Dans Black Snake, leur première comédie, Karole Rocher et Thomas Ngijol imaginent un sapeur masqué bien décidé à botter les fesses des dictateurs et des barbouzes.
Avec « Les Moissonneurs », le réalisateur Étienne Kallos explore le monde étrange des Afrikaners traditionalistes de la Bible Belt sud-africaine, ces fermiers qui n’ont pas voulu changer leur mode d’existence.
Le cinéma pour adultes est miné par les stéréotypes et les discriminations. Sous-payés et parfois victimes d’humiliations, les acteurs d’origine africaine tournent peu. Mais les lignes commencent à bouger.
Jacques Kolié, réalisateur du film « Les larmes de mon peuple », sera l’un des trois ambassadeurs de la Guinée au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), du 27 février au 2 mars prochain. Nul ne prédestinait cet autodidacte, qui a vite quitté son pays pour le Sénégal, au septième art.
Depuis des années, au Maroc, la tendance est à la fermeture des salles obscures. Mais une inflexion se fait sentir, symbolisée par la réouverture de cette adresse mythique de Rabat.
Fatou N’Diaye rayonne dans « Un ange », du réalisateur belge Koen Mortier, une fable amoureuse inspirée d’un fait réel : la mort mystérieuse d’un coureur cycliste au Sénégal.
Mélange d’animation et de documentaire, le film « Another Day of Life » suit le reporter polonais Ryszard Kapuscinski et nous plonge dans les atrocités de la guerre civile.
La restauration du film culte du réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambéty offre une occasion de mesurer à nouveau la puissance poétique et l’humour de son cinéma.
Avec « Yembi », la Centrafrique fait son grand retour au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. L’occasion pour Ida Mabaya, l’une des actrices du long-métrage, de faire parler de son pays autrement que par la crise centrafricaine.
Adapté du best-seller éponyme de l’Africaine-Américaine Angie Thomas, ce long-métrage reprend justement le message de l’auteure mais s’embarrasse aussi d’un manichéisme tout hollywoodien.
Homme de télévision et symbole de la diversité, le quadragénaire s’attaque à son premier long-métrage, « Fractures », qui brosse le portrait d’une France profondément divisée.
Si aucune opération exceptionnelle n’est annoncée pour son cinquantenaire, le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou a déjà annoncé la liste des films en compétition pour l’Étalon d’or de Yennenga.
« Rocky » a toujours été un miroir des fantasmes et des angoisses américaines. Avec « Creed 2 », la série continue sa mutation et voit un personnage de fiction noir avoir, enfin, droit à sa propre saga de boxe.
Dans la foulée de Vivendi, Pathé va multiplier les salles en Afrique subsaharienne francophone. Reste à savoir si l’industrie locale va profiter de cet essor.
Avec son programme de courts-métrages itinérant Quartiers Lointains et une société de distribution, la journaliste franco-burkinabè Claire Diao diffuse des œuvres africaines sur le continent et à l’international.
Dans « Yao », son dernier film qui sort mercredi 23 janvier en France, Omar Sy joue le rôle d’une star de l’Hexagone qui se rend sur la terre de ses ancêtres, au Sénégal. Après celui des Français, dont il est l’une des célébrités préférées, va-t-il conquérir le cœur des Africains ?
Dans son dernier film, le réalisateur français Gilles de Maistre livre un réquisitoire convaincant contre les « chasseurs de trophées » en Afrique du Sud… en mettant les Noirs du pays à l’index.
Un cinéma multiplexe Pathé ouvrira le 22 décembre au Tunis City, en mettant notamment à l’honneur des films tunisiens. Il s’agit de la première implantation du groupe français en Afrique.
Avec son film « Screwdriver », racontant l’impossible réadaptation d’un ancien détenu, le réalisateur palestinien Bassam Jarbawi veut mettre des visages et des émotions sur le calvaire de son peuple.
L’actrice française Aïssa Maïga et la dessinatrice ivoirienne Marguerite Abouet vont réaliser chacune un long-métrage, pour lesquels la société de production Astou Films cherche des financements.
Sélectionné pour le dernier Festival de Cannes, le premier film de l’Égyptien Abu Bakr Shawky, « Yomeddine », propose une balade picaresque lorgnant vers la comédie.
Après « Hedi », primé en 2016 au festival de Berlin, le réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia revient avec « Mon cher enfant », un film original sur le désarroi d’un père dont le fils a sombré dans l’extrémisme.
Le documentaire « Black Indians » a suivi les « tribus » d’Africains-Américains de La Nouvelle-Orléans qui rendent hommage aux Amérindiens lors des défilés du carnaval.
Récompensé début octobre par le prix Nobel de la paix, le gynécologue-obstétricien congolais Denis Mukwege sera incarné par l’acteur Djimon Hounsou dans un long-métrage qui sera inspiré de « Panzi », son ouvrage coécrit avec Guy-Bernard Cadière en 2014.
Dans « Fanon hier, aujourd’hui », un documentaire direct, succession d’images d’archives et d’entretiens, le réalisateur algérien Hassane Mezine sonde l’héritage du célèbre intellectuel, de l’Afrique subsaharienne à l’Europe.
Après de nombreux petits rôles et quantité de concerts, le Sénégalais Moustapha Mbengue est pour la première fois en haut de l’affiche dans Amin. Portrait d’un acteur pétri de talent.
L’actrice marocaine Loubna Abidar, qui s’est fait connaître pour son rôle de prostituée dans « Much Loved » de Nabil Ayouch, réalisera à la fin de l’année son premier long-métrage.