Les Rencontres de Bamako, 10ème Biennale de la photographie africaine, suscitent une floraison d’initiatives artistiques en dehors du parcours officiel. Sélection partielle et partiale.
À l’occasion de la 10e édition des Rencontres de Bamako, Jeune Afrique revient sur quelques pionniers de la photographie africaine. Et sur leurs héritiers contemporains, qui travaillent sur la mémoire.
Et sur leurs héritiers contemporains, qui travaillent sur la mémoire.
Ouvertes le 31 octobre, les 10e Rencontres de Bamako, biennale africaine de la photographie se tiennent dans la capitale malienne jusqu’au 31 décembre, après une annulation en 2013.
Le 31 octobre, c’est à Marrakech que la collection d’art islamique de Pierre Bergé et d’Yves Saint Laurent sera vendue au profit de la Fondation Jardin Majorelle.
Avec délicatesse, la Néo-Zélandaise Ruth McDowall évoque les enlèvements perpétrés par Boko Haram dans le nord du Nigeria. Elle redonne dignité et identité aux plus jeunes, meurtris par le conflit.
Un peu en retrait du monde de l’art contemporain africain, celui qui se dit anarchiste varie les supports et les matières, emprunte autant à la BD qu’au panthéon vaudou, pour une œuvre chargée de récits et de symboles, toujours enracinée dans l’histoire du Bénin. Rencontre.
Le célèbre masque funéraire de Toutankhamon avait été abîmé par une réparation qui avait laissé des traces de colle sur la barbe de ce joyau de l’Égypte antique vieux de 3 300 ans. La restauration va encore durer deux mois, a annoncé mardi le responsable du projet.
Pour la troisième fois, l’art contemporain africain est à l’honneur à Londres ou se tient la foire 1:54. Une édition marquée par une présence féminine qui ne cesse de se renforcer.
Exposition événement organisée à l’Institut du monde arabe, à Paris, « Osiris, mystères engloutis d’Égypte » présente, jusqu’au 31 janvier 2016, 250 œuvres inédites sauvées des eaux par l’archéologue Franck Goddio, ainsi qu’une quarantaine de pièces sorties pour la première fois des musées du Caire et d’Alexandrie.
Hans Silvester aime la vallée de l’Omo, en Éthiopie, et les populations qui y vivent. Il en rapporte de belles images qui, souvent, racontent une Afrique éternelle, traditionnelle, esthétisée.
« Parcours des mondes » célèbre sa 14e édition du 8 au 13 septembre dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Ce grand rendez-vous des marchands et collectionneurs d’arts classiques venus du monde entier s’ouvre cette année à l’Asie.
Pendant cinq ans, entre 1976 et 1981, le photographe britannique Syd Shelton a suivi les les activités du mouvement Rock Against Racisme (le rock contre le racisme). L’ABP Autograph, agence d’art internationale à buts non lucratifs basée à Londres, exposera son œuvre début octobre.
Jusqu’au 28 septembre, à Marseille, le MuCEM donne à voir avec « Traces… Fragments d’une Tunisie contemporaine » les œuvres de cinq artistes tunisiens
qui lient présent, passé et rêves d’avenir dans le tourbillon
et les secousses de l’après-révolution.
Amené à disparaître de la circulation au Sénégal, le car rapide fait en revanche son entrée au musée de l’Homme en France. Jeune Afrique a décrypté les symboles qui ornent l’emblématique moyen de transport en commun sénégalais.
La photographe africaine-américaine Nona Faustine pose nue sur des lieux emblématiques de l’esclavage aux États-Unis. Une démarche artistique audacieuse et provocatrice qui questionne la société américaine sur les causes de son racisme structurel.
Le photographe congolais Kiripi Katembo Siku, célèbre pour ses photos montrant des scènes de vie de Kinshasa reflétées dans des flaques d’eau, est décédé mercredi à l’âge de 36 ans.
En prélude à la COP21, le fonds African Artists for Development organisera du 4 au 24 novembre une exposition qui réunira 54 artistes du continent, un par pays.
La programmation de la 56e édition de la Biennale d’art contemporain étant confiée au Nigérian Okwui Enwezor, l’Afrique est bien là. Mais pas forcément là où on l’attend. Reportage.