Le chef de l’État nouvellement élu a mis en place un gouvernement rajeuni et resserré. Une équipe essentiellement composée de technocrates qui respecte l’équilibre des différentes forces politiques.
Après la crise de succession d’avril 2005, le pays a retrouvé son calme. En attendant l’ouvertur du Dialogue intertogolais et les élections législatives prévues d’ici à la fin de 2007.
Victimes de la politique de réconciliation nationale, les groupes armés sont en pleine déconfiture. Et les fondamentalistes d’El-Islah ne sont guère en meilleure posture. Mais le MSP (ex-Hamas), qui siège au gouvernement depuis dix ans, se sent pousser de
Pris dans le carcan des traditions et d’un système politique quasi féodal, le royaume chérifien a longtemps évoqué celui de la Belle au bois dormant. Depuis l’accession au trône de Mohammed VI, le réveil est spectaculaire.
Assainir les finances publiques, régler la dette, relancer l’agriculture et l’industrie… les chantiers sont multiples, mais les atouts ne manquent pas.
Au lieu d’utiliser leur puissance pour réduire les tensions au Moyen-Orient, Washington et Tel-Aviv continuent de souffler sur les braises de la haine. Sans se soucier des conséquences.