Côte d’Ivoire, Centrafrique, Nepad… En abordant les grands dossiers du continent, les chefs d’État réunis à Paris les 20 et 21 février ont repeint aux couleurs de la mondialisation le vieux concept de la Françafrique.
Avec le concours de différents parrains sur le continent comme à Paris, le nouveau Premier ministre de la Côte d’Ivoire a cherché à surmonter les derniers obstacles à la formation de son gouvernement.
Le conflit qui secoue la Centrafrique depuis plusieurs mois s’est également invité au sommet, avec trois approches différentes. Celle du chef de l’État, celle de son homologue tchadien et celle des rebelles.
Exaspérés de voir leur projet de guerre contrarié, les faucons de l’administration américaine sont en quête d’un prétexte – quitte à le fabriquer – pour déclencher les hostilités contre Bagdad.
Pendant que les têtes couronnées planchaient sur le contenu à donner à leur partenariat, un contre-sommet se tenait à l’hôtel de ville de Paris. À l’initiative d’une soixantaine d’associations.
Participant pour la première fois à ce type d’assises, les dirigeants du Rwanda et de Madagascar ont l’un et l’autre un contentieux à régler avec l’Hexagone. Leur voyage n’aura pas été inutile.