Dans toute l’Afrique francophone, des salles de cinéma (r)ouvrent leurs portes, exploitées par des groupes locaux ou par le réseau CanalOlympia, du français Vivendi, et bientôt par celui de son compatriote Pathé…
Créé par la puissante famille copte des Sawiris dans une petite cité balnéaire égyptienne, le festival du film d’El Gouna pose des jalons pour exister sur le long terme.
Déterminée à faire lever l’interdiction qui frappe son dernier long-métrage au Kenya, Wanuri Kahiu se bat aux côtés d’intellectuels et d’artistes pour que leur liberté d’expression soit respectée. Afin de permettre au film de concourir pour les Oscars, l’interdiction de « Rafiki » a été levée temporairement.
Le ministre burkinabè de la Culture vient de déclarer que l’État pourrait renoncer à achever la construction de l’actuel siège du Fespaco, le festival de cinéma, pour cause de présence de « génies » sur le site. Les journalistes et leurs lecteurs sont partagés : faut-il en rire, en pleurer ou comprendre ?
Interdit dans son propre pays au motif qu’il traite de l’amour entre deux jeunes filles, le film kényan « Rafiki » a été diffusé pour la première fois dimanche au Kenya, à la faveur d’une décision de justice. Une projection qui pourrait permettre à ce film salué à Cannes, de briguer une nomination aux Oscars.
Une génération montante de réalisateurs, des films sélectionnés dans les festivals internationaux, un public qui découvre les joies des salles obscures… Le cinéma congolais est en pleine renaissance.
Avec Sofia, prix du scénario au Festival de Cannes, la Marocaine Meryem Benm’Barek s’interroge sur les hypocrisies d’une société qui stigmatise les mères célibataires.
De retour avec « BlacKkKlansman », le réalisateur africain-américain, Spike Lee dénonce avec humour les actes de l’organisation suprémaciste, le Ku Klux Klan, dans une histoire aussi improbable que vraie.
Le site d’information en ligne Deadline nous apprend que le prochain film d’animation de la firme Disney s’intitulera Sadé. Il y sera question des aventures d’une princesse africaine au caractère bien trempé et dotée de pouvoirs magiques, qu’elle doit apprendre à maîtriser afin de protéger son royaume, menacé par des puissances maléfiques.
Repérée avec Vers la tendresse, la documentariste d’origine sénégalaise part de trajectoires individuelles, intimes, pour aborder des questions universelles.
Avec « Mon tissu préféré », sélectionné à Cannes cette année, la réalisatrice syrienne Gaya Jiji livre un huis clos intimiste sur l’émancipation des femmes au Moyen-Orient.
La productrice engagée Dora Bouchoucha a été nommée en juin à l’Académie des Oscars, moins d’un an après avoir intégré la Commission tunisienne des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe).
Entre 1975 et 1979, des ingénieurs allemands ont tenté de faire décoller des fusées depuis le sol zaïrois. Le documentaire « Fly Rocket Fly », que JA a pu visionner en exclusivité, revient sur les coulisses de cette épopée baroque.
À l’occasion de la sortie nationale du documentaire « Kuzola-le chant des Racines », ITC s’est entretenu avec la protagoniste mais aussi chanteuse originaire de l’Angola, Lúcia de Carvalho.
De nombreuses actrices noires et métisses ont dénoncé lors du Festival de Cannes 2018 les propos racistes qu’elles entendent régulièrement dans l’exercice de leur métier.
Dans « Retour à Bollène », son premier long-métrage en tant que réalisateur, le Franco-Marocain Saïd Hamich filme de l’intérieur une famille d’origine maghrébine.
Avec cinq films en compétition pour le prix le plus recherché et des longs métrages dans d’autres sélections, le festival de Cannes a laissé une part belle aux films du Moyen-Orient. Une première.
Corruption, violences, trafics… « Frontières », le dernier film de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré dresse un constat sans appel sur les ratés de l’intégration ouest-africaine.
Avec son film « BlacKkKlansman », qui a reçu le Grad Prix du Festival de Cannes 2018, le cinéaste africain-américain démontre qu’il ne s’est en rien assagi. Et s’attaque une nouvelle fois à la haine raciale, qui s’exprime actuellement au sommet de l’État.
Le réalisateur de « Parfum de printemps » livre son sentiment sur les films des trois réalisatrices arabes en lice dans les différentes sélections du Festival de Cannes, qui se termine samedi 19 mai.
Immédiatement interdit au Kenya parce qu’il traite, entre autres, d’homosexualité, le film « Rafiki », de la prometteuse Wanuri Kahiu, a fait sensation sur la Croisette, à l’occasion du 71e Festival de Cannes.
Du procès de Rivonia qui s’est soldé par l’emprisonnement de Nelson Mandela, l’histoire retient la plaidoirie anti-apartheid de celui qui deviendra trente ans plus tard président d’Afrique du Sud. Un documentaire présenté lundi à Cannes donne la parole aux autres accusés encore en vie de ce moment d’histoire.
À l’occasion de la Journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions en France, Jeune Afrique a interrogé la productrice et documentariste Fanny Glissant. Le 1er mai était diffusé sur Arte, le premier volet de son documentaire « Les routes de l’esclavage ». Portrait.
Un casque sur la tête, un siège pivotant et vous voilà propulsé dans un autre monde, fantasmatique ou terriblement réaliste : les nouvelles technologies ouvrent le champ des possibles. Sur le continent, quelques artistes s’en emparent.
À l’initiative de l’actrice Aïssa Maïga, l’ouvrage « Noire n’est pas mon métier » donne la parole à 16 actrices françaises noires évoquant les discriminations qu’elles subissent encore en France. L’actrice Rachel Khan, signataire, s’est confiée à Jeune Afrique.
L’intervention de Tsahal à Entebbe, en 1976, donne lieu à une adaptation hollywoodienne qui, malgré ses défauts, explique en partie le radicalisme de Benyamin Netanyahou.
Pour permettre aux productions issues du continent de toucher une plus grande audience, l’association française a imaginé une formule d’abonnement donnant droit à des réductions en salles.