Pour répondre à la demande croissante de logements et bâtir les villes africaines de demain, le béton s’est naturellement imposé en Afrique. Un matériau efficace, mais énergivore et polluant. Dans un contexte de crise écologique, l’ancestrale terre crue retrouve ses lettres de noblesse.
Avec son associé Édouard Bettencourt, ce jeune franco-marocain a remporté le concours « Réinventer Paris 3 » pour rénover les magasins emblématiques du quartier Barbès, dans le nord de la capitale française. Portrait.
À 62 ans, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme est chargé de l’ambitieuse politique du logement social. Cet ancien financier manie la calculatrice et le compas pour refaire d’Abidjan le véritable toit de la Côte d’Ivoire.
Avec son associé Issa Diabaté, Guillaume Koffi est l’une des figures de l’architecture ivoirienne dont les bâtiments fleurissent dans tout Abidjan. Préoccupé par les économies d’énergie et l’environnement, il appelle à ne pas multiplier les constructions de grande hauteur.
Le 14 mars, l’architecte burkinabè a été récompensé par la plus haute distinction dans son domaine. De son pays natal au Royaume-Uni en passant par le Kenya et le Mali, retour sur ses créations les plus audacieuses, alliant écologie et transformation des communautés locales.
Le Pritzker 2022, parfois qualifié de « prix Nobel de l’architecture », a été décerné mardi à Diébédo Francis Kéré. Le Burkinabè basé à Berlin est le premier Africain à recevoir cette distinction.
Moins imprégnée de l’héritage colonial que d’autres villes d’Afrique de l’Ouest, Abidjan abrite quelques monuments ayant su marier les exigences de la modernisation avec les contraintes locales, notamment climatiques. Mais pour l’architecte Issa Diabaté, il manque aujourd’hui un projet clair, mêlant urbanisme et politique de développement.
Depuis son rachat et sa rénovation, en 2019, cet établissement singulier s’est imposé comme une adresse incontournable pour les personnalités à la recherche d’un lieu discret et calme dans l’effervescence abidjanaise.
Développement du parc immobilier, accès à un habitat décent, mise à niveau des infrastructures… Koffi Tsolenyanu, le ministre togolais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière, revient sur les défis qui restent à relever en matière d’aménagement du Grand Lomé.
Ouverte depuis quarante-cinq ans, l’École africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme de Lomé a su s’adapter aux nouveaux enjeux des villes africaines
Des villas aux formes et aux couleurs originales, des espaces verts et des rues bien ordonnées, une architecture et un confort hors du commun… À Baguida, sur le littoral est de la capitale togolaise, la Cité BOAD accueille depuis 2017 le personnel de la banque.
Une formation reçue entre Lomé et la France, un formidable sens des affaires et un regard aussi lucide qu’acéré sur la condition urbaine à travers le monde ont fait de Dontou Derou un architecte très en vue dans la capitale. Précurseur autant qu’idéaliste, le Togolais n’en est pas moins un businessman avisé.
Si c’est en tant que présentateur de télévision qu’il a accédé au statut de vedette, Patrick Eklu Amendah est d’abord architecte. Fondé il y a près de vingt ans, son cabinet Giga a réalisé de nombreux chantiers dans la capitale et compte bien poursuivre sur sa lancée.
Fondateur du florissant cabinet Idea, le président de l’Ordre national des architectes du Togo veut faire en sorte que les institutions, les entreprises et les particuliers fassent plus largement appel aux professionnels.
Sièges sociaux, ensembles résidentiels, hôpitaux… De Lomé à Ouagadougou en passant par Kayes, le Togolais impose peu à peu sa marque, avec une vingtaine de réalisations majeures à son actif.
Ancien directeur des travaux à l’Agence nationale des grands travaux, l’architecte goréen Xavier Ricou se désole de voir disparaître certains vieux bâtiments et sites emblématiques de la capitale sénégalaise.
L’architecte vient d’offrir une seconde jeunesse à l’hôtel de ville de la capitale, une bâtisse datant de l’époque coloniale. Pour lui, il est essentiel qu’une cité conserve la mémoire architecturale de sa propre histoire. Une approche qu’il assume sans complexe.
… Et comment en sortir. La capitale sénégalaise est congestionnée, certes. Mais surtout, les logements y ont été trop longtemps conçus « à l’occidentale » plutôt que pour répondre au mode de vie des habitants. L’architecte Nzinga Biegueng Mboup explique comment on en est arrivé là. Et donne quelques solutions.
Quasiment inutilisé depuis l’ouverture du nouvel aéroport Blaise-Diagne fin 2017, le site de l’ancien aéroport international aiguise les appétits fonciers. Si un parc forestier urbain est prévu sur dix hectares, d’autres projets, dont des programmes immobiliers, sont dans les tuyaux.
Ensemble d’appartements avec jardins intérieurs à Casablanca, projet immobilier de luxe à Miami, hôtel et résidences privées à Dubaï… La designeuse d’intérieur est aujourd’hui demandée aux quatre coins du monde.
Avec leur superbe ouvrage « Voyage en Égypte ancienne » (3ème édition), Jean-Claude Golvin et Aude Gros de Beler redonnent vie aux sites antiques les plus remarquables de la vallée du Nil.
Construites dans les années 1950 par un architecte américain, ces habitations iconoclastes imaginées pour répondre à la démographie galopante de Dakar sont en voie de disparition.
Avec son attirance pour le minimalisme, cette jeune Ivoirienne de 34 ans, à la tête de l’agence Jeannette Studio, a réussi à devenir l’une des architectes les plus branchées d’Abidjan.
Tours futuristes, quatrième pont, grande bibliothèque… L’emblématique cœur d’Abidjan, quelque peu défraîchi et un temps dépassé par la dynamique urbaine, est en pleine rénovation.
L’architecte Pierre Goudiaby Atepa a assisté à chaque étape de l’hérésie urbanistique de Dakar. Impliqué dans de nombreux projets de villes nouvelles dans plusieurs pays africains, il observe favorablement le projet des deux pôles urbains au sein de la capitale sénégalaise – à Diamniadio et aux abords du lac Rose – souhaité par Macky Sall.
Pour sa première édition, la Biennale d’art contemporain de Rabat a décidé de jouer la carte des femmes. Des Oudayas, au musée Mohammed VI, en passant par la Villa des Arts, ce sont 63 artistes qui investissent la capitale marocaine jusqu’au 18 décembre.
Le fameux édifice, dans le centre de la capitale du nord, inauguré il y a plus d’un siècle, pourrait bientôt être restauré, selon une déclaration du ministre de la Culture.