Les producteurs soignent le marché chérifien en mettant l’accent sur la qualité. Avec pour objectif, à terme, de se faire une place de choix à l’international.
Les restrictions de pêche provoquent la colère d’Alger. Mais, calculées selon les prises de l’année précédente, elles révèlent surtout un secteur au point mort.
Des pays africains aujourd’hui déficitaires pourraient devenir, d’ici à quelques années, exportateurs. C’est la conséquence de la flambée des cours : les investissements affluent et les plantations s’étendent.
Fusions-acquisitions, achats de terres, coentreprises… Le continent attire des investisseurs venus de toute la planète, assurés d’y trouver la réponse à des besoins mondiaux en nourriture qui ne cessent d’augmenter. Tour d’horizon d’un grenier en devenir.
La direction de la compagnie allemande Lufthansa se montre déterminée à poursuivre son offensive en Afrique en établissant « un réseau extensif » sur ce continent prometteur.
Conséquence de la libre circulation des biens et services au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est, le Rwanda a vu ses exportations exploser depuis six mois. Seul bémol : la concurrence des entreprises voisines.
Dans le cadre du marché commun est-africain, le Rwanda, qui souffre d’un déficit de main-d’œuvre qualifiée, a désormais la possibilité d’accéder instantanément aux compétences partout où elles se trouvent, sous certaines conditions.
Tombé le 15 février, le verdict reconnaissant la bonne qualité du fuel fourni par Itoc à la Senelec au regard des normes internationales condamne les autorités sénégalaises chargées de la fourniture de l’électricité à trouver une autre cause aux délestages.
Premier Africain manager chez Microsoft, qu’il a quitté en 2006, le Camerounais Jacques Bonjawo (50 ans) vient de publier « Révolution numérique dans les pays en développement, l’exemple africain ». Interview d’un patron inspiré par l’exemple indien.
En cinq ans, le groupe agroalimentaire spécialisé dans les bouillons et les pâtes à tartiner s’est imposé sur le marché local. Aujourd’hui, il investit pour se diversifier et s’attaquer à toute l’Afrique de l’Ouest.
Largement sous-exploité, le potentiel de la province commence, enfin, à être mis en valeur. Objectif : s’émanciper de la dépendance aux importations alimentaires.
Un mois jour pour jour après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, la Tunisie a découvert le prix de la révolution avec des pertes estimées entre 4 et 6 milliards d’euros. Mais l’UE et la BAD volent au secours de l’économie tunisienne pour rendre moins salée la facture au lendemain de la révolte.
Mettant le modèle américain au goût local, les chaînes de restauration rapide de Lagos sont en pleine expansion. Pour résister à l’arrivée de KFC, certaines vont s’introduire en Bourse.
La révolution tunisienne gagne les chefs d’entreprise. Des quadras mènent la fronde et réclament de nouvelles têtes au sommet de leur syndicat, l’Utica. Leur but : peser davantage sur les choix économiques à venir.
Prises en otages par la crise politique, les sociétés accusent des baisses d’activité allant parfois jusqu’à 70 %. Le spectre des dépôts de bilan et des licenciements massifs se rapproche dangereusement.
Le groupe Olam a acquis tt Timber International se payant au passage la première compagnie forestière congolaise, la CIB. Pour une opération aussi importante les acteurs ont choisi la discrétion.
Ancien haut fonctionnaire du FMI et auteur de plusieurs essais sur l’économie tunisienne, Moncef Guen livre ici un diagnostic rapide de la situation économique plus d’un mois après la révolution historique.