C’est un feuilleton qui dure depuis 2007 : la réalisation d’un long-métrage sur celui qui résista à la colonisation française. Ce nouvel appel d’offres sera-t-il le bon ? Il est permis d’en douter.
L’acteur britannique aux origines sierra-léonaises et ghanéennes annonce qu’il s’installera sur le continent africain « dans les cinq ou dix prochaines années ». En créant des studios de tournage, il entend contribuer au développement de l’industrie cinématographique locale.
Considérée comme le premier long-métrage réalisé par un Africain, cette œuvre, qui date de 1966, s’attaquait aux relations entre la France et l’Afrique au lendemain de l’indépendance, à travers le destin tragique d’une jeune Sénégalaise qui vit en exil à Antibes. Elle ressort aujourd’hui en salles.
Après avoir tourné en Afrique « Hope » et « Camille », Boris Lojkine pose sa caméra à Paris pour filmer le quotidien d’un forçat de la livraison de repas en attente de régularisation. Un récit haletant, qui a reçu le Prix du jury, à Cannes, dans la catégorie Un certain regard.
Dans ce premier long-métrage, Simon Moutaïrou s’empare de la question du marronnage en empruntant aux codes du film de survie. Un récit nécessaire qui témoigne du processus de libération des esclaves par eux-mêmes.
Avec leur documentaire « Une Française à Kaboul », Charlotte Erlih et Marie-Pierre Camus retracent l’histoire de l’Afghanistan entre 1928 et 1980. Une période d’ouverture et de repli obscurantiste.
La réalisatrice franco-sénégalaise a suivi le rapatriement des vingt-six trésors royaux du Dahomey, du Quai Branly, à Paris, à leur terre d’origine, au Bénin. Dans ce documentaire en forme de fable métaphysique, sorti en France le 11 septembre, elle redonne vie à ces œuvres longtemps restées en sommeil.
C’est un long métrage indien qui ne plaît pas à l’Arabie saoudite et envenime ses relations avec l’Algérie. En cause : la pratique de la kafala, un système oppressif de parrainage des travailleurs immigrés.
Comme bon nombre de personnalités, l’acteur appréciait beaucoup le Maroc. Un pays qu’il a d’abord connu via la jet-set avant d’acheter un riad à Marrakech.
Le cinéaste tunisien auteur du docu-fiction « Subutex » envisageait de se présenter à l’élection présidentielle du 6 octobre. Il vient de retirer sa candidature.
Le jeune guinéen crève l’écran dans « L’Histoire de Souleymane », le récit haletant d’un livreur à vélo sans papiers, Prix du jury Un certain regard du Festival de Cannes. Installé depuis six ans en France, il est actuellement menacé d’expulsion.
En marge de la programmation officielle du Festival de Cannes, des initiatives privées promeuvent les cinémas d’Afrique et de la diaspora. Visite guidée.
Adapté du livre de Romain Gary relatant l’implication de l’écrivain et de son épouse, l’actrice Jean Seberg, dans le mouvement des droits civiques, ce film s’interroge avec habileté sur l’appropriation de la lutte des Noirs quand on est blancs et privilégiés.
Ce bijou de cinéma expérimental relate le parcours d’un Nigérian à San Francisco, en plein mouvement des Black Panthers. Jamais diffusé en salles au moment de sa sortie, en 1971, le film voit enfin le jour en version restaurée.
Coproducteur, auteur et acteur principal de « Lex Africana », série diffusée sur Canal+ à partir du 22 avril, Seydina Baldé porte toutes les casquettes. Il a choisi Dakar pour tourner la première saison, et affirme avoir pu s’appuyer sur les talents sénégalais pour la réalisation. Entretien en vidéo.
Si la précédente édition cannoise avait largement représenté le continent dans ses différentes sections, aucun long-métrage africain n’a été retenu dans la sélection officielle cette année.
Diffusé en Afrique grâce au réseau Canal Olympia, « La Lumière des femmes » montre comment de simples villageoises, formées à Dakar, deviennent le moteur du changement, et comment le progrès passe par l’électricité.
À voir sur Arte ce 9 avril, le film de la Franco-Camerounaise Osvalde Lewat sur la branche militaire de l’ANC, que fonda l’ancien chef de l’État sud-africain.
Dans un roman et un documentaire, la journaliste au quotidien français « Libération » retrace la période critique ayant mené au génocide contre les Tutsi. Une histoire qui l’habite depuis 1994.
Dans le documentaire de Nicolas Brown, Jayda G parcourt ces zones frontières entre terre et mer dont les écosystèmes absorbent et stockent des masses de dioxyde de carbone, et sont menacés partout dans le monde. Présenté à l’Unesco, il est diffusé sur Canal Docs ce 27 mars.
Tourné au plus près des humanitaires venant en aide aux migrants, ce film montre les limites d’une politique migratoire où le contrôle des frontières a été délégué à la Libye.
Avec « Black Tea », le réalisateur mauritanien dépeint une histoire d’amour entre une Ivoirienne en exil dans un Canton onirique et un Chinois. Une rencontre sino-africaine comme on en voit peu au cinéma.
Avec deux longs-métrages disponibles sur la plateforme Netflix, le producteur et réalisateur camerounais est l’un des pionniers africains du genre. Et l’ambitieux ne compte pas s’arrêter là.
Après de multiples péripéties et blocages, le long-métrage de Bachir Derrais sur le héros de la révolution algérienne sera projeté en avant-première à l’Opéra d’Alger. Sa sortie dans les salles est prévue dans le courant de l’année.
De Nabil Ayouch à Massaro Ncuti Gatwa, en passant par Cédric Ido, le travail de ces personnalités du cinéma dans le domaine florissant de l’audiovisuel en Afrique est à suivre de très près.
Dans un film intime et inclassable, « La Mère de tous les mensonges », la réalisatrice évoque les « émeutes du pain » de Casablanca, en 1981. Rencontre.
Sénégal, Burkina, Côte d’Ivoire… Des afronovelas aux fictions plébiscitées par les distributeurs internationaux, les séries africaines ont le vent en poupe. Mais si le marché est en pleine effervescence, son économie demeure balbutiante.
La Berlinale a sacré samedi 24 février la réalisatrice franco-sénégalaise pour un documentaire sur la question brûlante de la restitution par les anciennes puissances coloniales d’œuvres d’art volées en Afrique.