupe de Bernard Koné Dossongui dédiée à la transformation des fèves. Un projet que la jeune quinquagénaire connaît sur le bout des doigts.
Dominé par quelques grands acteurs mais fragilisé par une situation de surcapacité, le monde de la minoterie marocaine doit poursuivre sa modernisation, estime Moulay Abdelkader Alaoui, le président de la fédération des meuniers.
Le négociant asiatique, très actif sur le continent, est mis à mal par des accusations de fraude sur des opérations de change au Nigeria, l’un de ses marchés clés. Olam rejette toutes les allégations.
En dépit des tensions sécuritaires et des difficultés politiques, l’agriculture burkinabè affiche une bonne santé et des résultats satisfaisants, en particulier dans les cultures vivrières.
Le fondateur du groupe Prometal mise sur un marketing détonnant et une présence sur toute la gamme autorisée des huiles de palme et savons, à travers Novia industries. Il entend s’imposer sur ce créneau qui doit accueillir de nouveaux acteurs. Mais comme ses prédécesseurs, il se heurtera à la politique des quotas, qui handicape toute la filière.
Aux commandes du premier groupe privé algérien depuis plus d’un an, Malik Rebrab, le fils du fondateur, entend plus que jamais imprimer sa marque. Notamment en clarifiant la structure du conglomérat familial.
Entre difficultés d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine et concurrence accrue, le secteur meunier traverse une passe délicate, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il n’en demeure pas moins dynamique. Explications.
Révélée par Africa Business + et Jeune Afrique en avril, la cession des moulins de Somdiaa, filiale du géant que dirige Pierre Castel, s’annonce comme une opération majeure. Qui sont les repreneurs en lice ?
Le leader marocain du sucre Cosumar entend nouer un partenariat avec le négociant français, qui doit prendre la suite du géant singapourien Wilmar à son capital.
Les restrictions d’exportation décidées par l’Inde, premier expéditeur mondial de riz, compliquent l’approvisionnement en Afrique de l’Ouest. Explications.
Premier exportateur de bétail d’Afrique centrale, à travers laquelle ses bêtes sont acheminées sur pied, le Tchad entend changer de braquet en pariant sur la viande. Une stratégie difficile à mettre en œuvre, malgré le plan engagé par le groupe Arise.
Mariya Aliko Dangote, l’une des filles du milliardaire nigérian, intègre le conseil d’administration de la filiale sucre du groupe, qui a réalisé une solide performance en 2022.
Le modèle de café-restaurant de Java House a conquis la classe moyenne d’Afrique de l’Est. Déjà implantée au Kenya, en Ouganda et au Rwanda, l’enseigne ne compte pas s’arrêter là.
Avec des équipements de pointe, une gamme variée de produits et de solides relais sur le continent, Jadida poursuit son opération séduction sur les marchés africains.
Malgré la hausse des prix des matières premières, le leader du couscous et des pâtes alimentaires au Maroc est déterminé à renforcer sa productivité et son efficacité commerciale.