Depuis avril 2004, quelque cinq mille personnes ont été enlevées et, parfois, sauvagement assassinées par des groupes dont les mobiles sont souvent plus crapuleux que politiques ou religieux.
La mobilisation des « robes noires » pour la libération de deux de leurs confrères a tourné au bras de fer avec le pouvoir. Cette fronde, nourrie par des revendications corporatistes, revêt aussi une dimension politique évidente.
Sans tourner le dos à ses partenaires historiques que sont la France et les États-Unis, Libreville mise sur le renforcement de ses liens avec les pays du Sud, en particulier la Chine et le Brésil.