Le cours de l’huile de palme a progressé de 46,73 % au cours des six derniers mois, mais cette flambée pourrait ne pas durer et une nouvelle chute des cours est possible. Décryptage avec Edward George, directeur de la recherche sur les matières premières agricoles d’Ecobank.
D’un côté, les huileries demandent une renégociation du prix des graines. De l’autre, l’État exige le paiement de la campagne précédente. Résultat : la récolte pourrit au bord des champs et les usines sont à l’arrêt.
Le gouvernement nigérien a signé le 19 février une convention de partenariat avec le groupe français Geocoton pour relancer la filière cotonnière dans le sud-est du pays.
La 5ème conférence Argus FMB Africa Fertilizer, a eu lieu du 19 au 21 février à Marrakech. L’occasion pour les professionnels du secteur de rappeler la faible consommation d’intrants à travers le continent et ses conséquences sur la production.
Plombée par la concurrence et après plusieurs appels au secours, la Compagnie sucrière du Tchad (CST), propriété de Somdiaa, a annoncé le 25 février la fermeture de sa deuxième usine dans le pays. 2500 personnes sont mises au chômage.
Coton, anacarde, riz : pour redynamiser le Nord, sinistré par une décennie de crise, la Côte d’Ivoire mise sur l’agro-industrie. Et le secteur privé suit.
A l’occasion d’une visite au Mali, Mohammed VI a annoncé la création d’une usine de production d’engrais entièrement dédiée à l’Afrique. Elle sera développée pour 600 millions de dollars par l’OCP, le géant marocain des phosphates.
Le Cameroun veut se doter d’une bourse des matières premières agricoles dès 2015. Le cabinet de consultance Eleni LLC a été désigné pour mener une étude de faisabilité dont le rapport est attendu en août.
On la connaît mal, mais la Deutsche Investitions und Entwicklungsgesellschaft (DEG), l’institution financière de développement allemande, est la première d’Europe. Comment compte-t-elle renforcer sa présence en Afrique ? Son patron évoque les grandes lignes de sa stratégie.
Menés par Wilmar, des actionnaires récemment entrés au capital de Cosumar lancent une offre publique d’achat. Mais pas de quoi perturber la stratégie du sucrier.
Pour rattraper le retard en matière de financement du secteur, 24 millions d’hectares ont été mis à disposition d’investisseurs privés. Riz, café, hévéa, ils peuvent tout produire !
Après avoir connu une longue déshérence, la filière cacao en Côte d’Ivoire se restructure. Distribution de meilleurs revenus aux paysans, amélioration de la qualité des fèves… Les progrès sont déjà sensibles.
Le think tank nigérian Initiative for Public Policy Analysis (Ippa) s’attaque au distributeur belge Delhaize qu’il accuse d’organiser une « campagne de dénigrement » contre l’huile de palme.
La BOAD a signé un contrat de financement de 4 milliards de F CFA (6 millions d’euros) avec la société sénégalaise Satrec et a octroyé un prêt de 10 milliards de F CFA (15 millions d’euros) au Port autonome de Dakar. L’institution a en outre signé un accord de coopération avec Bank of Africa.
Sa gestion de la Côte d’Ivoire lui vaut les félicitations des institutions internationales. Mais les Ivoiriens, eux, attendent impatiemment de goûter aux fruits de la croissance. Pour Alassane Ouattara, qui souhaite se représenter en 2015, le temps presse.
Fasopro, une jeune start-up burkinabè, a lancé une campagne de financement en vue de commercialiser… la chenille de karité. Le démarrage de la phase industrielle au Burkina Faso est prévu pour 2015.
Un vaste territoire, un fort potentiel… mais une production en berne. Pour redynamiser le secteur, les autorités de la RD Congo misent sur la création de parcs agro-industriels.
À la tête de multinationales ou de PME, ces 25 pionniers sont des précurseurs de l’industrialisation des filières agricoles africaines. Leur credo : transformer sur place les aliments produits localement.
Poursuivi pour détournement de fonds publics lors de la restructuration du capital de CotonTchad, Mahamat Adoum Ismaël, l’ancien patron des patrons tchadiens a passé 53 jours en détention et 122 autres jours en liberté provisoire. Depuis le 28 janvier, il est libre, blanchi par la justice.
Le titre Cosumar a été suspendu à la bourse de Casablanca suite au dépôt d’un projet d’offre publique d’achat (OPA) par un consortium composé du groupe agroalimentaire singapourien Wilmar Sugar Holdings et d’investisseurs institutionnels marocains.
Le groupe singapourien Olam va vendre une partie de ses actifs forestiers au Gabon à un groupe d’investisseurs chinois. La transaction, d’un montant de 18 millions de dollars, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2014.
Les cours du riz se sont stabilisés depuis septembre 2013, après un an de et demi de baisse. À court terme, il n’y a pas de risque de pénurie ni de hausse, comme lors des émeutes de la faim de 2008, explique Patricio Mendez del Villar, spécialiste du riz (OsiRiz/rapport Cyclope).
Le chocolatier français CEMOI va vendre ses produits fabriqués en Cote d’Ivoire dans 16 pays d’Afrique de l’Ouest. Le groupe familial devrait investir 4 milliards de Francs CFA (6 millions d’euros) pour construire une usine de chocolat.
Le gouvernement béninois peine à relancer l’activité d’égrenage de la Société de développement de coton (Sodeco), détenue à 17,5 % par l’homme d’affaires Patrice Talon, et dont elle a repris la gestion en novembre 2013.
La Sociéte nationale d’investissement (SNI), le holding royal marocain, a cédé 24,5% du capital de Cosumar à un pool d’investisseurs institutionnels majoritairement locaux. À l’issue de cette opération, d’un montant de 1,92 milliard de dirhams (171 millions d’euros), SNI ne conserve que 9,1% du producteur de sucre marocain.
Tout juste élu député sur une liste du parti au pouvoir, l’industriel camerounais Claude Juimo Siewe Monthé n’en oublie pas pour autant le groupe familial.
Après l’acquisition de Fan Milk en Afrique de l’Ouest, le groupe français Danone projette de reprendre le leader kényan des produits laitiers, Brookside Dairy.
Première place d’échange du thé noir du globe, Mombasa est le centre névralgique de la filière pour toute l’Afrique de l’Est. Si le Kenya en est le premier exportateur mondial, la production rwandaise, d’excellente qualité, se vend désormais à prix d’or.