Malgré les aléas climatiques et conjoncturels, le pays poursuit la restructuration du secteur agricole. Et même si les défis restent nombreux, le paysage a déjà changé.
Au Maroc, coup de massue sur la filière d’exportation du concombre : les autorités portugaises viennent d’en détruire une cargaison, en raison de résidus excessifs de pesticides, dépassant les nouvelles normes fixées par l’Union européenne.
Après son entrée réussie sur le marché des intrants, le magnat nigérian doit encore rentabiliser son investissement de 2,5 milliards de dollars. Et s’implanter durablement en Afrique de l’Ouest, où il demeure un acteur modeste.
Alors que les maliens Toguna et DPA aspirent à un destin régional en Afrique de l’Ouest, plusieurs autres acteurs des engrais tirent leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
Déjà en compétition avec Yara, le numéro un historique du marché ivoirien des engrais est bousculé par l’agressivité d’un autre opérateur, le négociant ETG.
Clé de voûte du secteur agricole, l’approvisionnement en fertilisant représente un marché stratégique, qui réunit quelques acteurs de poids et une galaxie d’autres opérateurs aux grandes ambitions. Plongée dans un milieu à cheval entre l’économie et la politique.
Le leader mondial des phosphates vient de décrocher un important prêt de la Société financière internationale (IFC) pour la construction de quatre centrales solaires.
Quelque 800 000 tonnes de blé sont importées chaque année dans le pays, dont le climat n’est pas adapté à la culture de cette céréale. Mais une expérimentation de chercheurs agronomes pourrait faire changer les choses.
L’initiative sur les exportations de céréales d’Ukraine et de Russie est prolongée jusqu’en mai. L’occasion de faire le point sur les bénéfices qu’a pu en tirer le continent.
Gabon, Cameroun, Togo, Congo… Le groupe français est sur le point de céder son activité minotière sur le continent. Un mouvement d’importance pour le géant de la bière, en discussion avec de potentiels acheteurs. L’analyse de Jeune Afrique.
En autorisant l’importation de 20 000 tonnes de sucre, l’exécutif a apaisé les tensions sur le marché national, en plein ramadan. Il ne règle pas pour autant le différend entre les importateurs et le producteur local, la Compagnie sucrière sénégalaise.
Créée discrètement en 2021, cette coalition d’agro-industriels menée par Karim Ait Talb, directeur général délégué de Geocoton, participe au renouveau de l’intérêt de l’exécutif français pour les questions agricoles en Afrique.
En visite officielle à Lomé, le président de la Banque mondiale David Malpass a remis vendredi 31 mars aux autorités togolaises 34 000 tonnes d’engrais au profit de 100 000 producteurs agricoles.
Passés respectivement par Cargill et Armajaro, Jean-Marie Delon et Moustapha Konaté rejoignent l’ex-journaliste de Bloomberg Leanne De Bassompierre, devenue consultante pour le Premier ministre, afin de constituer un groupe d’experts.
Les autorités de la concurrence ont approuvé le 28 mars l’absorption de la filiale du britannique Diageo par la branche locale du groupe Castel. Opposé à la transaction, UCB, le troisième acteur brassicole du pays, entend saisir le juge communautaire.
Porté par une performance opérationnelle sans précédent, le groupe piloté par Mostafa Terrab a surfé sur l’envolée des prix de ses produits pour enregistrer des résultats financiers « exceptionnels ».
En Côte d’Ivoire, les mastodontes de l’industrie brassicole se livrent un duel intense, depuis que Brassivoire grignote des parts de marché à Solibra, jusqu’alors maître incontesté du secteur. Les groupes ont tous deux nommé un nouveau directeur de filiale, la bataille ne fait que commencer.
Alors que le Kenya, principal importateur du lait ougandais, se remet à acheter après une interdiction de la précédente administration, Kampala diversifie ses clients, en signant notamment des accords commerciaux avec Alger.
Son adhésion à l’alliance formée par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour peser face aux traders et aux géants de l’industrie du chocolat a été annoncée pour le mois de mai. Quatrième producteur mondial de fèves, le Cameroun sera-t-il prêt à temps ?
Avec un investissement de 4,7 milliards de F CFA, l’IFC a scellé un partenariat avec l’entreprise agrotechnologique agCelerant et Bank of Africa Sénégal pour contrer le risque de pénurie.
La holding dirigée par Charaf-Eddine Amara, ancien patron de la Fédération algérienne de football, crée une société de production et commercialisation de sucre. L’un des créneaux phares du conglomérat de la famille Rebrab.
Le fondateur d’Africa Sourcing accuse certains membres de la Fédération du commerce des cacaos de s’être ligués contre lui dans une affaire où sa société aurait été escroquée de plus de 5 millions d’euros.
Malgré la volatilité des cours et les pressions fiscales, le navire amiral du groupe Sifca, leader continental du caoutchouc, entend franchir un cap en boostant ses capacités de production.
Avant les disruptions déclenchées par la guerre en Ukraine et la tempête sur les prix alimentaires, le secteur agroalimentaire se portait plutôt bien en sortie de crise Covid.
Associé au singapourien NutriSource, Lomé ambitionne de produire 200 000 tonnes de fertilisants NPK (azote, phosphore, potassium) dans la plateforme industrielle d’Adétikopé.
Beurre, couscous, dattes… Depuis les propos du président Kaïs Saïed sur les migrants, les produits tunisiens sont en perte de vitesse en Afrique subsaharienne. Explications.
Dans le sillage de son succès sénégalais, le groupe français, qui annonce un chiffre d’affaires de 218 millions d’euros en Afrique en 2022, a implanté dix magasins en Côte d’Ivoire ces dix derniers mois.