L’ancien « monsieur Afrique » de l’Élysée (1981-1986) n’a pas coupé les ponts avec le continent. Et reste un ardent défenseur d’une certaine idée des relations franco-africaines.
Depuis l’arrivée au pouvoir du successeur d’Olusegun Obasanjo il y a presque un an, les juges bénéficient de plus d’autonomie. Mais de là à accepter la demande d’annulation du scrutin présidentiel…
En tournée dans les pays d’Afrique subsaharienne, qui luttent contre la hausse des prix, le directeur du Fonds a déclaré ne pas avoir de remède « miracle ».
Les Français d’origine africaine désapprouvent largement cette politique du président. Et, en matière de diplomatie, ils ne voient pas les effets de la rupture tant annoncée.
Si la signature d’un cessez-le-feu entre les rebelles de la LRA et le gouvernement constitue un pas supplémentaire vers la paix, des incertitudes demeurent.
Sans leader charismatique ni véritable programme, les adversaires politiques du chef de l’État ont perdu de leur influence. Au profit des ONG, qui séduisent de plus en plus la population. Non sans susciter l’inquiétude du pouvoir.
De N’Djamena au Cap, le chef de l’État français a tenté de mettre à profit sa deuxième tournée subsaharienne pour faire oublier son désastreux discours de Dakar et donner un nouveau souffle à sa politique africaine. Non sans succès.