L’agro-industrie, futur terreau de la prospérité africaine ? C’est possible, à condition que le continent lève les derniers obstacles en termes de production, d’infrastructures et d’énergie. Mais déjà, les investissements affluent et les usines se multiplient.
Après le tourisme et la finance, les grands argentiers du Golfe se concentrent sur l’immobilier tunisien. En trois ans, 150 000 habitations doivent être construites.
Le président Bongo Ondimba souhaite investir 18 milliards d’euros en cinq ans via l’Agence nationale des grands travaux. C’est deux fois plus que ce qu’il avait annoncé en octobre.
Après l’Afrique du Nord et particulièrement la Libye, les géants turcs s’attaquent au sud du Sahara, où ils dament de plus en plus le pion aux Chinois.
Si les Égyptiens ont connu les plus fortes augmentations de salaires en 2011, les employés marocains restent les mieux payés. C’est du moins ce qui ressort de la traditionnelle enquête Mercer sur les revenus dans le monde.
Le Groupe Jeune Afrique et la BAD organisent la première rencontre internationale des dirigeants de grandes entreprises africaines. Rendez-vous à Genève du 19 au 21 novembre prochain.
Barrages, routes, chemins de fer… Depuis dix ans, Pékin multiplie les contrats en Afrique, sur le modèle controversé « matières premières contre infrastructures ». Mais d’autres puissances émergentes préparent leur offensive.
L’année 2011 a été difficile sur la Place marocaine, mais les valeurs immobilières ont affiché de belles performances commerciales. En 2012, elles devraient tirer profit du créneau du logement social et intermédiaire.
Directeur général de la zone Afrique centrale chez Sanofi, le pharmacien franco-ivoirien William Kouadio-Tiacoh décline la stratégie du géant français dans douze pays.
L’Afrique subsaharienne voit l’écart se creuser entre sa demande et sa production. Une opportunité pour les compagnies sucrières, qui commencent à se redéployer, notamment au Nigeria.
Convaincu que la transformation des céréales a un réel impact sur l’économie du Mali et de la sous-région, le PDG des Moulins du Sahel a fait de la modernisation de l’agriculture son combat.
Spécialiste des câbles électriques, le groupe de Nuremberg Leoni vient d’inaugurer sa huitième usine dans le royaume. Située à Berrechid, elle emploiera 2 500 salariés d’ici à 2014.
Souplesse dans le recouvrement des impayés, lancement de nouveaux sites de production en Tunisie… Le patron de la Steg souligne les efforts du groupe pour mieux satisfaire la population.
Alors qu’elle fête ses 50 ans, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz doit s’adapter à la nouvelle donne postrévolutionnaire. Le groupe public, qui n’a pas failli pendant le Printemps arabe, fait aujourd’hui face à la grogne des usagers et à une concurrence plus ouverte.
Malgré la chute des prix des communications, le géant sud-africain MTN, leader sur le continent, garde la confiance des analystes. Il promet d’importants investissements pour préparer l’avenir.
La ville a été créée pour être le point de départ et d’arrivée, sur le golfe de Guinée, du réseau de communication du pays et de ses voisins enclavés. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Sous le triple effet d’une concurrence accrue, de la baisse des prix et d’un ralentissement de la hausse du nombre d’abonnés, les opérateurs africains voient leur rentabilité s’effriter. Pour beaucoup d’observateurs, le secteur a mangé son pain blanc.
Dans un contexte très concurrentiel et de bagarre sur les prix, Mohamed Lamrani, le patron de Marjane, première chaîne d’hypermarchés du Maroc, met les bouchées doubles. Il prévoit d’ouvrir 40 nouveaux points de vente d’ici à 2015.
Avec cinq nouveaux terminaux dédiés au pétrole, au gaz, au sel, au bétail et à la potasse, le port de Djibouti prendra une nouvelle dimension d’ici à 2017.
Comme Nicolas Sarkozy en son temps, François Hollande a promis de mettre fin à la « Françafrique » et d’instaurer des rapports sains entre l’Hexagone et les pays du continent. Ses actes seront-ils à la hauteur des espoirs suscités par ses paroles ?
Encore largement tributaire de ses gisements uranifères, le Niger développe les autres filières extractives. Les investisseurs étrangers sont à l’affût.