En croissance constante grâce à ses choix commerciaux vers l’est ou l’ouest plutôt que vers l’Europe, la doyenne des compagnies africaines a aussi su tirer parti d’une position privilégiée : l’exclusivité du transport des fonctionnaires internationaux.
Trop petits et insuffisamment capitalisés, les grands transporteurs publics ont disparu du ciel. Le plus souvent associés à des partenaires privés, leurs successeurs misent sur les dessertes régionales pour tenir tête.
Quoiqu’en position de force sur les liaisons avec l’Afrique, Air France-KLM, British Airways et Lufthansa doivent à présent compter avec la montée en puissance de groupes venus du Golfe.
Deux ans après la signature du contrat, le contentieux entre Kinshasa et la compagnie britannique Tullow Oil apparaît sans issue. Le gisement prometteur du lac Albert demeure inexploité.