Le géant minier Vale s’engage à débloquer près de 1 milliard d’euros au Mozambique. C’est le plus grand investissement jamais annoncé par une entreprise auriverde. Un signe fort de l’influence grandissante du pays sur le continent.
Cinq ans après l’euphorie née de la découverte de plusieurs gisements, la « nouvelle ère pétrolière » est loin d’avoir tenu ses promesses. Retour sur un rêve – pour le moment – déçu.
Le président intérimaire nigérian Goodluck Jonathan a indiqué qu’il accueillait « favorablement » la proposition du groupe pétrolier français Total d’investir dans le pays, après sa rencontre avec le directeur général de la branche Exploration et Production de la compagnie. Le montant de 20 milliards de dollars, initialement annoncé par la présidence nigériane, a été rectifié par Total, qui prévoit une enveloppe de 7 milliards de dollars.
La libre circulation des personnes et des biens, la compétitivité à l’exportation et les équilibres macroéconomiques restent au cœur des préoccupations de l’institution régionale, quinze ans après sa création.
Lancement de produits ou promotion de nouvelles gammes, consolidation marketing, campagnes de fidélisation… Les annonceurs recherchent avant tout l’efficacité sur un marché rattrapé par la crise mondiale.
Le pays, qui a présidé l’Opep en 2009, a aussi confirmé son leadership pétrolier en Afrique subsaharienne. Ses investissements l’emmènent aujourd’hui hors du continent.
Les difficultés économiques s’accumulent depuis le début de la crise politique à Madagascar. L’exclusion du pays de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) n’arrange rien.
Affaiblie par la crise, la quatrième économie de la zone euro est la cible sur les marchés financiers d’une attaque en règle. Elle devrait s’en sortir sans trop de dommages, mais d’autres pays sont désormais dans le collimateur.
Si les montants des aides au développement sont légèrement en hausse malgré la crise, certains pays industrialisés, dont la France, sont loin de tenir toutes leurs promesses. Ce qui remet sérieusement en question l’achèvement des Objectifs pour le milénaire fixés par l’ONU.
Dans son dernier livre, le Prix Nobel d’économie 2001 critique la voie de sortie de crise choisie par les États-Unis et l’Europe. Quant à l’Afrique, il préconise une diversification de son économie.
Les sociétés d’assurances peinent à trouver des cadres qualifiés. La formation continue apparaît alors comme la seule solution pour faire face à cette pénurie.