Alors que l’accès à l’eau laisse à désirer, les opérateurs privés s’interrogent sur le modèle approprié pour intervenir en Afrique. Instabilité des contrats de concession, frilosité des géants français, émergence de nouveaux acteurs… Le secteur se cherche encore.
Il se sait attendu sur le dossier, tant la situation exaspère le pays. En signant à Paris, le 17 décembre, un accord de coopération avec EDF (anciennement Électricité de France), Karim Wade, le nouveau ministre sénégalais de l’Énergie, a voulu signifier à ses compatriotes qu’il s’attaquait au cœur du problème : la restructuration du secteur électrique national.
La Rwanda Electricity Corporation (Reco) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) ont conclu, le 23 novembre, un contrat pour l’électrification de six districts dans l’est du Rwanda, d’un montant de 70 millions de dollars (une centaine de millions de dinars tunisiens).
La mise en place du Fonds monétaire africain, dont l’idée date pourtant de 1963, se fait encore désirer. Si le projet a été approuvé à l’unanimité durant la troisième conférence extraordinaire des ministres chargés de l’Économie et des Finances des pays membres de l’Union africaine, la question polémique des statuts a été renvoyée en mars 2011.
Le train à grande vitesse (TGV) qui devrait relier, à partir de 2016, Tanger à Rabat en une heure et vingt minutes, contre trois heures et cinquante-cinq minutes aujourd’hui, ne sera pas financé par la Banque européenne d’investissement (BEI).
Affaires de corruption à la Sonatrach, suite. L’ancien PDG par intérim du groupe pétrolier Abdelhafidh Feghouli a été arrêté. Motif : des soupçons de corruption pour des passations de marchés datant de 2007 et 2008.
Ressources humaines compétentes, infrastructures spécialisées, ambitions gouvernementales affichées… De nombreux ingrédients sont présents au sud de la Méditerranée pour favoriser l’essor des jeunes pousses. Manque un élément essentiel : l’argent.
L’entreprise française EDF, leader mondial en matière de production d’électricité, a finalisé un accord de coopération technique avec la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) afin de permettre au pays, confronté à une grave crise énergétique, de trouver « des solutions durables », selon un communiqué commun.
La crise politique ivoirienne a brutalement ralenti la machine économique du pays. Investissements gelés ou reportés, consommation en baisse… Patrons et bailleurs de fonds sont inquiets. Que restera-t-il de la locomotive écomnomique de la sous-région après la tempête ?
La haute main sur le coffre-fort de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est un enjeu de taille pour Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Pour assurer leur croissance, les entreprises marocaines cherchent de nouveaux marchés à l’étranger. D’où la mise en place d’un business plan pour le continent.
À 74 ans, le sud-Africain, Sol Kerzner, préside les destinées d’un empire hôtelier à travers Kerzner International Holdings. C’est à El-Jadida qu’il a construit son 35e complexe de luxe.
Qu’ils soient hommes d’affaires aguerris ou entrepreneurs en puissance, africains du Nord, subsahariens ou marocains résidant en Europe, ils ont développé un projet ou créé leur société dans le royaume. Avec quelques facilités en plus, ils pourraient être bien plus nombreux.
Avocat associé du cabinet international Clifford Chance à Paris, Mustapha Mouharib est un expert en banque et finance spécialisé dans les acquisitions et investissements, en particulier au Maroc. Entretien.
Les filières identifiées en 2005 par le plan de développement industriel pour attirer les IDE se sont épanouies, avec plus ou moins de succès. État des lieux et nouvelles orientations.
Avec les structures et réglementations favorables à la venue d’investisseurs, le royaume a résolument fait le pari pour une économie moderne et ouverte aux capitaux étrangers.
Pour diversifier les sources d’investissements étrangers, les autorités marocaines lancent une offensive en règle. Objectif : les entreprises européennes, asiatiques, nord et sud-américaines. Tactique : le démarchage à domicile et les roadshows économiques aux quatre coins de la planète.
Localisation stratégique, infrastructures à niveau, esprit et volonté d’ouverture… Le royaume attire de plus en plus de capitaux étrangers. De là à devenir la plateforme incontournable des investisseurs sur le continent, il y a encore un pas. D’autant que, sur le créneau, la concurrence est rude. Quelles sont ses chances ?
Le géant français de l’électrotechnique Alstom a annoncé avoir livré le premier tronçon du tramway d’Alger. Celui-ci devrait être mis en service en 2011.
Partenariat tuniso-libyen pour la construction d’une raffinerie, coopération tuniso-algérienne renforcée en matière de gaz, d’électricité et de prospection pétrolière… Il est au moins un domaine où l’intégration progresse.