Le patron du géant singapourien Olam s’est rendu début septembre en Côte d’Ivoire et au Gabon. Il veut confirmer la place du continent au cœur de sa stratégie, ainsi que son appétit d’acquisitions et d’investissements.
Après deux années dans la tourmente, la filière se redresse. Avec, désormais, une très nette prédominance d’opérateurs et de clients singapouriens, chinois et malaisiens.
Hasyma, filiale malgache du français Geocoton, est aux prises avec Bank of Africa (BOA), auprès de laquelle elle s’était endettée au début des années 2000.
Lesieur Cristal, numéro un marocain de l’huile de table, sort du giron du holding royal SNI pour intégrer Sofiprotéol. Sa place dans la stratégie du groupe français reste à préciser… et le renouveau du titre en Bourse à confirmer.
La Belle de Guinée a conquis le marché intérieur et séduit les consommateurs des pays voisins. Success-story de la pomme de terre star du Fouta-Djalon.
À 67 ans, le fondateur de la Semoulerie industrielle de la Mitidja, Abdelkader Taïeb Ezzraïmi, multiplie les annonces d’investissements. Notamment dans les énergies renouvelables.
Faute d’investissements suffisants, moins de 10 % des terres gérées par l’Office du Niger, plus grand projet d’aménagement hydroagricole de toute l’Afrique de l’Ouest, sont exploités. Pour développer la zone, Bamako tente, tant bien que mal, de faire appel aux capitaux privés.
Tout finit bien pour Geocoton. L’entreprise attendait un jugement qui aurait pu lui coûter 4,9 millions d’euros de dommages et intérêts et de frais de recouvrement, au profit de l’homme d’affaires Cheick Mohamed Kaba, à propos de reliquats de paiements concernant la construction d’entrepôts dans les années 1980. La cour d’appel de Conakry, dans un arrêt du 8 mars, a finalement condamné l’État guinéen, qui était maître d’ouvrage à l’époque, à verser 4 694 euros à Kaba. Geocoton, filiale du français Advens, veut reprendre le développement de la filière coton et propose d’en réaliser un état des lieux.
Les semences génétiquement modifiées passent au stade de l’exploitation à grande échelle dans plusieurs pays. L’américain Monsanto et le suisse Syngenta sont les premiers à en bénéficier.
Trente pays et des usines dans treize d’entre eux. Le poids d’Olam sur le continent ne date pas d’hier. Le groupe y est même né à la fin des années 1980.
Plantations de palmiers en Côte d’Ivoire, minoteries au Nigeria, forêts au Congo… La multinationale asiatique investit toujours plus sur le continent, souvent en association avec des groupes locaux.
Dans un communiqué, le gouvernement d’Alassane Ouattara a « informé les opérateurs économiques » de « l’arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao ». Par cette mesure, le président élu espère assécher les finances l’appareil d’État ivoirien, toujours contrôlé par le président sortant Laurent Gbagbo.
SCPA Sivex International, plus connu par son emblème, La Cigogne, est leader du négoce d’engrais dans de nombreux pays africains, dont la Côte d’Ivoire et le Cameroun.
Pour conquérir le consommateur, les enseignes locales affrontent les multinationales. Avec moins de moyens, elles enregistrent néanmoins des succès notables.
Même si le pays est réputé en Afrique pour la production de coton transgénique, le débat n’en reste pas moins vif au Burkina Faso entre cotonculteurs entre les pro et les anti-OGM.
Déjà discréditée, la télévision d’État a aggravé son cas en suspendant la diffusion de Café noir, un feuilleton populaire au scénario particulièrement sensible. Mais grâce à son acteur principal, Mehran Modiri, la série a été diffusée en DVD dans tout le pays.
Conséquence de la baisse des cours du caoutchouc et de l’huile de palme, Sifca, le premier groupe privé ivoirien, a vu son chiffre d’affaires 2009 reculer de 27 %.
Détachement de cadres, formation, méthodes de production… Les géants singapouriens Wilmar et Olam ne ménagent pas leurs efforts pour faire de Sifca le leader régional incontesté de l’huile de palme.
L’objectif de multiplier par dix la quantité de fertilisants utilisés sur le continent d’ici à 2015 favorise l’émergence d’un marché que convoitent les investisseurs privés.