Agriculture intra-muros, réhabilitation de marchés, investissement dans les transports… Il faudra une action concertée et multiforme pour subvenir à l’alimentation des 760 millions de citadins que comptera l’Afrique en 2030.
Après avoir tenté la méthode forte, Yves Brahima Koné, le patron du régulateur du secteur ivoirien, revient à la négociation pour obtenir un meilleur prix d’achat des fèves.
Les deux premiers producteurs mondiaux de cacao accroissent la pression sur les acheteurs de fèves pour obtenir une meilleure rémunération des planteurs.
Le négociant de cacao créé en 2014 vient de lever 40 millions de dollars sur les marchés internationaux pour produire de l’or brun certifié « durable ».
Des centaines de milliers de tonnes de blé risquent d’être bloquées, pour une « durée indéterminée », après le retrait de la Russie de l’accord sur les exportations céréalières. Ce nouveau coup d’arrêt dans la chaîne d’approvisionnement relance le spectre de la famine en Afrique. Quels sont les risques réels ?
Avenir du marché des boissons gazeuses, création d’emplois, place des importations… Pour l’ancien patron de la SABC, filiale de Castel au Cameroun, le continent a les moyens de devenir une terre d’agro-industries.
De la plantation familiale, près de Lambaréné, à leur chocolaterie de Libreville, en passant par les États-Unis d’Obama et le nord de la France, les fondateurs de Kakao Mundo, les frères Ayimambenwe ont investi tous les métiers de la filière cacao. Et c’est un succès sur toute la ligne.
L’Opep du cacao accroît la pression sur l’industrie du chocolat pour défendre le revenu des planteurs. Mais a-t-elle les moyens de faire plier les géants du secteur ?
Conformément à l’objectif qu’il s’est fixé de diversifier son économie, le Nigeria parie sur la transformation des produits agricoles à forte valeur ajoutée. Pour ce faire, le géant africain vient de lancer un programme de zones spéciales de transformation agro-industrielle. Concrètement, de quoi s’agit-il ?
En plein regain de tensions entre l’« Opep du cacao » et l’industrie du chocolat, le ministre ivoirien de l’Agriculture défend un rééquilibrage du rapport de force dans la filière de l’or brun.
En plein bras de fer avec les multinationales du chocolat pour un meilleur revenu des planteurs, Abidjan mène aussi une double lutte pour rendre plus durable la filière de l’or brun. Point d’étape.
À la suite du divorce du géant américain avec le groupe Castel, l’Industrie des boissons du Sénégal en est devenue, en juillet, l’embouteilleur exclusif dans le pays. Jeune Afrique a rencontré la famille El Sahili, aux manettes de cette entreprise fondée en 2013.
Déjà fragilisée par l’inflation provoquée par le conflit ukrainien, une partie de l’Afrique va devoir composer avec la limitation des exportations de riz venu d’Inde…
Dans un contexte de flambée des prix, le patron d’OCP réaffirme l’engagement du géant marocain des phosphates à faciliter l’accès aux engrais sur le continent.
Traçabilité totale des fèves d’ici à 2024, annonce d’une première vente à un prix encourageant… Depuis 2018, Abidjan et Accra ont engagé un bras de fer avec la filière de l’or brun pour défendre la place des planteurs. État des lieux.
Produisant peu d’engrais sur son sol, le continent demeure dépendant des importations venant notamment de Russie et d’Ukraine. Avec la guerre qui a éclaté entre les deux pays, l’approvisionnement de nombreux pays africains tourne au casse-tête. Décryptage en infographies.
Fondée en 2019, Afrikamart se propose de faire le lien entre petits producteurs et commerçants des marchés urbains en digitalisant l’ensemble de la chaîne de valeur. Voyant aussi loin que le potentiel de la filière est grand, Mignane et Albert Diouf ont récemment été confortés dans leur ambition par le soutien des investisseurs.
Avec deux récents investissements, les Grands Moulins d’Abidjan, filiale de Seaboard, veulent consolider leur position dans le secteur, où ils sont au coude à coude avec les Moulins modernes de Côte d’Ivoire, filiale du groupe piloté par la famille Ezzedine.
Fin de l’alliance avec Castel, concurrence croissante, pression sur les coûts… Malgré un contexte adverse, le patron Afrique du géant américain des boissons sans alcool réaffirme les ambitions continentales de la marque rouge et blanc.
Ces deux dernières années, la multiplication des investissements étrangers dans la technologie agricole en Afrique y ont entraîné un essor de la filière, en dépit de la faiblesse des financements locaux.
Prosuma, leader ivoirien de la grande distribution, est confronté à une concurrence croissante. Ses compétiteurs parient eux aussi sur l’essor du retail moderne.
Englué dans l’affaire Marie Brizard en France, le groupe Diana Holding cède sa filiale d’embouteillage à l’espagnol NABC. Objectif : se consacrer à l’agroalimentaire pur et amorcer son internationalisation en Afrique subsaharienne.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Après un accord de production et de distribution des produits avec le géant mondial sur le marché camerounais, la fondatrice du groupe Gracedom Invest s’est fixé pour objectif de conquérir 30 % du marché local des sodas au bout de cinq ans. Retour sur son parcours.
La valeur du populaire bulbe comestible a connu un pic historique courant août avant de se stabiliser avec l’ouverture du marché aux importations. À l’approche du Magal, la plus importante fête religieuse de la confrérie mouride, les tarifs restent encore élevés en raison de la conjoncture mondiale. Une situation préoccupante.
« Les rois du business » (1/5). Après s’être imposé à domicile, le volailler marocain vise l’Afrique de l’Ouest, Sénégal et Mauritanie en tête, en misant sur la qualité et sur sa maîtrise de la filière avicole.
L’accord récent entre Moscou et Kiev pour relancer les exportations de céréales va-t-il atténuer la tension sur les marchés ? Quels impacts sur le continent ? Le décryptage de Jeune Afrique.
Parcs agro-industriels, agropoles, zones économiques spéciales… Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo misent sur ces espaces pour créer de la valeur localement. Explications.