L’objectif de multiplier par dix la quantité de fertilisants utilisés sur le continent d’ici à 2015 favorise l’émergence d’un marché que convoitent les investisseurs privés.
Après s’être associée à Michelin dans la production de caoutchouc et aux singapouriens Wilmar et Olam dans les oléagineux, le premier groupe privé ivoirien devrait annoncer dans les prochaines semaines l’arrivée d’un nouveau partenaire dans le sucre.
Les trois filières, privatisées à la fin des années 1990 en Côte d’Ivoire, constituent un énorme potentiel pour le développement agro-industriel ouest-africain. À condition d’améliorer les rendements, la disponibilité foncière et l’intégration régionale.
Le ton monte entre Dakar et Abidjan. La maîtrise du secteur de l’huile alimentaire oppose les deux poids lourds, Advens accusant Sifca de tuer la production et les industries locales.
Après une vaste opération mains propres au sein des instances dirigeantes de la filière, les autorités sont sur le point de restructurer profondément le secteur.
Sifca, le géant ivoirien de l’agroalimentaire, veut doubler la production d’huile de palme de sa filiale Palmci, pour atteindre 500 000 tonnes en 2011.
Yosra Ben Arab, 29 ans et PDG de Golden Tunisian Olive Oil est lauréate du premier prix national de l’huile d’olive extra-vierge, décerné en mai dernier.
Le Burkina Faso compte étendre ses cultures de coton transgénique pour la saison 2009-2010. L’annonce inquiète certaines ONG, qui craignent notamment que les agriculteurs deviennent dépendants du producteur de semences Monsanto.
Palmci a décidé d’arrêter ses investissements dans le complexe agro-industriel prévu dans les forêts de Tanoé et de Motobé, au sud du pays. La filiale oléagineuse de Sifca, ne veut pas abîmer l’écosystème.
Structurée et financée par deux capital-investisseurs, Thunnus Overseas Group veut doubler la production de ses usines en Côte d’Ivoire et à Madagascar.
La pêche en Afrique de l’Ouest, qui fait vivre des millions de personnes, souffre de « contradictions » entre les politiques nationales, rendant difficile la gestion des ressources halieutiques menacées par la surexploitation, selon des experts réunis cette semaine à Dakar.
Le Bureau maritime international (BMI) a annoncé qu’un bâtiment de guerre indien avait coulé la semaine dernière au large de la Somalie un chalutier thaïlandais en le prenant pour un bateau de pirates.
Confrontée à un déficit chronique, la société se lance dans la culture de coton transgénique à grande échelle. Une première, qui n’est pas sans risques.