Initialement mannequin, ce Californien d’origine ghanéenne enchaîne, depuis 2008, les rôles sur petit et grand écran. Mais c’est avec son rôle de père célibataire et fermier en herbe torturé dans « Queen Sugar » que décolle véritablement sa carrière.
Il fait partie des tout premiers professionnels étrangers à rejoindre l’Académie des Oscars. Une belle récompense pour ce passionné, encore marqué par la controverse autour de son film « Much Loved ».
Deux films actuellement sur les écrans en France célèbrent la ville du Caire à l’heure où ses rues se faisaient révolutionnaires. Déambulations policières et politiques.
Avec « Wallay », le réalisateur suisso-burkinabè Berni Goldblat filme le retour au pays d’un jeune garçon élevé en banlieue de Lyon et la progressive acceptation de son identité plurielle.
Il y a presque vingt ans, Wim Wenders réalisait Buena Vista Social Club. Le succès du documentaire sur les grands anciens de la scène cubaine inspirait d’autres films, notamment Benda Bilili !, sur les virtuoses de la rumba en fauteuil roulant à Kinshasa. Songs for Madagascar tente d’appliquer les mêmes recettes.
Jamais diffusé sur Canal+ Horizons, qui fait pourtant partie de ses producteurs, jamais sélectionné pour le Fespaco, « Bayiri, la patrie » fait figure de film maudit.
Primé dans de nombreuses manifestation internationales, le film de la réalisatrice israélienne Elite Zexer sort en DVD. Dans ce drame, deux Bédouines du Néguev voient soudain leur vie basculer.
Il ya 74 ans, le tirailleur d’origine guinéenne Addi Bâ Mamadou, surnommé » le terroriste noir » par les naizis, était exécuté à Epinal. Le film « Nos patriotes » retrace une partie de sa vie.
Into the Chic a voulu en savoir plus sur la jeune actrice franco-congolaise, Deborah Lukumuena : première femme noire récompensée du César de la meilleure actrice dans un second rôle. Entretien.
Émoi sur les réseaux sociaux. Ce week-end, les premières images de « Black Panther », version cinématographique du comic éponyme consacrant le tout premier super-héros noir de l’univers Marvel, ont été diffusées sur You Tube.
La Zambienne Rungano Nyoni était la seule réalisatrice originaire du sud du Sahara présente à Cannes cette année. Elle y a présenté « I Am Not a Witch », un conte moral et poétique.
Trente ans après la création du Front patriotique rwandais (FPR), le réalisateur français Christophe Cotteret revient, avec son film « Inkotanyi », sur l’histoire de l’ex-rébellion rwandaise, devenue parti-État.
À lire et à relire (en se pinçant) le synopsis d’Ali, la chèvre et Ibrahim, on croit d’abord avoir affaire à un sombre nanar. Il y est question d’Ali (interprété par Ali Sobhy), jeune homme jovial et un peu simple d’un quartier populaire du Caire, amoureux d’une chèvre dénommée Nada qu’il considère comme sa fiancée.
Le public africain francophone est « en attente de grandes séries d’Afrique francophone », d’après Damiano Malchiodi. Le directeur de la chaîne A+, filiale du groupe français Canal Plus, qui ambitionne de faire émerger une industrie locale avec les investissements de son groupe, s’exprimait en marge du 2e Discop d’Abidjan.
Un téléfilm, The Wizard of Lies, retraçant la vie de Bernard Madoff, l’homme qui extorqua 65 milliards de dollars à des milliers d’infortunés gogos, est sorti le 20 mai aux États-Unis. Avec Robert De Niro dans le rôle de l’antihéros.
Le producteur Néjib Ayed, qui a remplacé en février dernier Brahim Letaief à la tête des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), a présenté mardi au pavillon tunisien du village international du festival de Cannes la 28e édition de l’événement.
L’affaire avait fait grand bruit dans la Tunisie post-révolution de 2011 : la jeune Myriam, violée par des policiers lors d’un contrôle nocturne, avait décidé de lutter jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix, pour faire condamner ses bourreaux.
Spécialiste des films africains et des diasporas noires, une chercheuse italienne publie un ouvrage remarquable mettant en lumière la quête identitaire des réalisateurs.
L’épidémie d’Ebola a surpris tout un continent qui n’y était pas préparé. Un gouffre existe entre les discours rationnels du gouvernement, des ONG et de la presse internationale et la manière dont l’événement a été perçu par la population locale. Plusieurs films libériens l’évoquent, et un rapide tour d’horizon donne une idée parlante de la méfiance de la population envers les autorités.
Les quelques mois qu’il a passés en Afrique en 1890 ont inspiré à Conrad des textes qui ont marqué l’histoire de la littérature, dont le célèbre Au cœur des ténèbres et la nouvelle Un avant-poste du progrès. Si le premier a inspiré plusieurs œuvres du septième art, en particulier Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola, le second n’avait encore jamais été adapté au cinéma.
L’épidémie, qui a entraîné la fermeture des frontières et compliqué l’approvisionnement en DVD produits au Nigeria, a paradoxalement boosté l’industrie cinématographique libérienne.
Le Fespaco demeure, depuis 1969, le plus important festival consacré au septième art en Afrique. Mais les Burkinabè n’attendent pas sa tenue, tous les deux ans, pour remplir les salles.
Alors que s’ouvre le Festival de Cannes, dans le sud de la France, la production africaine apparaît toujours comme le parent pauvre de l’industrie cinématographique mondiale. Pourtant, avec les moyens qui sont les siens, le continent fait preuve d’une inventivité remarquable, parfois à rebours des canons internationaux. Et si c’était là sa chance ?
Comme hélas le plus souvent depuis une vingtaine d’années, faute d’avoir été sélectionné pour la compétition officielle, aucun film africain, ni du sud ni du nord du Sahara, ne concourra pour la Palme d’or au Festival de Cannes, qui se déroule du 17 au 28 mai.